• Leçons de bouturage.

    Depuis que j'ai un jardin "à moi" je me suis essayée à l'art du bouturage de végétaux.

    Mes débuts n'étaient pas en courageant, mais j'ai résisté, et je puis dire que je m'améliore chaque année.
    C'est pour cela que lorsque je suis arrivée dans mon jardin Ardéchois cévenol, j'avais plus de 250 plantes en pots.

    1/ le substrat:
    1/3 de sable, 1/3 de bonne terre de jardin, 1/3 de terreau. Pour les hortensias, remplacer le terreau par de la terre de bruyère.



    2/ la période, pour moi elle va de septembre à novembre, et de février à mars, car l'on peut également faire des boutures de rosiers à la fin de l'hiver, et pour les vivaces on peut bouturer en avril sur les jeunes pousses.

    3/ que bouturer ? Tout les arbustes, les hortensias et les rosiers,  pour les vivaces ce sera un autre chapitre.

    4/ Prendre des tronçons de branche n'ayant pas fleuri de la grosseur d'un crayon , les habiller(*), et les couper sur une longueur de 15 cm environ. Bien laisser des feuilles sur le haut du tronçon.






    5/ Tremper le bas dans de la poudre d'hormone, tapoter la branche pour faire partir le surplus de poudre afin que la poudre ne forme pas un bourrelet .
    Faire un trou avec un morceau de bois, dans un pot que l'on aura rempli de substrat, enfoncer la bouture au 2 tiers de sa hauteur,  il est bon de mettre plusieurs boutures semblables dans un pot, les chances de réussite sont multipliées.



    Arroser les boutures, et mettre sur le pot, une 1/2 bouteille en plastique pour les garder à l'étouffé. Les entreposer à l'extérieur, A L'OMBRE, veillez à ce que les boutures ne soient absolument pas au soleil, c'est trés important. Le mieux, sous une haie au nord. En ce qui me concerne, je leur faisait passer l'hiver sous ma haie d'hortensia.
    Ne pas oublier d'arroser.
    Les garder à l'etouffé 3 à 4 semaines.





    Si les tiges noircissent,  jeter
    les !!! vous recommencerez à l'automne prochain

    Si vos hivers sont trés froid, les rentrer mais il est necessaire que vos pots soient toujours arrosés, et qu'ils ne soient pas sous des rayons du soleil.

    Les garder jusqu'à l'automne prochain. Attention au soleil, c'est la période la plus difficile pour vos boutures. Vous aurez bien un coin de jardin qui bien qu'à l'ombre, sera chaud en été.

    A l'automne suivant, vous pourrez mettre vos boutures en plein terre. Certaines auront d'ailleurs déja fait des fleurs.



    Ces boutures faites en octobre sont pleines de jeunes bourgeons au printemps

    Voici ma formule. Il y en a d'autres. mais celle ci donne de bons résultats, dans la plupart des cas.
    N'hesitez pas à me poster un mail pour des explications.

    Essayer lorsque vous taillerez vos rosiers en février et mars.

    Attention !! le bouturage des rosiers est toléré, essayez vous sur des rosiers anciens libres de copyright.

    J'allais oublier !!! bien étiqueter vos pots.

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  • Nouvelle année

     

    Une année va bientot commencer, avec elle, nous envoyons et recevons beaucoup de souhaits afin que cette année soit la meilleure possible.

    C'est aussi le mome nt comme pour la rentrée de  décider de prendre enfin de bonnes résolutions.

    Voici les miennes.

     1) je ferais le régime afin de perdre 1 kilo par mois.

    2) J’achèterais moins de desserts sucrés pour tenir ma résolution 1.

    3) Je me lèverais chaque jour avant 8 heures (sauf les soirs où je me coucherais trop tard)

    4) Je mettrais en terre de suite toutes les plantes que j’achèterai.

    5) Je n’achèterais pas n’importe quelle plantes sur des coups de tête ou de cœurs

    6) Je penserais à prendre mes sacs prévus à cet effet avant d’aller faire mes courses.

     7) Je n’oublierais pas ma liste de courses sur le plan de travail de la cuisine.

     8) Je m’occuperais de mon courrier dans les 48 heures après réception.

     9) Je jetterais une fois par semaine toutes les pubs que je reçois, et je ne les entasserais plus dans mon bureau.

    10) Une fois par mois, j’emmènerais à la déchetterie tout ce que j’aurais accumulé dans le mois et qui ne me sert absolument à rien.

    11) Je ferais mon repassage chaque semaine.

    12) Une fois par semaine je m’enfermerais dans la salle de bain durant 2 heures pour m’occuper exclusivement de MOI

    13) J’aurais plus de patience pour supporter le fleg de mon homme.

    14) Je lui laisserais la télé chaque fois qu’il voudra regarder un match.

    15) Etc…..

     

    Cette liste, bien entendu, n’est pas exhaustive. Je pourrais en trouver d’autres si je réfléchis davantage.


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  • Dans mon jardin du Pilat, qui se trouvait à 850 m d'altitude, nous étions trés souvent au dessus des nuages. ce qui donnait l'impression d'être au bord de la mer..... de nuages.



    encore une


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  • Rouge, noir, blanc, jaune....... toutes les larmes sont salées.



    Rouge orangé



    violet



    Jaune

    Blanc


    Rose



    Bleu


    Vert



    Brun



    Rouge









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  • Je ramasse rarement mes fleurs pour les mettre en vase dans ma maison, je les préfère dans le jardin, mais lorsque l'automne s'avance, avant que les premières gelées ne viennent les fripper, je me fais quelques bouquets de roses ou de dalhias.





    Mosaïque de Paul Croix, Mon jardin ma maison
    et Johan Strauss de Meilland



    Mosaïque de Paul croix



    Mon jardin ma maison



    Johan Strauss




    Mosaïque.
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  • Supporter de l’OL depuis 1951, du plus loin que je me souvienne, j’allais avec mon père voir les matchs que jouait le tout neuf Olympique Lyonnais au stade de Gerland. Et mon mari, que je ne connaissais pas à ce moment là, s’y trouvait lui aussi.<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>Quelques années plus tard, nous réalisions l’un de nos rêves. Aller voir jouer notre club favori à l’étranger ! Quel meilleur choix que d’aller à Madrid au stade mythique de Bernabeu.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>Départ donc mercredi 23 novembre de l’aéroport Saint Exupéry,  en Airbus A 321. C'est super l'avion, on a l'impression d'être dans un grand car , vraiment très grand, 300 personnes, pas beaucoup de place, on est vraiment serrés peu de femmes 5 % environ dont je devais être la doyenne bien entendu.<o:p></o:p>

    <o:p>  </o:p>

    Attente à St Ex avant de prendre l'avion.<o:p></o:p>

    <o:p>  </o:p>

    Vol au dessus des Pyrénées

    Arrivée à Madrid , tour de la ville en car, hélas pas d'arrêt. j'ai fait des photos prises du car, <o:p></o:p>

    belle ville de 4 millions d'habitants. Il faisait un temps magnifique 14°<o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p></o:p>

    <o:p> Banlieue de Madrid, avant l'aterrissage.

    </o:p>

    <o:p> Le quartier  des banques  CALYON , mariage du Ca et du CLyonnais.
    </o:p>

    Quartier des ambassades, de nombreux hotels particuliers construits aprés la gerre civile par les gouvernants sont maintenant des ambassades.




    Le monument à Christophe Colomb.


    Ensuite Hotel 5*****, on se prenait pour des VIP.... on se prenait pas, on était des VIP. <o:p></o:p>

    <o:p>  </o:p>

    Entrée de l'holel "MELIA  CASTILLA"<o:p></o:p>

    <o:p>  </o:p>

    <o:p> Notre chambre coté lit.
    </o:p>

    <o:p>
    </o:p>

    Coté relax avant le grand moment.... la rencontre Real Madrid / Olympique Lyonnais.


    18 h RV au palais des congrés pour un cocktail .... luxueux.... on était par table de 8 personnes servis par des pîngouins et des pingouines.à la table d'à coté, nous avions, Claude Sérillon, Patrick Chaynes, Lionel Chamoulaud, Jean Michel Drey, etc tous journalistes sportifs. <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    J'ai même fait la queue au buffet de conserve avec Mr Colomb ( non pas Christophe) Gérard, Maire de notre bonne ville de Lyon. j'ai rencontré également les grands noms du Foot Lyonnais.<o:p></o:p>

    <o:p>  </o:p>

    <o:p>  </o:p>

    Ensuite 20 heures on se rend à pied au stade BERNABEU on prénonce bernabéou. comme il est en pleine ville, ce n'était pas loin.<o:p></o:p>

    <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

    <o:p> Extérieur</o:p>

    <o:p>  </o:p>

    Intérieur


    Présentation des équipes


    Match superbe, le stade est gigantesque et plein à craquer.

    <o:p> </o:p>

    Les madrilènes ne sont plus au fait de leur gloire, il est bien difficile de rester au sommet.
    Pour mon plaisir j'ai vu ZIZOU en chair et en os et puis tous les joueurs de l'OL.

    <o:p></o:p><o:p></o:p>Je n'étais pas peinte en bleu et rouge, mais j'avais un foulard, comme les 3500 supporters de l'OL présents.
    Ambiance phénoménale, on chantait aussi fort que les 59000 madrilène
    s.


    <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>
    vers minuit nous sommes rentrés à l'hotel....... dodo pour moi..... télé pour l’homme pas rassasié de foot.

    Jeudi matin lever 8 h, petit déjeuner pantagruélique, et départ pour l'aéroport. toujours un temps magnifique.
    <o:p></o:p>

    <o:p></o:p>Départ de l'avion retardé de 45 minutes, il n'y avait pas le feu. petit repas froid servi à bord. arrivée à Lyon vers 14 h 45, le temps de récupérer les bagages, à 15 h 45 on prenait notre voiture.<o:p></o:p>

     

    Gare du TGV  à Saint Ex, porte des alpes.



    Porte du Rhône


    La gare du TGV de Saint Exupéry,  j'ai du faire ce petit montage pour cacher les voyageurs qui étaient sur la photo et que je connais pas.

    Retour à la maison où nous retrouvons Allia et Athos.


     
    voila, nous sommes partis 48 heures, mais j'avais l'impression d'etre absente 1 semaine. dépaysement garanti.

    je ne vous ai pas dit le résultat, match nul 1-1 .

    Nul me direz vous, c'est tout!!!!!!!! mais nul contre l'une des équipes phares de foot européen......  c'est une belle victoire.

    Allez l'OL.

    <o:p></o:p>

    <o:p> </o:p>

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  • Dahlias rouges



    Bishop of llandaf

    dalhias rouge avec feuillage pourpre.




    Coeur de dahlias rose foncé



    Dahlia rose fuschia, en bouquet avec des hélianthus d'automne


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  • Mes dalhias en 2005.

    Comme mon jardin était tout neuf  et qu'il n'y avait pas de fleurs pour l'embellir cet été, j'ai planté  des dalhias.
    Ils ont fleuri de mi aout à fin novembre.


    Voici tout d'abord  les jaunes




    Petits dalhias pompons



    Dalhias Cactus



    Dahlias jaunes et violets et Hélianthus d'automne .
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  •  encore des roses



    Rose de Rescht, bouture que m'a donnée en 2003 mon amie Emy. Il a fleuri au printemps et à l'automne.



    Tocade acheté en avril 2005.
    j'aime beaucoup les rosiers multicolores.




    Bouture de rosier Frisimo faite en 2002, il a fleuri abondemment  en automne.

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  • Autres roses, 



    rosier jaune Lucia,  offert par ma fille pour mes 60 ans,



    rosier acheté en avril 2005 - Rapsody in blue

    il a bien fleuri au printemps mais peu  en automne




    une autre photo de Rapsody in blue

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  • Depuis que je suis arrivée dans ma nouvelle maison et dans le jardin qui l'accompagne, j'ai planté des rosiers, certains étaient des boutures que j'avais faites en 2003 d'autres de nouveaux rosiers achetés  en 2004 et 2005.


    rosier Molyneux acheté en  avril 2005
    il a beaucoup fleuri en automne.


    Johan Strauss acheté en 2000, je l'avais transplanté, et j'ai eu la chance qu'il reprenne, il a également bien fleuri en automne jusqu'en novembre



    Alphonse Daudet,  acheté en 2000 et également transplanté, il végètait dans mon jardin de montagne, ici, il aura plus chaud.


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  • Elle s’appelait Jeanne, elle était née en février 1921, on l’appelait Nanno ou Jeannot, je l’appelais « maman ». Aussi loin que je me souvienne, ses bras étaient pour moi, l’asile le plus doux et j’en rêve encore.   Issue du milieu ouvrier, sa mère était lavandière et son père qui avait été gazé pendant la guerre de 14/18 était chaudronnier. Elle était allée peu à l’école, des problèmes de santé l’avaient tenu éloigné de la communale. A 14 ans elle était partie en usine, pour travailler dans la métallurgie. A 15 ans elle avait fait les grèves de 1936 avec sa sœur et son père qui travaillaient dans la même usine. Elle a toujours gardé de cette période là, l’idée que les richesses doivent être partagées. Sa maison et sa table étaient toujours ouvertes, malgré nos faibles revenus.   Le souvenir le plus lointain que j’ai de son visage était accompagné de bruits, de feu et de fureur. Je revois son visage prés du mien, nous étions couchées sur le sol, dans un nuage de poussière et de fumée dans un bruit assourdissant. Mais je n’étais pas effrayée, d’ailleurs à cet age là, que connaît on de la peur lorsque l’on est dans les bras de sa mère. Cela se passait lors de la libération de Lyon en septembre 1944, j’avais 18 mois.   Notre vie n’a pas été drôle tous les jours, comme tous les gens de ma génération, mais je n’en ai gardé que les bons moments. Parfois lorsque je pense très fort à elle, des odeurs de ma jeunesse me reviennent et je la sens prés de moi. Ce sont des instants fugitifs d’indicible bonheur.   En 1965 elle nous a quitté après 6 années de souffrance, une sclérose en plaques avait été détectée en 1959, j’avais alors16 ans et je refusais d’admettre que cette maladie était incurable. J’en voulais terriblement à mon père qui m’avait annoncé ce verdict. J’ai toujours refusé de l’admettre.    Il m’arrive de la retrouver dans un rêve récurent, elle est guérie et elle marche, je la retrouve après une longue absence comme si elle sortait du coma. Je suis heureuse, heureuse, mais ce n’est qu’un rêve.   Lorsqu’elle est partie, elle avait 44 ans et cette année là, elle avait juste le double de mon age. Je n’ai jamais vécu avec elle ces moments un peu fous de l’adolescence ou les mères et les filles sont complices, ou l’on pourrait passer facilement pour des sœurs. J’étais alors mère de jumeaux depuis 10 mois, elle n’a pas pu participer activement ni à ma grossesse ni à la naissance de ses petits enfants, et elle disait souvent qu’elle réapprendrait à marcher en même temps qu’eux.   Voila 40 ans que je vis sans elle. Je peux dire que je ne me suis jamais remise. Elle adorait les fleurs. Elle disait aimer beaucoup les œillets, je sais qu’elle préférait les roses, les roses étaient un luxe en ce temps là C’est pour elle que je plante des rosiers à profusion dans mes jardins. J'’ai toujours pleuré en entendant la chanson « les roses blanches » comme si je savais que cette chanson était prémonitoire.   

    Je ne planterais jamais assez de roses pour elle.

    P1040825 
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  • Lundi matin, avant de rentrer sur nos terres, nous avons fait un détour par la ville où j’ai vécu mon enfance et mon adolescence : OULLINS dans le Rhône. J’y passais quelquefois, mais jamais assez longtemps pour m’y promener. C’est drôle comme les endroits qui nous paraissaient grands lors de notre jeunesse nous paraissent étriqués maintenant. J’habitais avec mes parents, tout d’abord au 97 de la rue de la République, au second étage dans un appartement de 2 pièces plus une alcôve de 1.20 sur 2 m, juste pour y mettre mon lit, les WC étaient dans la cour. J’avais alors un chat noir en blanc qui s’appelait Gribouille. Puis en 1952, lorsque mon frère est né, nous avons déménagé au 91 de la même rue. Ce bâtiment abritait une école de garçons de nom d'école Moreau, non de l'un de ses directeurs, école dont Maman était la concierge. J’ai donc passé toute mon adolescence dans une école de garçons. Je devais traverser la cours de récréation 4 fois par jour pour me rendre à mon école, toujours dans la même rue mais 300m plus bas. J’y suis restée jusqu’au jour de mon mariage en 1963. En face, la librairie existe toujours, au bout de notre rue se trouvait un place plantée de platanes, avec une grande fontaine et un bâtiment sanitaire d’alors, d’un coté WC dames, de l’autre coté WC hommes. Le nombre de fois où nous avons joué à cache-cache autour de ce WC où nous riions follement mes copines et moi. J’entends encore nos rires, on glissait, on tombait, on s’écorchait les genoux, et déchirait nos robes, mais qu’importe, on avait 10 ou 12 ans et on s’amusait jusqu’au soir, la télévision n’existait pas encore pour nous. Maintenant la fontaine et le WC ont été détruits, les platanes coupés et la place transformée en parking, plus de place pour les enfants, mais actuellement, les mères laisseraient elles leurs enfants de 10 ans jouer comme cela sur une place envahie par les voitures ?? Le bâtiment du 97, déjà pas très reluisant dans mon souvenir, a été détruit. Un immeuble rose le remplace depuis déjà une quinzaine d’année. Le rose est un peu délavé, la couleur a mal vieilli. Et mon école « Moreau » est devenu un espace culturel, le bâtiment construit au 19ème siècle a été rénové il y a 4 ou 5 ans, il abrite entre autre une halte garderie et s’appelle « L’espace Moreau ». je regarde avec nostalgie les fenêtres de l’appartement que nous occupions, et je pense à ma mère qui y a fini sa vie très tôt. Les rideaux et les plantes vertes derrière les fenêtres m’indiquent qu’il est toujours habité. Comme j’aimerais y retourner. Juste pour fermer les yeux et m’y retrouver avec maman. Les grilles de la cours sont toujours là, à la place du préau une nouvelle aile colorée jure un peu avec le grand bâtiment à la Jules Ferry. Je prends quelques photos et remonte dans ma voiture. Le charme se rompt un peu plus bas, mon école de filles « à moi » a été détruite, on a construit à la place de grands immeubles modernes. La ville a changé, moi aussi. Nous avons grandi toutes les deux, elle s’est rajeunie, moi j’ai vieilli. Je quitte la ville pour prendre la route et rejoindre notre campagne. La tête pleine de vieux souvenirs qui s’entrechoquent. Ha !! Nostalgie, nostalgie… que ne fait on pas en ton nom.
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  • Malgré un déménagement commencé en mars, mes cartons ne sont toujours pas tous déballés. Après un dégât des eaux dans la chambre d’amis, j’ai du m’occuper des cartons qui y restaient.

     En 40 ans nous gardons beaucoup de linge et souvent du linge de nos mères ou belles mères. C’est comme cela que j’ai retrouvé 6 draps en métis (savant mélange de lin et de coton). Ces draps sont bis, pas vraiment blanc car non encore délavés par de nombreuses lessives.

     Je me suis souvenue que ma Belle fille recherchait dans les brocantes du linge ancien. On trouve cela parait il à des prix prohibitifs, d’ailleurs elle presse sa grand-mère de lui donner son linge ancien, en lui offrant de magnifiques parure fleuries.

    Je me suis dit alors, pourquoi ne pas mettre dans mes lits ces magnifiques draps brodés du monogramme de Belle Maman – F G.

    Pourquoi mettre un prix fou dans des parures colorées, qui au bout de 2 ans commencent à s’effilocher. Je vais faire comme les jeuns.

     

    J’avais moi aussi de beaux draps brodés, il y a longtemps…….

     

     Je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître Nos mères en ce temps là nous montaient des trousseaux, ……………..

     

    Je n’ai pas trouvé de rimes en aitre !!!

     

    Oui, nos mères nous montaient un trousseau, afin d’arriver au mariage avec du linge. On pourrait penser que ce temps là est très lointain, il n’en est rien, c’était dans les années 60.

    Depuis bien des années, les parents constituaient une dot pour leurs filles à marier. Mais dans ma famille si la dot n’existait plus depuis longtemps, les filles arrivaient au mariage, vierge avec du linge, des draps de métis, des serviettes, des nappes des torchons, du linge de lit, taie, traversin, couverture, couvre lit, etc….

     

    Je me suis donc mariée à 20 ans, maman n’avait pas dérogé à la règle et avait depuis mes 14 ans patiemment monté un trousseau très fourni, avec rien moins que 8 paires de draps plus quantité de linge de lit, de serviettes de torchons………..que j’ai quelques années après, mis dans l’armoire pour acheter les premiers draps de couleur qui faisaient fureur dans les seventies

     

    Bien des années plus tard, j’ai divorcé et mes draps de métis brodés sont restés dans la maison de la communauté, je pensais les récupérer le jour du partage, mais hélas, mon ex avait mis mon précieux trousseau à la benne.

     

    J’ose espérer qu’il n’a pas été perdu pour tout le monde.

    Maintenant je vais dormir dans de beaux draps, ceux de Belle Maman Lucie.

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