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A la demande de Renée, voici ce que l'on peut faire aves des bouteilles en plastique.
des fleurs
des claustras
des arcades
des murs décorés.
Réalisés par l'un de mes Fils et son équipe aux Invites de Villeurbanne en 2015.
http://www.ateliers-frappaz.com/
Centre national des arts de la rue et des espaces publics.
A bientôt
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Je ne saurai dire si c'est la plus grande, la plus belle, la plus ceci, la plus cela, mais pour moi, Lyonnaise de souche et de naissance, C'est MA place Bellecour !
C'est la plus grande place de la ville de Lyon (62 000 m2) et la cinquième plus grande place de France et la plus grande place piétonnière d'Europe. Elle présente une forme trapézoïdale avec une taille de 300 mètres sur 220 d'un côté et 190 mètres de l'autre.
Au centre de la photo a droite de la basilique de Fourvière se trouve notre tour métallique. Certains Lyonnais la surnomment la « tour Eiffel » ou le « Picon », et une rumeur assez répandue à Lyon en attribue la paternité à Gustave Eiffel, alors qu'elle n'a aucune parenté avec ce dernier.
Le toponyme dont dérive le mot « Bellecour » apparaît dès le XIIe siècle. Les terres agricoles que l'archevêque y possède sont appelées bella curtis (« beau jardin »). Au XVIe siècle, ce qui n'est encore qu'un pâturage porte le nom de pré de Belle court. En 1715, devenue place publique, elle est baptisée place Royale, puis place Louis-le-Grand en hommage à Louis XIV.
En son centre se trouve une statue équestre de Louis XIV. Une autre statue, représentant Le Petit Prince et Antoine de Saint-Exupéry, est située à l'extrémité sud-ouest de la place. On y trouve aussi deux pavillons y abritent des services de l'office du tourisme, un petit parc pour enfants, une fontaine et deux brasseries, et un kiosque de fleuriste.
Une première statue a été créée en 1713 par Martin Desjardins. Le piédestal de la statue revient à Marc Chabry. Elle fut détruite en 1793, au cours de la Révolution, en tant que symbole royal et pour en récupérer le bronze afin de faire des canons.
La statue actuelle, œuvre de François-Frédéric Lemot, est installée au centre de la place en 1825. Elle est accompagnée, à ses pieds, de deux statues allégoriques créées en 1720 . Le socle provient d'un village situé dans le Beaujolais : Le Perréon (hameau de La Marbrière).
Mais je ne vous parlerai pas de la statut équestre de Louis XIV, mais des deux statues du Rhône et de la Saône
Le Rhône est représenté par un vieillard barbu couronné de pampres et d’épis de blé, allongé sur un lion couché, la main gauche posée sur un aviron,
Le Rhône, puissant fleuve qui me manque beaucoup.
La base du piédestal est cantonné par des allégories fluviales installées en 1721 : Le Rhône par Guillaume Coustou à la droite du roi, à l'est face au fleuve, et La Saône par Nicolas Coustou à la gauche du roi, à l'ouest, face à la rivière.
j'aime le drapé, et en voyant la cuisse brillante, je me pose quelques questions
Le Lion bien entendu, sa patte avant repose sur un poisson, des fruits et des légumes.
J'aime cette main d'homme.
l'abondance de la terre rhodanienne, les fruits de la vallée du Rhône, la vigne au sud et au nord de Lyon.
La Saône est une figure féminine couronnée de fleurs, d’épis et de joncs, allongée sur un lion couché, le bras gauche appuyé sur un tronc d’où sort une corne d'abondance laissant échapper les produits de la nature.
Durant la Révolution française, en 1792 lors du renversement de la statue de Louis XIV, les statues allégoriques du Rhône et de la Saône sont déplacées et conservées dans l’Hôtel de Ville.
le drapé est encore plus beau
le Lion a un regard plus doux
Quelle belle main.
Voila, je voulais changer un peu de registre, après les vieilles pierres, c'est le vieux bronze. Tout le monde connait la statue équestre de Louis XIV. Mais peu connaissent les deux allégories du Rhône et de la Saône.
A bientôt.
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Lors de notre sortie de Juin 2020, aprés le premier confinement, nous sommes allés en Bourgogne, pourquoi s'en priver, la Saone et Loire jouxte notre département.
Et hier nous avons vu a lé télé, "Des racines et des ailes" sur la Bourgogne et particulièrement le village de Brancion situé prés de Martailly les Brancion, construit sur un éperon barré dominant un col emprunté par la route reliant Cluny à la Saône.
En ce temps là, il ne restait que deux habitants, mais si j'ai bien compris un regain de civilisation s'y prépare.
La forteresse offre du haut de son donjon une vue incomparable à ses pieds sur le petit village de Brancion et son église romane, puis sur une immense étendue de plaines et de collines.
Une belle maison médiévale, c'est la plus belle que nous ayons vu.
Pendant trois cents ans, le château est la possession de la famille de ce nom. « Gros » est le surnom porté par ces seigneurs. Ils ont pour devise « Au plus fort de la mêlée » et pour armes : « D'azur à trois fasces ondées d'or ».
En 1477, à la mort du duc Charles le Téméraire, la terre entre dans le domaine de la couronne de France ; après une courte période de confusion, un châtelain royal succède au châtelain ducal.
L’histoire de ces seigneurs est une longue suite de batailles et de pillages qui leur crée quelques difficultés avec l'abbaye de Cluny ; à plusieurs reprises, les moines et les bourgeois de Cluny se plaignent de ces exactions à l'évêque et au comte de Chalon et il en résulte une chevauchée de Louis VII et un arbitrage de Philippe Auguste ; l'un de ces seigneurs va à Rome solliciter son pardon, d'autres partent pour la Terre sainte.
la halle est superbe, c'est ce que nous trouvons de plus beau,
apparemment elle a du être restaurée.
l'entrée du village
Ce village Bourguignon où le temps semble s'être arrêté vous séduira par son charme et son calme. Vous pourrez y faire une halte touristique
Malheureusement tout était fermé, nous n'étions plus confiné, mais les musées, les églises étaient tous fermés
En 1977, Marie Antoinette Morierre-Bernadotte (née de Murard de Saint-Romain), arrière-petite-fille de Victor de Murard et propriétaire du château, et son époux, Jean Morierre-Bernadotte, reçoivent la médaille d'argent de la Société d'encouragement au progrès pour dix-huit années passées à relever les ruines et à faire connaître le site (travaux ayant débuté dans les jardins en 1959, avant de se poursuivre : sauvetage des fortifications et du mur d'enceinte en 1960 ; mise en état de la salle de justice des ducs de Bourgogne en 1963 ; réfection des murs d'enceinte au nord, reprise de la fresque du donjon et réinscription du récit de la bataille de Mansourah sur la cheminée du donjon en 1964 ; réfection des toitures en 1965 ; etc.).
Murat - Bernadotte . Ne serai ce pas de la noblesse d'empire ?
En bas de cette photo, il y avait une boutique fermée qui devait vendre des billets pour le château. Il n'était visitable que depuis cette année là
Il y a une église, dans ce village, mais apparemment, nous ne l'avons pas trouvé, beaucoup de barrière nous interdisant l'accès de divers chemins.
On y retournera !!! comme nous retournerons à Cluny. mais cela est une autre histoire !
PS : Aprés vérification sur Google Earth, il n'y a pas d'église dans le village médiéval. Elle est dans le village qui se nomme "La chapelle de Brancion".
A bientôt .
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Le cap Gris Nez a plus de promontoire à visiter que le Blanc Nez et pourtant, je le trouve moins pittoresque. Il y a des panneaux d'informations qui nous parlent des différents poissons et autres, que nous pourrions voir dans l'eau, différents oiseaux de mer, que nous pouvons voir dans le ciel et aussi les différents bateaux qui peuplent le Pas de Calais . 25 % du trafic maritime mondial passent a cet endroit, du plus gros tanker à la plus petite barque de pecheurs
de l'autre coté de la baie, nous voyons le mémorial dédié à la Patrouille de Douvres
Le cap est une falaise de 45 m de hauteur située sur le territoire communal d'Audinghen, entre les communes de Wissant et d'Audresselles, au cœur de la Côte d'Opale
Le cap Gris-Nez est un cap situé à Audinghen dans le Pas-de-Calais, à environ 15 km au nord de Boulogne-sur-Mer et 25 km au sud-ouest de Calais. Il s'agit du point du littoral français le plus proche de l'Angleterre (seulement 30,3 km). Si vous voulez y aller a la nage, c'est de là qu'il faut plonger
un pêcheur du dimanche ? ou un gilet Jaune c'est de l'humour
Ce sont plus de 200 000 navires par an qui circulent nuit et jour dans le détroit. 25 % du trafic maritime mondial de marchandises y transitent. 30 % des navires de fret maritime le fréquentant transportent des matières dangereuses, soit 166 millions de tonnes par an.
Il existe un système de rails de circulation, séparé par une zone neutre, s'appelant le Dispositif de Séparation de Trafic. Les navires se dirigeant vers le nord longent la côte française (le rail montant), tandis que ceux en direction du sud longent la côte anglaise (le rail descendant), on peut le qualifier d'« autoroute à cargos ».
L'actuel phare du cap Gris-Nez de type tour cylindrique en maçonnerie de pierres apparentes, dont le faisceau porte à 45 km, a été mis en service en 1957.
On trouve au pied du phare le Centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage (CROSS) qui est un organisme chargé de surveiller en permanence le pas de Calais où le trafic maritime est particulièrement intense. De plus, le détroit est réputé difficile du fait des courants, des vents parfois violents et des brouillards fréquents.
Ma photo n'est pas bonne mais prise du coté d'un ciel nuageux
le temps à beaucoup changé entre ce deux visites.
Pour mes amis Camping caristes, le site du Gris Nez possède un parking dédié aux CC, il y a une douzaine de place. C'est assez rare et il m'a plu de vous le signaler. Ce n'est pas le cas pour le Blanc Nez ou il y a une barrière à 2 m10. il y a un petit chemin ou peuvent se mettre 2 ou 3 CC.
A bientot .
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Je me souviens avoir appris à l'école primaire, en géographie qu'il existait des caps dans la Manche. Voici quelques photos prises en haut du cap Blanc nez.
Le cap Blanc-Nez est un cap situé à Escalles dans le Pas-de-Calais, à 10 km de la ville de Calais et environ 25 km de Boulogne-sur-Mer. Il s'agit de la falaise la plus septentrionale de France
Il est constitué de falaises escarpées, constituées de craie et de marne. Ces falaises s'élèvent jusqu'à 134 m de haut (151 m selon le Conservatoire du littoral) au-dessus d'un estran rocheux.
La falaise supporte une lande herbeuse, d'une qualité liée au sol et aux vents et embruns salés. Ces pelouses herbeuses sont entourées de grandes cultures et sont localement marquées par des séquelles de guerre (cratères de bombes de la Seconde Guerre mondiale).
Le port de Sangatte d'où partent les ferrys
Il forme, avec le cap Gris-Nez situé 10 km plus au sud, le Grand Site des Deux Caps, labellisé Grand Site de France depuis 2011. Cet ensemble est l'un des sites emblématiques du parc naturel régional des caps et marais d'Opale, et l'un des plus attractifs du nord de la France (2,5 millions de visiteurs par an).
Le Cap Blanc-Nez et les monts qui lui sont associés forment une crête au relief accidenté, représentant la branche nord de l'anticlinal de l'Artois. Aux pieds de ces falaises blanches subsistent les traces d'un ancien rivage de l'ère quaternaire, fossilisé par la plaine maritime.
le village de Wissant
Ce site abrite le seul habitat de type coteau calcaire situé directement en bord de mer pour toute la façade maritime de la région Hauts-de-France.
La perfide Albion
C'est un point de vue stratégique de la région, où par temps clair on peut observer distinctement les falaises de Douvres qui marquent les côtes anglaises de l'autre côté du pas de Calais, les ferrys qui font la navette entre Calais et Douvres
l'important trafic maritime passant par le détroit, mais aussi le cap Gris-Nez et la baie de Wissant à l'ouest, la plaine flamande au nord, et les collines du Boulonnais au sud-est.
un petit panorama
Un monument en forme d'obélisque a été érigé au sommet du Cap entre 1920 et 1922. Ce mémorial, dédié à la patrouille de Douvres, symbolise le sacrifice des soldats français et britanniques qui ont défendu les eaux du pas de Calais, hautement stratégiques, au cours de la Première Guerre mondiale. Léon De Keyser, architecte à Gand (Belgique) est l'auteur du monument, M. Martiny, entrepreneur à Bruxelles (Belgique), en est le réalisateur.
A bientôt pour vous parler du cap Gris Nez
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Comme promis je vous propose de visiter le Palais du Tau à Reims qui jouxte la cathédrale.
l'entrée se fait sur le coté car nous n'avons pas accés à la cour derrière le portail. sur le photo suivante on voit un superbe escalier en fer a cheval que seuls les évèques peuvent emprunter.
Le palais du Tau fut l'une des résidences d'archevêques de Reims. Il doit son nom à son plan qui était, au Moyen Âge, en forme de lettre T (Tau en grec). Bâtiment jouxtant la cathédrale Notre-Dame de Reims, il fut également résidence royale lors des sacres des rois de France à Reims. Cet escalier donne sur la salle du festin.
Cette photo n'est pas de mon fait elle est de Ludovic Péron. je la mets ici afin de vous montrer l'autre face du Palais et la Chapelle du Palais.
Occupée depuis le Ve siècle à cet emplacement, l'ancienne demeure des évêques et archevêques de Reims fut agrandie et reconstruite au cours des siècles, avec des remaniements importants à la fin du XVe siècle et dans les années 1680-1690. Le palais fut transformé en tribunal, puis en bourse de commerce durant la Révolution française.
La salle du Festin
La charpente en bois de la salle a la forme d'une carène de navire inversé et présente neuf poutres horizontales.
La salle fut fortement endommagée lors de l'incendie de 1914 qui détruisit la voute ainsi que la galerie de roi peint
La salle du festin abritait le banquet lors du sacre des rois de France fut auparavant remaniée à la fin du XVe siècle pour l'archevêque Guillaume Briçonnet.
Ses armoiries, mêlées a celles du chapitre de Reims, sont sculptées sur la cheminée. Au centre les armoiries du roi de France avaient été remplacé en 1825 par le chiffre de Charles X (deux C entrelacés), elles ont été restitué par les restaurations d'après guerre. La charpente en bois de la salle a la forme d'une carène de navire inversé et présente neuf poutres horizontales. La salle fut fortement endommagée lors de l'incendie de 1914 qui détruisit la voute ainsi que la galerie de roi peint, la cheminée fut épargné par les bombardements1
La salle basse, située en dessous de la salle du Tau, date du XVe siècle, elle conserve encore aujourd'hui la partie ouest de la croisée qui a donné au monument sa forme de T et donc son nom de tau. Elle présente des voûtes sur croisée d'ogive, les clefs de voûte portant les armes de Guillaume Briçonnet.
La chapelle palatine est accessible à partir de la salle du Festin. L'entrée est surmontée d'un tympan orné d'une Adoration des Mages. Un passage champenois est réservé dans les contreforts intérieurs. Elle accueille actuellement les six chandeliers et la croix de l'orfèvre Henri Auguste qui furent réalisés à l'occasion du mariage de Napoléon et de Marie-Louise.
La chapelle est construite suivant deux niveaux. Elle fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 12 juillet 1886.
Chapelle basse, actuellement réserve lapidaire pour les protocathédrales
Le calice du sacre
Le collier de l'ordre du Saint Esprit
La couronne (copie) la vraie est au louvre
Portrait en pied de Charles X dernier roi de France, couronné à Reims
C'est toute l'histoire des rois de France que l'on trouve ici.
J'en ai terminé avec notre halte à Reims, j'espère qu'elle vous a plu
A bientôt
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Lors de mes articles de fin 2019, je vous avais parlé de mon escapade à Barcelone. Mais je ne vous avais pas parler de Gaudi et de ses amis
Je n'ai jamais rien vu de pareil, en sortant du Métro, sur le Passeig de Gracia au 43, je découvre cette maison
"La Casa Batlo."
C'est un édifice moderniste conçu par l'architecte Antoni Gaudí, chef de file de ce mouvement, de 1904 à 1906. Elle est située dans l'Illa de la Discòrdia.
L'immeuble fut commandé par Josep Batlló i Casanovas, industriel du textile. La partie la plus connue de l'édifice est la façade, considérée comme l'une des plus originales de l'architecte, qui utilisa la pierre, le fer forgé, le trencadis de verre et la céramique polychrome ; Gaudí se fit seconder par les architectes Josep Maria Jujol et Joan Rubió i Bellver.
L'édifice, qui figure sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO, est ouvert au public et reçoit annuellement des centaines de milliers de visiteurs.
En plein centre de Barcelone, le Passeig de Gràcia était devenu dans les années 1860-1890 une avenue de faible densité urbaine, bordée de maisons particulières avec jardins et de quelques hôtels particuliers (Palais Robert, Mariano…). Le secteur attira dans les années 1890 des commerces, évolution qui culmina avec l'installation d'une gare en 1902 à l'intersection de la rue d'Aragon au cœur de la ville.
Josep Batlló i Casanovas était un riche industriel du textile, marié à Amàlia Godó Belaunzarán, fille du comte de Godó, un riche industriel également, récemment anobli, député du parti libéral espagnol et fondateur du journal La Vanguardia.
"Casa Lleo Morena"
La Casa Lleó i Morera est un édifice moderniste conçu par l'architecte Lluís Domènech i Montaner, situé au no 35 du Passeig de Gràcia, à Barcelone. Le projet de transformer l’ancienne Casa Rocamora, qui datait de 1864, fut commandé par Francesca Morera en 1902.
Il constitue l’un des trois grands bâtiments réalisés par les architectes modernistes - Gaudí, Puig i Cadafalch et Domènech i Montaner - qui font partie de ce qu’on appelle l' “Ile de la discorde”, avec la Batlló et la Casa Amatller.
La Casa Lleó i Morera est le seul à avoir obtenu le prix du concours annuel des édifices artistiques, octroyé par la ville de Barcelone, et décerné en 1906.
La décoration fut réalisée par les principaux maîtres et les artisans du modernisme catalan, placés sous la direction de l’architecte Domènech i Montaner et répondant aux directives du décorateur Gaspar Homar, qui expliquent la richesse de l’intérieur de l’édifice. Parmi plus de 40 artistes et artisans qui participèrent aux travaux.
"Casa Amatller"
La Casa Amatller est un bâtiment moderniste catalan de Barcelone construit par Josep Puig i Cadafalch en 1898 sur commande du chocolatier Antoni Amatller pour y établir sa résidence. Le bâtiment est construit sur la base d'un édifice de 1875.
Le bâtiment se distingue grâce à la combinaison de différents styles. On y retrouve des éléments néogothiques avec un travail du fer forgé pour les balcons et les fenêtres avec des détails céramiques. Les carreaux et le toit échelonné rappellent quand à eux l’architecture flamande.
Le hall est également très moderniste. On peut y admire les formes insolites des colonnes, l’escalier très élégant et les vitraux de plus près…
L’Illa de la Discòrdia, est un pâté de maisons sur le Passeig de Gràcia, dans le quartier de l'Eixample à Barcelone.
L'îlot est ainsi nommé parce qu'il contient trois maisons rapprochées, toutes construites au début du XXᵉ siècle, et dues à trois des plus importants architectes du Modernisme catalan, Lluís Domènech i Montaner, Antoni Gaudí et Josep Puig i Cadafalch.
Comme les styles de ces trois architectes étaient très différents, les bâtiments contrastent entre eux et avec les constructions avoisinantes.
Avec la Casa Batlló — qu'elle jouxte — et la Casa Lleó Morera, elle représente les trois bâtiments les plus importants du célèbre pâté de maisons Illa de la Discòrdia.
La présence de ces célèbres maisons fait de l'îlot une attraction touristique importante de Barcelone. La Casa Batlló et la Casa Amatller sont ouvertes au public .
A bientôt
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Un peu de changement.... cette semaine ayant des problèmes numérique, je me suis lancée dans du rangement. 173 giga de photos ...... Ca laisse réveur. La cheminée ronfle, Allia aussi sur son fauteuil préféré.
j'ai donc déniché quelques photos de Novembre 2006. Robert voulait faire qques achats de vin blanc et il avait une adresse à Meursault pour du Chassagne Montrachet.
en vue du village
nous voila sur la place devant la mairie
la mairie est installée dans le chateau fort
Le château fort de Meursault construit en 1337 par le seigneur Robert de Grancey fut démantelé en 1474 par ordre du roi Louis XI ; restauré puis à nouveau démantelé en 1633 par ordre de Richelieu, après la trahison d'Henri de Montmorency. (Il a été remanié depuis en hôtel de ville avec son toit en tuile vernissée de Bourgogne) Seigneurie des Vergy, des Grancey, de Guy Pot (frère de Philippe Pot), comte de Saint-Pol, puis des Montmorency.
Eglise Saint Nicolas
Belle statuaire en marbre noir qui préfigure les vendanges.
on voit bien le toit de la mairie en tuiles vernissées.
Beaucoup de châteaux dans cet endroit qui ne sont que des Résidences Bourgeoises de viticulteurs qui vendent du vin. J'ai fait des recherches quant au château qui apparait sur cette photo. je ne le trouve pas. Pourtant il est reconnaissable entre tous avec ses tuiles vernissées.
Si l'un d'entre vous sait comment nomme ce château. Je serais ravie de le connaitre.
Nous étions en chambre d'Hôtes
Petit déjeuner pantagruélique.
J'ai bien aimé ce sous verres
J'ai aimé vous parler de Robert qui nous a quitté il y a un an. Même si son départ a été une délivrance pour lui et pour moi. je ne veux en garder que les meilleurs moments.
a Bientot.
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Villefranche-de-Rouergue est une commune française du sud de la France située dans le département de l'Aveyron, dont elle est sous-préfecture, en région Occitanie. Cette ville possède une magnifique bastide que je vous fais découvrir aujourd'hui.
Une bastide est une ville nouvelle close de fondation comtale, ou royale et ecclésiastique construite au Moyen-Âge sur la base d'un lotissement dont la plan régulier comporte une place centrale entourée d'un passage couvert ouvrant par des arcades, et d'une charte municipale permettant aux habitants de s'administrer avec un conseil élu.
Jean des Arcis, sénéchal de Rouergue, créa la nouvelle ville de toutes pièces, en lui donnant un plan quadrillé ou plan en damier, selon les règles d'urbanisme de la Rome antique. Très caractéristique des bastides, ce plan est régulier avec des rues se coupant à angles droits convergeant vers la place centrale bordées de couverts, lieu privilégié des activités commerçantes, aujourd'hui place Notre Dame. Un emplacement fut prévu pour construire l'église qui avait manqué à la première fondation.
La première pierre de la Collégiale Notre-Dame fut posée en 1252. La construction de cette église commença par l'abside et s'étala sur trois siècles. Le clocher-porche resta inachevé, l'allure massive de son assise traduisant l'ancienne ambition des Villefranchois de l'emporter par la hauteur de la tour de leur collégiale par rapport à celle de la cathédrale de Rodez.
détail du clocher-porche
on peut monter dans le clocher, mes genoux cagneux m'en ont empêché.
En 1256, une charte des coutumes est établie et accordée par Alphonse de Poitiers et le roi Louis IX. Elle réglemente les transactions commerciales et confirme la ville dans son rôle de lieu d'échanges. Riches marchands et nobles s'y installent.
En 1497, l'incendie des bâtiments place Notre-Dame va entraîner la reconstruction des maisons autour de la place. La chapelle Notre-Dame-de-Treize-Pierres est construite en 1510 près du lieu du miracle des treize pierres sous l'épiscopat de François d'Estaing.
les arcades, ou l'on retrouve un peu de fraicheur en été
A Lyon on appelle cela des traboules
Nous quittons le centre de la bastide par une rue trés commerçante dont certains immeubles datent du moyen age
Maison Gaubert, rue Marcellin-Fabre. Elle est construite après l'incendie de 1497
ce porche est magnifique
Maison Combettes avec une tour carrée du XVIe siècle, rue Sergent-Bories
quelques explications
j'aimerai beaucoup avoir de pareil pilier à la porte de ma maison.
La fontaine du Griffoul
Beaucoup de beaux bâtiments à voir à Villefranche de Rouergue, mais ma santé m'a obligé à rentrer nous étions en Aout 2021.
A bientot.
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Si l'on est charmé par les sculptures de la façade de la cathédrale de Reims, l'intérieur est tout autre. On la compare souvent a celle d'Amiens ou de Paris, Elle est plus longue, 149.17 m dont 138 m à l'Intérieur, mais moins haute, 38 m. Mais peu importe, ce qui étonne c'est le manque de statues et de décoration.
L'élévation est à trois étages dans la nef, le transept et le chœur. De grandes arcades séparent le vaisseau principal des collatéraux. Au-dessus des grandes arcades, un triforium et des fenêtres hautes scandent le mur. Par rapport à la cathédrale de Paris, les tribunes ont disparu sous l'influence de la cathédrale de Chartres.
Le revers du portail ouest a la forme d'une gigantesque lancette. La partie supérieure est occupée par la grande rose, qui domine un triforium également ajouré. En dessous du triforium, dans un espace habituellement occupé à l'extérieur par des sculptures et donc aveugle à l’intérieur, le tympan du portail central est occupé par une seconde rose de dimensions moins importantes, entourée de nombreuses scènes sculptées.
coté droit
coté gauche
le haut de la rosace de la porte centrale
C'est la première fois que je vois le revers de la façade ainsi décorée
on trouve les explications des différentes statues sur ce tableau.
La cathédrale de Reims introduit un nouveau modèle de fenêtre, la « fenêtre rémoise » ou fenêtre-châssis : composée de deux lancettes surmontées d'une rose, elle est indépendante de l'architecture. Cette disposition admirée par Villard de Honnecourt permettra de dessiner dans la fenêtre un réseau de pierre de plus en plus complexe.
Ce type de fenestrage se diffusera dès lors dans toute l'Europe, directement depuis le chantier de Reims pour l'Europe de l'ouest, et via un large réseau de diffusion via l'important relais que fut la Cathédrale Saint-Étienne de Toul dans la diffusion des concepts gothiques vers l'Europe Rhénane et Centrale.
un détail du haut des piliers
L'élévation est à trois étages dans la nef, le transept et le chœur. De grandes arcades séparent le vaisseau principal des collatéraux. Au-dessus des grandes arcades, un triforium et des fenêtres hautes scandent le mur. Par rapport à la cathédrale de Paris, les tribunes ont disparu sous l'influence de la cathédrale de Chartres.
voici la liste de nos rois couronnés à Reims. Clovis n'est pas dans la liste, pourtant c'est le premier roi a être oing a Reims. Par contre Henri IV ne s'est pas fait couronner à Reims mais à Chartres.
un cathèdre, qui avec ses fleurs de lys, ne peut être que réservé à notre bon roi.
Comment s'appelle t il déjà ?
Voila la visite de la cathédrale de Reims est terminée. Il me reste a vous faire découvrir le Palais de Tau qui est le musée de la couronne royale (copies) les vraies sont au Louvre.
A Bientôt.
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Je vous souhaite à tous , mes amis, une excellente année 2022. Que ce démon de Covid déménage de notre terre. et qu'aux premiers jours de 2023, nous soyons encore tous là.
les gargouilles de notre dame de Reims ont beaucoup souffert du temps et des guerres. Il n'en reste qu'une, que voici.
on ne la distingue pas bien en contre jour.
Les gargouilles que je vais vous montrer ont été refaite en zinc et je ne vous cache pas que je les adore. Les photos sont plus parlantes puisqu'elles tranchent sur la pierre. Laquelle préférez vous ?
je crois que j'en ai mis une en double prise d'un endroit différent.
ma préférée, celle avec les grandes dents
Amusez vous a les retrouver sur les photos de la façade, il y en a 6.
A bientôt mes amis, demain, nous reprenons le court de nos vies. Sortons couvert incognito avec le masque.
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Aprés la trés belle façade, je vais vous faire découvrir, le chevet et les cotés de ce bel édifice.
Nous sommes arrivés par l'arrière de la cathédrale. Il y avait ce jour là un marathon dans le centre ville, c'est ce qui nous a permis de nous garer trés prés.
Le tympan est consacré au Jugement dernier avec, sur le registre supérieur, le Christ entouré de la Vierge, de saint Jean-Baptiste et de deux anges, et sur les registres inférieurs la Résurrection des morts ; les élus et les damnés occupent le linteau.
La façade du transept nord est organisée en trois portails de tailles inégales.
en haut, le Seigneur et deux anges ;
sur le registre du bas à droite, le baptême par immersion de Clovis.
en haut, le Seigneur et deux anges ;
À cinquante mètres du sol, sur la face occidentale, se trouve la « galerie des rois » . Plus bas, on peut observer le récit du combat de David contre Goliath. La statue de Goliath, qui mesure plus de cinq mètres de haut (c'est la plus grande des statues de la façade), se trouve actuellement dans le palais du Tau, qui jouxte la cathédrale.
Depuis la fin de la Première Guerre mondiale, la cathédrale reçoit, à intervalles irréguliers, des vitraux contemporains. Ce fut le cas notamment dans les années 1930 (petite rose du portail central de la façade ouest, dite des Litanies de la Vierge, de Jacques Simon en 1937-3861,62, et baies des portails latéraux, rose du bras sud du transept), 1950 (vitrail du champagne), et dans les décennies 1960 et 1970.
Le porche gauche, de taille intermédiaire, n'a pas de porte. Son tympan est presque aussi grand que celui du porche central, mais les ébrasements sont beaucoup moins évasés, ce qui diminue sa taille globale. Il est célèbre pour sa statue dite « du Beau Dieu », représentant sur le trumeau Jésus tenant le globe de l'univers en main.
Au-dessous de la statue est représentée l'histoire d'un drapier malhonnête, qui aurait fait amende honorable en contribuant au financement du port
Le porche central, le plus grand, a une statuaire contant la vie de saint Remi et celle de saint Nicaise :
en haut, le Seigneur et deux anges
au troisième registre, le miracle de Remi qui interroge un mort : celui-ci avait fait une donation à l'église d'Hydrissen près de Cologne et ses enfants contestaient cette donation. Le mort attesta de la donation à l'église, les enfants contrits acceptèrent la donation et en firent une autre à la cathédrale de Reims
sur le registre du bas à droite, le baptême par immersion de Clovis.
Façade du bras nord du transept
La rose sud du transept est flanquée de deux statues : d'un côté, l'Église, de l'autre, la Synagogue que l'on reconnaît à ses yeux bandés (Ecclesia et Synagoga, est une double allégorie dans l'art chrétien du Moyen Âge). La rose a été refaite à la suite d'un coup de vent qui a détruit la rose du XIIIe siècle, à Pâques 1580.
cette partie est moins visible du coté sud, cat elle jouxte le Palais de Tau, musée consacré aux rois de France qui ont été couronné a Reims.
Prochainement, sur cet écran : l'intérieur de la cathédrale, les gargouilles, et le palais de Tau
A bientôt
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Cette année encore le Noel de certains va être bien triste. je vous souhaite à tous le meilleur des Noel.
Si ce n'est pas déja fait, "Faites vous vacciner"
"Faites vous tester"
"N'oubliez pas les gestes barrière"
"Prenez soin de vous"
Je vous embrasse fort
Moune
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Par un beau dimanche d'octobre, nous voici arrivés devant la Cathédrale de Reims
Elle est connue pour avoir été, à partir du XIe siècle, le lieu de la quasi-totalité des sacres des rois de France.
La construction de l'édifice actuel a commencé au début du XIIIe siècle. Elle est postérieure aux cathédrales Notre-Dame de Paris et Notre-Dame de Chartres, mais antérieure aux cathédrales Notre-Dame de Strasbourg, Notre-Dame d'Amiens et Saint-Pierre de Beauvais.
Il s'agit de l'une des réalisations majeures de l'art gothique en France, tant pour son architecture que pour sa statuaire qui compte 2 303 statues. Elle est inscrite, à ce titre, au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 1991. Haut lieu du tourisme champenois, elle a accueilli 1 500 000 visiteurs en 2007
La grande rosace a été inspirée par la rose du bras nord de la cathédrale Notre-Dame de Paris.
À cinquante mètres du sol, sur la face occidentale, se trouve la « galerie des rois » avec, au centre, le baptême de Clovis. Plus bas, on peut observer le récit du combat de David contre Goliath. La statue de Goliath, qui mesure plus de cinq mètres de haut (c'est la plus grande des statues de la façade), se trouve actuellement dans le palais du Tau, qui jouxte la cathédrale.
les statues des prophètes du portail droit de la façade ouest, ou prophètes « christophores », remontent aux tout premiers temps du chantier. Ils ont probablement été prévues pour l'ancienne façade de la cathédrale du XIIe siècle et pourraient dater des années 1210. Leur style rappelle celui des statues du portail nord de la cathédrale de Chartres, en se détachant toutefois plus nettement de la colonne
Le portail central a pour thème général la Vierge et sa glorification, ce qui est exceptionnel. C'est habituellement le Christ sauveur, pierre angulaire de l’Église, qui se trouve au trumeau du portail principal pour accueillir le visiteur.
un style « antiquisant » caractérise quelques statues telles que l'ange situé à côté de saint Nicaise sur le portail nord de la façade ouest, ainsi que le coupe de la Visitation dans le portail central. Bien qu'elles soient toujours solidaires de la colonne, elles semblent se mouvoir avec une souplesse inconnue auparavant. Les datations de ces statues varient des années 1220 aux années 1240
Il est probable que le portail du transept nord, avec la statue du Christ Sauveur (le « Beau Dieu ») et le Jugement dernier, était à l'origine destiné à se trouver sur le portail principal mais que l'architecte en a décidé autrement en mettant Marie à la place d'honneur. Elle est représentée comme rachetant les péchés d'Ève, figurée dans des petites scènes sur le socle
Le portail sud, à droite en entrant, est consacré à la fin des temps et au Jugement dernier dans les voussures et le gâble. Les statues des ébrasements sont consacrées à droite à des prophètes qui ont annoncé le Christ, à gauche à des apôtres auxquels ont été mêlés un évêque et un pape prévus à l'origine pour le portail nord
La passion du Christ au dessus du portail nord
Le jugement dernier
un atelier de style amiénois a produit des statues aux drapés assez raides et aux visages altiers : c'est le cas tout particulièrement, sur le portail central, de la Vierge de l'Annonciation et de la Présentation. Elles dateraient de 1245 environ ;
les statues des ébrasement a droite du portail sud
a gauche du portail sud
en ce qui concerne le portail nord, à gauche, il comprend des saints et des martyrs. On y voit la statue de l'Ange au Sourire, emblème de la ville de Reims. Si la signification des statues dans les ébrasements est mal connue, les voussures contiennent des épisodes antérieurs ou postérieurs à la Passion, qui occupe le gâble.
La messe est finie, et le marathon qui nous empêchait de venir au centre ville est terminé également; je puis donc prendre une photo de Node Dame avec plus de profondeur.
A venir : Le Chevet, la façade nord du bras du transept et l'intérieur de la cathédrale.
a bientôt
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