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Le jardin est vert et tout a coup il s'illumine de belles couleurs.
mes roses souffrent beaucoup de la chaleur, en général les premières floraiosn se font au plus frais printemps
A bientôt
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La salle capitulaire, ou salle du chapitre, est la salle où la communauté religieuse se réunit quotidiennement. Au matin, on y discute de l'actualité de l'abbaye : admission au noviciat, élection, réception de personnalité, lecture des annonces ou proclamations de l'évêque ou du pape. En soirée, on y lit un chapitre de la règle ainsi que des textes édifiants. C'est le lieu le plus important concernant l'organisation de la vie monastique.
C'était la première fois que je voyais une salle capitulaire avec d'aussi belles fresques. Elles représentent la passion du Christ
Scène du lavement des pieds
La salle capitulaire actuelle de Fontevraud a été érigée sous l'abbatiat de Louise de Bourbon, entre 1534 et 1575 à partir de 1541. Elle est constituée d'une voûte d'ogives à six travées retombant sur des culots ainsi que sur deux colonnes, courtes et fines. Elle s'ouvre par un portail richement orné ainsi que par deux baies géminées de part et d'autre de celui-ci
le baiser de Judas
Les peintures de la salle ont été réalisées par Thomas Pot vers 1565. Elles représentent la Passion du Christ jusqu'à l'Assomption de la Vierge. À l'origine, Thomas Pot représente Renée (à la gauche de Jésus) et Louise de Bourbon (à la droite de Jésus Christ) au milieu des scènes du Nouveau Testament, la crucifixion. Par la suite, d'autres abbesses de Fontevraud sont rajoutées aux différentes scènes
le dormission de la vierge Marie
Les peintures sont fortement dégradées ou partiellement détruites lors de la transformation de la salle en magasin à vivres au XIXe siècle. L'aménagement d'une cuisine dans la salle de la communauté participe à faire naître des conditions d'humidité dommageables
la crucifixion
Une première campagne de restauration des peintures est entamée en 1952 à l'initiative de l'inspecteur des Monuments historiques, Pierre-Marie Auzas. Le restaurateur Gaston Chauffrey décrit en octobre 1952 les peintures comme « très malades », mais leur donne selon lui un « aspect satisfaisant » et une lisibilité à la fin de son travail en juin 1953
la déposition de la croix
En 1969, Pierre-Marie Auzas s'alarme une nouvelle fois des dégradations causées par la fuite d'une citerne, notant que par endroits, « la pierre est pulvérisée et la peinture s'épluche ». Plusieurs bilans sanitaires et examens sont mis en place pour étudier les dégradations et proposer les mesures de restauration adéquates.
la mise au tombeau
Les premiers travaux de restauration débutent en juin 1978 par la scène de la Crucifixion, et se terminent en 1984. Mais en 1986, on constate des décollements dus au mauvais vieillissement du vernis de protection.
la résurrection
Une nouvelle campagne de restauration est lancée en 1990. Les peintures sont désormais mieux documentées. Les restaurateurs peuvent notamment s'appuyer sur les reproductions des portraits des abbesses réalisées à l'initiative de François Roger de Gaignières au xviie siècle.
l'ascension
Les restaurations sont terminées en 1991
détails du portail d'entrée de la salle capitulaire
portail d'entrée de la salle.
baies géminées
la cuisine
Le bâtiment a été construit entre 1160 et 117013, à l'angle sud-ouest du cloître, dans la continuation du réfectoire.
La cuisine contient huit absidioles, dont cinq sont encore conservées. Elle se fonde sur un carré s'élevant de chaque côté en arc légèrement brisé, complété par un octogone dont chaque angle est constitué d'une colonne engagée. Chaque côté de l'octogone accueille une absidiole, chacune ouverte de trois petites baies et hébergeant une hotte.
Grâce à un système de trompes, le carré d'arc brisé soutient la cheminée centrale.
La destination exacte de la cuisine fait débat. Eugène Viollet-le-Duc propose, dans son Dictionnaire raisonné de l’architecture française, une théorie sur l'évacuation de la fumée par les différentes cheminées, partant du principe que chaque absidiole était utilisée comme foyer. L'historien de l'art Michel Melot propose comme hypothèse l'utilisation du bâtiment comme fumoir.
A bientôt.
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Quelques jours de balade entre deux rendez vous médicaux, on prend la direction de notre chère Auvergne. Facile !! elle commence à deux pas de la maison. Nous cherchions bien loin un endroit cool au bord de l'eau, pas vraiment au bord mais pas loin. Et en rentrant ....... Donc Vichy, Cusset dans l'Allier, puis un château par ci un autre par là, une Abbaye, petite mais mignonne. Et puis avant de rentrer nous faisons une halte pour passer une dernière nuit sur le chemin du retour, et nous l'avons trouvé ce lac, par hasard à moins de 50 km de la maison. Trés bucolique, une plage assez grande, mais pas pour nous, des pécheurs sympas, chut! et puis plus loin, des habitantes fort bavardes.....
ratée mais l'herbe est belle
la voici !
une autre
je ne saurai vous dire si ce sont des grenouilles ou des crapauds
j'ai une passion pour les grenouilles. Maman m'appelait "sa grenouille"
là c'était pour photographier les petites libellules, pas trés réussie, une seule n'a pas bougé !
Juste un petit coucou de retour.
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L'abbaye royale Notre-Dame de Fontevraud est une ancienne abbaye d'inspiration bénédictine, siège de l'ordre de Fontevraud, fondée en 1101 par Robert d'Arbrissel et située à Fontevraud, près de Saumur en Anjou (actuel Maine-et-Loire). Site de 13 ha établi à la frontière angevine du Poitou et de la Touraine, elle est l'une des plus grandes cités monastiques d'Europe
Afin de vous situer l'église et les principaux cloitres, voici une photo de la maquette.
je n'y ai pas retrouvé la paix et la sérénité comme à l'Abbaye de Fontenay. Ce qui m'importait était de me recueillir devant le gisant d'Aliènor d'aquitaine.
Initialement monastère mixte, accueillant femmes et hommes au sein des mêmes bâtiments, puis agrandi en monastère double dans l'esprit de la réforme grégorienne, l'abbaye de Fontevraud va s'attirer la protection des comtes d'Anjou puis de la dynastie des Plantagenêts qui en feront leur nécropole.
Après un déclin à partir du xiiie siècle, l'abbaye est dirigée pendant presque deux siècles par des abbesses issues de la famille royale des Bourbons.
L'ensemble monastique se compose aujourd'hui des deux monastères encore subsistants sur les quatre d'origine. Le plus important est le monastère du Grand-Moûtier, ouvert au public, qui héberge l'église abbatiale.
L'enceinte de Fontevraud a compté jusqu'à quatre monastères. Seuls deux subsistent actuellement : le Grand-Moûtier et le prieuré Saint-Lazare. Le couvent de La Madeleine a été sérieusement endommagé et remanié à l'époque moderne, et Saint-Jean-de-l'Habit a été totalement détruit .
L'abbaye de Fontevraud est fondée en 1101 par le moine et ermite Robert d'Arbrissel. En 1096, celui-ci reçoit du pape Urbain II en visite à Angers, une mission de prédication apostolique. Devenu prédicateur itinérant, Robert d'Arbrissel se voit bientôt suivi par une foule nombreuse, d'hommes et de femmes de différentes classes sociales. Il s'installe entre 1099 et 1101 dans un vallon nommé Fons Ebraldi ; lors de l'installation de la communauté fontevriste en 1101, l'abbaye de Fontevraud dépend de Gautier de Montsoreau, vassal direct du comte d'Anjou.
La transformation de l'abbaye en nécropole dynastique des Plantagenêts participe grandement à son développement. Henri II, marié à Aliénor en 1152, y fait sa première visite le 21 mai 1154. Le couple confie à l'abbaye ses deux plus jeunes enfants : Jeanne, née en 1165, et Jean, futur roi d'Angleterre. Ce dernier quitte l'abbaye après cinq ans, tandis que Jeanne ne la quitte qu'en 1176, pour son mariage.
Aliénor d'Aquitaine et son époux Henri II Plantagenet reine et roi d'Angleterre
12ème siècle
Richard Coeur de Lion, et Isabelle d'Angoulème, Epouse de Jean sans Terre qui a régné aprés sont frère Richard.
J'ai une passion pour cette femme qui a été Reine de France puis a divorcée pour épouser Henri Plantagenet qui allait devenir roi d'Angleterre. Ils eurent 3 fils qui ont tous été rois d'Angleterre. Mon livre de chevet est sa biographie non romancée, écrite par Ralph V. Turner
Richard Cœur de Lion meurt le 6 avril 1199, à Châlus-Chabrol. Sur le choix de sa mère Aliénor, la dépouille dont le cœur et les entrailles ont été prélevées, est conduite à Fontevraud et enterrée le 11 avril aux côtés de son père. En revanche, son cœur est enterré dans la cathédrale Notre-Dame de Rouen et ses entrailles vraisemblablement dans la chapelle aujourd'hui ruinée du château de Chalus-Chabrol.
En 1200, de retour de Castille, Aliénor décide, à plus de 80 ans, de se retirer de manière quasiment définitive à Fontevraud. Elle meurt quatre ans plus tard, le 1er avril 1204 à Poitiers, et est enterrée aux côtés de son mari, de son fils Richard et de sa fille Jeanne. Après la mort d'Aliénor, ses fils et petit-fils continuent de considérer l'abbaye comme une nécropole familiale.
En 1250, Raymond, comte de Toulouse et fils de Jeanne, est enterré à sa demande auprès de sa mère. En 1254, Henri III, fils de Jean, organise le transfert de la dépouille de sa mère Isabelle d'Angoulême, alors enterrée en Angoumois à l'abbaye Notre-Dame de La Couronne, jusqu'à Fontevraud. Son cœur y est déposé à sa mort
Un des cloitres de l'Abbaye, il y en eu jusqu'a 5
La fin de l'empire Plantagenêt met l'abbaye dans une situation délicate. Ses possessions s'étendent sur tout le domaine de l'ancien territoire plantagenêt, y compris en Angleterre. Les possessions angevines et tourangelles sont passées du côté du roi de France, mais celles de Poitou et de Guyenne sont encore sous influence anglaise plus ou moins forte qui participe à une sorte d'anarchie féodale en Aquitaine
À son arrivée à la tête de l'abbaye en 1457, l'abbesse Marie de Bretagne, fille de Richard d'Étampes s'empresse de réformer l'ordre: elle supprime les prieurés trop pauvres et rédige une nouvelle règle. Aussitôt sacré, le roi Louis XI n'hésite pas à soutenir l'abbaye
Voici le chevet de l'église de l'abbaye.
Je voulais surtout vous parler de l'Abbaye de Fontevraud en tant que nécropole Plantagenet. Mais cette Abbaye a une longue histoire.
La belle mère de Gautier, Hersende de Champagne, devient la première grande-prieure de l'abbaye lorsque Robert d'Arbrissel décide de reprendre son itinérance. Robert d'Arbrissel y fonde avec ses disciples une maison mixte, rompant avec les règles du monachisme ordinaire. En période de réforme grégorienne, l'attitude de Robert lui attire les foudres de la hiérarchie religieuse : la cohabitation d'hommes et de femmes dans un même lieu passe mal, et Robert scandalise quand il dort au milieu des femmes. Cette proximité entre les sexes voulue par Robert s'explique par la pratique par l'ermite du syneisaktisme, pratique ascétique qui consiste en la cohabitation chaste de personnes de sexe différent afin de surmonter les tentations charnelles.
Il s'est passé bien des choses dans cette Abbaye, je vous en parlerais bientôt.
bonn fin de semaine
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Je ne pensais pas revenir si vite, mais je suis moins bête que je pensais, et mon changement de PC s'est fait plus vite que prévu et ma mise a niveau coté windows 11 a été presque parfaite. Aprés 9 annèes de bons et loyaux services mon ACER a rendu l'âme. Heureusement mes fichiers étant tous sur un disque dur externe. J'ai sauvé les meubles. Quant à mes mots de passe, ils sont tous noté ... heureusement.
Tout cela pour vous dire que je suis presque OK. Encore quelques balbutiements .... mais je devrais être au top bientôt.
Quant à ma voiture, c'était l'ABS qui avait bloqué les freins, passons.... ma compagnie d'assurance devrait prendre en charge les dégâts de l'incendie.
Donc aujourd'hui, je vous envoie des photos de mes iris et lupins qui fleurissent mon massif central.
un coquelicot s'est perdu dans mes iris
je le découvre, je l'adore
lupin rose
géranium vivace
j'aurai voulu vous mettre d'autres photos mais overblog fait des caprices il ne veut pas certaines de mes photos.
A bientôt !
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Bonjour à tous, il y a des jours ou il faut se mettre entre parenthèses. C'est ce que j'ai décidé de faire en ce radieux mois de mai.
Voiture qui crame ....
PC hors service
Mais je vais trés bien, je n'aurai pas le temps de vous visiter sur vos blogs et encore moins d'alimenter le mien.
je vous souhaite un beau printemps.
Moune
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Le château d’Aulteribe est un château fort du Puy-de-Dôme en Auvergne-Rhône-Alpes, dans la commune de Sermentizon. Il est implanté sur les premiers contreforts des monts du Livradois. À l'époque romaine, la voie qui conduisait de Clermont-Ferrand à Lyon passait non loin du château.
Le château d’Aulteribe, comme une centaine d’autres monuments, propriété de l’État, est géré, animé et ouvert à la visite par le centre des monuments nationaux.
Actuellement l’architecture du château d'Aulteribe est fortement marquée par les travaux réalisées au XIXe siècle dans le gout romantique par la famille de Pierre. Le château d'Aulteribe est de plan polygonal, les salles s'articulent donc autour d'une petite cour intérieure.
La première mention remonte à la seconde moitié du xiiie siècle, Odinet Cholet est alors "damoiseau" d'Aulteribe. En 1400, son descendant, Pierre Cholet, obtient le titre de seigneur d'Aulteribe. Sa fille, Catherine, se marie avec Charles Motier de La Fayette, prestigieuse famille auvergnate.
La façade ouest est décorée de grandes fenêtres ouvrant sur un balcon avec consoles de granit. Elles agrémentent ainsi la grande salle seigneuriale du château. Les façades sur le ravin s’élèvent sur deux étages, ouvertes par des fenêtres à meneaux et traverses qui apportent une régularité.
La seigneurie d'Aulteribe reste dans la famille de Montboissier puis de Beaufort-Montboissier jusqu'en 1662. Cette lignée réalise quelques travaux sur le flanc est du château (tour carrée flanquant la façade).
Depuis 1999, le château d’Aulteribe accueille une formation professionnelle en ébénisterie d’art, dans cette partie du chateau.
Le premier brevet technique supérieur des métiers d’art ébénisterie « restauration et création » (BTMS ébénisterie)a été créé en 1999, à l’initiative du Centre des monuments nationaux, en partenariat avec la Région Auvergne, l’Institut de formation professionnelle(IFM), et la Chambre de métiers et de l’artisanat de la Haute-Loire ainsi qu’avec l’Union nationale de l’artisanat et des métiers de l’ameublement (Unama).
La pratique de l’ébénisterie marqueterie, la restauration en atelier, encadrée par un maître ébéniste et les cours d’histoire de l’art se passent au château où l’histoire des styles et des techniques du mobilier est facilitée par la découverte de ses exceptionnelles collections.
Devant le château, une petite chapelle néoromane est édifiée. Elle s'inspire de l'art roman auvergnat. Son plan est simple ; une abside et deux absidioles flanquent une courte nef.
À l'extérieur, la brique associée à la pierre, apporte des effets polychromes et des éléments sculptés, dont des modillons anthropomorphes, contribuent à la décoration.
En 1954 le château d’Aulteribe et ses dépendances, parc et forêt, ainsi que ses collections, furent légués à l’État par le Marquis Henry de Pierre, avec le souhait affirmé que l’ensemble soit protégé et serve à l’instruction artistique du public.
Ce vœu, scrupuleusement respecté, permet au visiteur de découvrir ce lieu surprenant, situé au cœur du parc naturel régional du Livradois-Forez.
J'ai déja vu cela quelque part.
Au cours de la deuxième année, les élèves restaurent un meuble de leur choix en vue de sa présentation au public et réalisent un dossier complet sur l’œuvre étudiée et restaurée.
J'ai trouvé ce château particulièrement remarquable, et le fait que l'on y enseigne les métiers du bois, m'a enchanté, c'est pour cela que je me devais de vous le faire découvrir.
a bientôt.
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Le temps n'étais pas fabuleux, mais nous avions envie d'aller nous changer les idées, oublier la guerre, les élections, la covid etc.... On voulait aller au bord de l'eau !
Nou avions repéré un endroit charmant, à Aubusson d'Auvergne (63)
Ce lac, situé sur la commune d’Aubusson d’Auvergne, commune du Pays de Courpière, à 418 m d’altitude en moyenne est principalement alimenté par le le ruisseau du Couzon, affluent de la Dore. Le lac fut mis en eau en 1990
Situé sur le territoire du Parc naturel régional Livradois-Forez, il constitue un lieu idéal pour les loisirs, mais aussi l’éducation à l’environnement, grâce à sa structure permanente : la Catiche.
La base nautique attire de 50 000 à 60 000 personnes par an (en fonction de la météo) avec 25 000 à 40 000 personnes l’été.et comprend de nombreuses activités inscrites dans un espace de verdure. Sur plus de 100ha de verdure, découvrez la plus grande base de loisirs du Livradois-Forez, avec des activités de loisirs, baignade surveillée, aires de jeux pour enfants, pétanque, football, handball, ping-pong, basket, parcours d'orientation, randonnée, pêche. Locations de canoës et pédalos, de gyropodes, des animations et des services.
nous y avons trouvé une curieuse construction
Au fil des ans, l’offre de loisirs a été renforcée et en 1998, a été créée la Catiche, structure dédiée à l’éducation à l’environnement, avec son programme d’animations propre.
Avec ces indications. Dommage qu'elle le soit pas peinte.
La baignade y et autorisée et surveillée durant tout l'été ! C'est un lieu parfait pour se rafraîchir en famille, de mi-juin jusqu'à fin août. Pêche. Location de canoë et de pédalos (payant)
la plage et le coin baignade
il y a aussi une aire de CCar ouverte toute l'année
Un sentier tour du lac, sentier de découverte (Sentier des Oiseaux)
des petites fleurs
Le temps n'était pas trés beau, nous y sommes restés 2 nuits. On a vu personne, le lac était pour nous tout seul. Normal nous étions en semaine.
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Le musée est situé face à la Seine, dans l'ancienne orangerie du palais des Tuileries de Paris.
Construit en 1852, sur les plans de l’architecte Firmin Bourgeois, pour y abriter les orangers du jardin des Tuileries, le bâtiment actuel est achevé par son successeur, Louis Visconti. Le bâtiment sert alors à accueillir les orangers du jardin des Tuileries pendant l'hiver ; ils étaient jusqu'alors abrités dans la galerie basse du palais du Louvre en cette saison. Conçue comme une serre, sa façade sud, donnant sur le fleuve, est vitrée afin de recevoir la lumière du soleil, tandis que la façade nord est aveugle, afin de protéger les orangers des vents venus du nord. Si les plans du bâtiment sont de Firmin Bourgeois, le décor extérieur des deux portes, situées respectivement à l'est et l'ouest du bâtiment, est l'œuvre de l'architecte Visconti. Il est constitué de deux colonnes surmontées d'un fronton triangulaire sculpté par Charles-Gallois Poignant figurant des cornes d'abondance, pantes et maïs rappelant la destination première du lieu.
Mais ce bâtiment n'abrite plus aucun oranger, Mais de beaux tableaux de peintres impressionnistes
deux salles ovales nous présente la collection des nymphéas de Claude Monet.
difficile de prendre le tableau en une seule fois
des détails
toujours beaucoup de monde
on aime, ou pas en ce qui me concerne j'adore !
surtout la seconde salle avec les saules pleureurs
un peu d'histoire
En 1921, l'orangerie est affectée au sous-secrétariat d'État aux beaux-arts en même temps que son pendant nord, le Jeu de Paume. Il a alors pour vocation d'exposer des artistes vivants. Mais l'orangerie est choisie par Claude Monet pour accueillir le cycle des Nymphéas que le peintre vient de donner à l'État. C'est à la ténacité de Georges Clemenceau, alors président du Conseil, ministre de la Guerre et grand ami de Claude Monet, que l'on doit l'installation des Nymphéas au musée de l'Orangerie. Jusque-là, était envisagée leur exposition dans un pavillon à créer dans la cour de l'hôtel Biron, tout nouveau musée Rodin. Clemenceau rend de très fréquentes visites à Giverny pour soutenir le moral défaillant du peintre qui se sent devenir aveugle, atteint d'une double cataracte, et l'encourager à réaliser les « grandes décorations » qu'il avait promis en 1918 de faire don à la France. Il le convainc de se faire opérer de la cataracte par son propre ophtalmologiste, afin de pouvoir terminer son entreprise. Pendant ce temps, Clemenceau mène des négociations avec les pouvoirs publics pour que soit trouvé et aménagé un lieu propre à accueillir le grand œuvre de Monet dont la donation est formalisée en 1922. Les travaux d'aménagements sont effectués par l'architecte en chef du Louvre Camille Lefèvre suivant les indications du peintre, et ce jusqu'en 1927, date de son inauguration, qui n'a lieu que six mois après la mort de Claude Monet, et en présence de Georges Clemenceau.
Outre les Nymphéas qui sont ici à demeure, l'exposition actuelle est basée sur "Le décor impressionniste" du 2 mars au 11 juillet 2022.
je vous en parlerai bientôt.
21 commentaires -
1er avril 2022
je ne mets pas le nez dehors
4 avril 2022
de petites violettes se marie bien à la primevère
Euphorbe
des promesses de pivoines
une autre euphorbe
le cerisier n'a pas l'air d'avoir trop souffert, des clafoutis à l'horizon
Le prunus du voisin .
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PASSAGE VIVIENNE
D'une longueur de 176 m pour une largeur de 3 m, la galerie est inscrite au titre des monuments historiques depuis le 7 juillet 1974.
Les façades des immeubles sont 4, rue des Petits-Champs ; 5-7, rue de la Banque ; 6, rue Vivienne.
François-Jacques Delannoy conçoit un décor de style pompéien néo-classique recouvert d'une verrière élégante, fait de mosaïques, peintures et sculptures exaltant le commerce.
Les travaux de restauration permettent de réhabiliter les caducées, ancres et cornes d'abondance qui ornent les fenêtres en demi-lunes ainsi que les déesses et les nymphes qui décorent la rotonde.
Cette voie tient son nom de la rue Vivienne qui, elle-même, prend le nom de Louis Vivien, seigneur de Saint-Marc, échevin de Paris (1599).
L'architecte en est François-Jacques Delannoy1. Inaugurée sous le nom de « Marchoux », elle est rebaptisée « Vivienne » en 1825. Cette galerie tire profit de son emplacement exceptionnel : elle relie les boulevards et un quartier très industrieux.
On y trouve tailleur, bottier, marchand de vin, la librairie Petit-Siroux fondée en 1829, mercier, opticien (la maison Soleil), bonnetier, verrier, restaurateur, confiseur, marchand d'estampes.
On y trouve aussi du spectacle avec le Cosmorama, transféré là en 1828 depuis l'ancienne galerie de bois du Palais-Royal. Cependant selon Kermel (1833) son plafond bas brise la perspective, elle est étroite et les marchandises ne sont pas de luxe. Pourtant c'est l'un des passages les plus fréquentés de la ville.
Elle est léguée en 1859 à l'Institut, pour que ses revenus subventionnent les artistes titulaires du prix de Rome.
Sa mosaïque au sol, sa coupole, sa rotonde et ses détails architecturaux en font une trés belle galerie.
a suivre.....
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LA GALERIE VERO DOTAT
Elle est située entre la rue Jean-Jacques-Rousseau à l'est et la rue du Bouloi à l'ouest. Il fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis le 9 juin 1965.
La galerie porte le nom des promoteurs Benoît Véro et le financier Dodat, qui l'ont ouverte en 1826.
La réalisation de ce passage est caractéristique des opérations immobilières spéculatives de la Restauration. En 1826, deux investisseurs, le charcutier Benoît Véro et le financier Dodat, firent édifier ce passage entre les rues du Bouloi et Jean-Jacques-Rousseau, entre le Palais-Royal et les Halles. Il offrait un raccourci plaisant entre ces deux lieux alors très fréquentés et fut rapidement adopté par le public (la rue du Colonel-Driant ne fut percée qu'en 1915).
De style néoclassique, la galerie Véro-Dodat doit son animation et sa réputation à la présence des Messageries Laffitte et Gaillard, situées à l’entrée du passage sur la rue Jean-Jacques-Rousseau. Les voyageurs qui attendaient leurs diligences allaient flâner parmi les magasins à la mode et contribuèrent pour une large part au succès de ce passage.
Le Second Empire et la disparition des Messageries amorcèrent le déclin de la galerie. Relativement boudée aujourd'hui, la galerie Véro-Dodat est pourtant une des plus charmantes de Paris et possède plusieurs attraits outre son architecture élégante, dont des galeries d'art contemporain ou des boutiques anciennes de décoration ou d'ameublement.
Au no 31: le marchand d'estampes Aubert qui vend La Caricature à partir de 1830.
Désolée, pour la poussière elle doit être bi centenaire.
j'ai eu quelques problèmes avec ekla blog pour y mettre mes photos. Mais je vous ai mis le maximum de prises de vue.
A bientot
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L’église de la Madeleine se situe sur la place de la Madeleine dans le 8e arrondissement de Paris. Elle constitue une parfaite illustration du style architectural néoclassique avec son portique octostyle.
Sa construction s'est étalée sur 85 ans en raison des troubles politiques en France à la fin du XVIIIe siècle et au début du XIXe siècle. Les changements politiques de l'époque en firent modifier à plusieurs reprises la destination et les plans. Conçu par Napoléon Ier comme un temple grec dédié à la gloire de sa Grande Armée en 1806, le bâtiment faillit être transformé en 1837 en gare ferroviaire.
Un concours fut lancé auquel participèrent quatre-vingts artistes. Le projet de l'architecte Pierre-Alexandre Vignon fut retenu par l'Empereur lui-même, contre l'avis de l'Académie impériale : un temple périptère, retour à l'antiquité, inspiré de l'architecture gréco-romaine.
La décoration intérieure fut conçue par Huvé en s'inspirant du volume du frigidarium des thermes antiques (les thermes de Caracalla venant d'être relevés par A. Blouet, pensionnaire à la Villa Médicis en 1826), et de la décoration polychrome du Panthéon de Rome.
Sous tutelle d'une commission composée du directeur des Travaux de Paris, d'académiciens et de hauts-fonctionnaires (Préfet de la Seine), Huvé se voyait assez limité dans sa marge de manœuvre. Il déplora notamment le choix fait par la commission de remplir les six lunettes de la nef, destinées à apporter la lumière nécessaire, pour les remplacer par des jours percés dans les trois coupoles.
Huvé eut à achever ce qui fut en son temps le plus important chantier d'architecture religieuse, mobilisant quantité d'artistes de l'époque, et faisant de l'édifice l'un des plus grands chantiers romantiques. Y travaillèrent notamment les peintres Abel de Pujol, François Bouchot, Léon Cogniet, Auguste Couder, Paul Delaroche, Victor Schnetz, Emile Signol, Jules-Claude Ziegler, les sculpteurs Antoine Étex, Henri Lemaire, Carlo Marochetti, James Pradier, François Rude, Henry de Triqueti, etc.
Plus d'un siècle et demi après sa construction, la Madeleine nécessite d’importants travaux de restauration.
La pollution tant extérieure qu’intérieure a recouvert les magnifiques statues, décors sculptés et peintures d’une couche de poussière noirâtre et grasse. Les nombreuses œuvres romantiques — réalisées par plus de 60 sculpteurs, peintres, mosaïstes, fondeurs et orfèvres parmi les plus renommés du XIXe siècle — ne livrent plus qu’un triste rayonnement.
Au regard des dimensions de l’édifice, un projet de restauration complète de la Madeleine — estimé à 80 M€ — ne pourra être réalisé qu’en s’appuyant sur du mécénat, venant compléter les budgets alloués par la Ville de Paris
Le grand orgue construit par Aristide Cavaillé-Coll en 1846, revu par Charles Mutin (1927), Roethinger (1957), restauré et électrifié par Danion-Gonzalez (1971), augmenté en 1988 (Octavin au Récit) et chamades 8 et 4 au Positif par Dargassies (2000) : 4 claviers manuels et pédalier, 60 jeux.
les funérailles de nombreuses personnalités ont eu lieu dans cette église, comme Frédéric Chopin en 1849, Jacques Offenbach en 1880, Charles Gounod en 1893, Camille Saint Saens en 1921, Gabriel Fauré en 1924.
Je vous ferai grâce de toutes les personnes du show bizz qui s'ajoute à la liste. La Madeleine étant une simple église paroissiale.
Une stéle est prévue à droite de l'entrée indiquant de J. Halliday faisait partie de ces privilégiés avec un cahier ou l'on pouvait indiquer notre nom et nos pensées. Cela m'a beaucoup déplu, je ne me suis même pas approchée, comme si cette église était valorisée par le fait que les funérailles de J. Halliday y avait eu lieu.
Ce fut notre première visite dans la capitale.
a suivre .....
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C'était en mai 2019, j'avais été invitée à faire une incursion dans notre capitale. je n'y étais pas allée depuis 1992..... c'est dire si je découvrais un Paris nouveau.
Notre Dame venait de bruler
36 quai des orfèvres, un must pour moi qui suis fan des polars
La seine et la Conciergerie
la Canopée aux Halles
La Tuyauterie
les pieds de la tour EIffel, on ne voit pas beaucoup le mur de verre qui l'entoure.
Le Palais Garnier de nuit
le Pont Alexandre III
Les Invalides
les lapins broutent sur les pelouses. ils remplacent les tondeuses.
aprés la guerre, il faut soigner les blesses.
Musée d'Orsay. je n'ai pas gâché mon plaisir.
A travers la pendule, le Louvre.
La Pyramide.
Demain j'y serais. Je ne vous parle pas de mon bonheur.
Voyage entre mère et fille.
A bientôt.
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Comme chaque année à cette époque, le jardin se réveille en jaune, en rose et une pointe de bleu, depuis 3 ans je fais les mêmes photos.
Je ne serais pas trés présente cette semaine, my Girl m'emmène à Paris quelques jours pour mon anniversaire.
à Bientôt
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