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je l'avais commencé bien avant que je sois occupée par ma cure, je l'ai peaufinée ensuite. il est trés différent du précédent par sa couleur.
Je n'avais pas encore beaucoup de matériel, maintenant je joue comme les enfants avec des moules et de la pâte à modeler auto durcissante
en gros plan la lune sourit
L'oiseau a perdu ses ailes
Même la clé a des ailes, quant à la fermeture éclair, "tirez la chevillette et la bobinette chéra" .
Plus que 3 jours de cure, Il fait froid, 4°ce matin, et dans une semaine nous partons en vacances. l'itinéraire est prés, nous montons jusqu'à Poitiers, et certainement plus haut afin de visiter une douce amie. Puis direction les Charentes et nous reviendront par la Dordogne. Enfin si tout va bien ..... ça c'est mon côté un peu parano !
Je ne pense pas mettre d'article sur mon blog durant cette période, et même si je pars avec mon pc portable, je vous ferais "faux bond" et j'irai peu vous visiter.
Je vous dis à bientôt, Sortez couvert !!!
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Aujourd'hui, j'ai pu descendre au jardin, l'herbe est bien mouillée et j'ai sorti ma doudoune (*) Il fait carrément froid.
Mes rosiers refleurissent et c'est un vrai bonheur.
et pas que les roses
Il nous reste une semaine de cure, de lundi au samedi inclus. Je dois vous dire que mes articulations sont ravies elles sont bien moins douloureuse.
Dès que la cure sera terminée nous préparerons le CCar et hop ! départ pour l'Atlantique si tout va bien. C'est que nous ne sommes pas encore parti en vacances.
a bientôt.
(*) gilet matelassé sans manche que je porte dès que la fraicheur arrive.
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Bonjour !
J'ai commencé ce matin une cure de 21 jours dans les termes de Montrond les bains (42). je vais avoir moins de temps a vous visiter et a insérer des articles sur mon blog.
Actuellement mon massif central est désolant ! aussi je vous propose quelques photos de mes jardins passés.
Ces photos dates de 2004, mon premier jardin dans la Loire, aux confins de l'Ardèche et de la Haute Loire a 850 m d'altitude. Nous avions en ce temps là de la neige durant 5 mois d'hiver, maintenant il n'y neige presque plus.
A suivre......
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Cluny est aussi une ville médiévale, pour preuve quelques bâtiments forts intéressants.
Le farinier
Il est daté du troisième quart du XIIIe siècle, il est construit sur deux étages, le premier étage est utilisé pour stocker les provisions des moines, et les farines de blé.
Le rez-de-chaussée, est un cellier, voûté d’ogives sur des colonnes qui le divisent en deux nefs.
Les ouvriers charpentiers en charge de la construction du Farinier sont principalement venus des chantiers navals de Brest. La charpente est de style « en coque de bateau »
il présente une superbe charpente en châtaignier et abrite un musée où sont exposés les célèbres chapiteaux romans du chœur de Cluny III.
La charpente est de style « en coque de bateau » (pour être plus légère). Les poutres étaient cintrées 50 ans avant leur assemblage, coupées et séchées pendant 120 ans.
Les écuries de saint Hugues
Lors de la construction de l’église abbatiale de Cluny III, sous Hugues de Semur (1049-1109), que l’édification des écuries Saint-Hugues est faite. Ce vaste bâtiment proche des tours Barabans qui se trouve devant l’avant nef de la grande église abbatiale. Les écuries Saint-Hugues étaient l’ancienne hôtellerie de l’abbaye. Après la Révolution française, le bâtiment est coupé par une rue qui le coupe en deux parties, il ne subsiste aujourd’hui que les deux tiers du bâtiment datant de la fin du XIe siècle. La salle basse est utilisée comme salle d’exposition et la salle haute sert de cinéma municipal
La tour des fromages
La tour est située à l’angle sud-ouest, de l’ancienne abbaye, son soubassement date de l’abbatiat de Saint Odilon, au début du XIe siècle. Les étages supérieurs furent modifiés par la suite. Du dernier, on jouit d’un panorama magnifique sur le site, la vieille ville et l’abbaye elle-même. Cluny III, devait être la plus grande église de la chrétienté.
Le palais abbatial Jean de Bourbon est la résidence des abbés de Cluny (Saône-et-Loire) construite par Jean III de Bourbon au XVe siècle. Ce bâtiment est aujourd'hui occupé par les collections du musée d'art et d'archéologie.
Le sous-sol en particulier est consacré à l'abbaye, on y trouve quelques lapidaires religieux et surtout la clef de voûte qui se situait dans l'avant-nef juste avant le portail et qui figure l'agneau pascal. Cet agneau a par ailleurs été figuré sur des petits panneaux situés à divers endroits dans le sol de la ville et permettant de trouver le musée.
Initialement situé au cœur de l’Abbaye de Cluny, le Palais Jacques d’Amboise a été édifié à la fin du XVe siècle par l’abbé qui lui donna son nom, pour servir de logis à ses hôtes. Il est implanté à l’est du palais abbatial et en surplomb d’un vaste jardin aménagé par son prédécesseur, Jean de Bourbon.
Ce palais, patrimoine civil érigé au XVe siècle est devenu la Mairie de Cluny
La Tour Fabry est l’une des tours de l’enceinte médiévale de Cluny. La tour Fabry est visible du jardin proche de l’hôtel de ville, elle date du XIVe siècle. Son beau toit en « poivrière ». Elle est située dans l’enclos de l’ancienne abbaye de Cluny (Saône-et-Loire, France).
Notre visite de Cluny est terminée. j'ai pris beaucoup de plaisir à vous parler de cet endroit plein de mystère.
A bientôt
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Revenons à Cluny III
J'ai enfin trouvé quelques dimensions dans mes bouquins, Sa longueur hors tout était de 187 m sa couple montait a 40 m, elle couvrait la croisée du grand transept.
Il nous reste donc le bras sud du grand transept et le bras sud du petit transept sur laquelle l'Abbé jean de Bourbon, fit édifier dans le style gothique flamboyant, la chapelle qui porte son nom. (je n'ai pas eu le plaisir de la voir lors de ma visite en 2020.
le clocher de l'eau bénite et la tour de l'horloge
Voici une photo de la maquette, les photos que vous allez voir sont prises dans cette partie de l'édifice.
entrons pour la visite
la tour de l'eau bénite dans son ensemble
une partie du transept vu de l'extérieur.
des moignons de murs
a partir de cet endroit, je ne puis plus me retrouver par rapport à la maquette.
nous voici je pense dans le grand transept
les pilastres des colonnes sont ouvragés
je vous laisse découvrir
la partie a ciel ouvert
nous voici dans la chapelle Saint Martial
Il existe a Cluny un musée d'Art et d'Archéologie qui conserve une importante collection de fragments de sculptures et de vestiges architecturaux exhumés des ruines de l'église. je compte bien le visiter prochainement.
la voute du clocher
détails de la chapelle saint Martial
Nous voici dans ce qui était la salle capitulaire. La partie conventuelle et le cloitre n'ont subit aucun dégâts.
Prés de l'Abbaye est installé le centre d'Arts et Métiers ParisTech (anciennement École Nationale Supérieure d'Arts et métiers, ou ENSAM) dans les bâtiments de l'ancienne abbaye depuis 1901 (année de sa création en tant que quatrième école d'arts et métiers après celles de Châlons-sur-Marne, d'Angers et d'Aix-en-Provence) fait de Cluny la plus petite ville universitaire de France, grâce à cette grande école d'ingénieurs.
Prochainement je vous ferai découvrir le Farinier de Cluny étonnant Garde manger de l'Abbaye.
a bientôt .
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Depuis une quinzaine de jour, je me suis relancé dans les travaux manuels, cette année j'ai arrêté de faire des albums de scrap à mes enfants, mes belles filles, mes petits enfants, mes amies, etc..... Et grâce au cours de youtube, en accéléré, je me lance dans le "mixed média".
Je sais cela ne veux rien dire, c'est l'art de faire un tableau (petit) avec tout et n'importe quoi. Allez sur youtube/mixed média et vous saurez tout.
Ayant beaucoup de matériel pour le scrap, cela m'a été presque facile. C'est aussi un peu mon anti dépresseur. Aprés un essai trés moche que je ne vous montrerai pas.
dimensions 24 x 36
Je compte en faire plusieurs pour mes cadeaux de Noel, car comme j'ai 6 petits fils de 27 à 5 ans et j'ai aussi 2 petites filles.
Celui la me parait acceptable afin de vous le montrer. Aprés ces grosses chaleurs trés déprimantes, je reprend le moral.
a bientôt.
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Saccagée a la révolution, puis démontée et vendue pierre par pierre, celle qui fut longtemps la plus grande église de la chrétienté, ne nous est parvenue qu'à l'état de vestiges.
C’est en septembre 909 que commence l’histoire de l’abbaye de Cluny. Par une charte rédigée aux assises de Bourges, Guillaume Ier dit le Pieux (duc d’Aquitaine et comte de Mâcon et de Bourges), donne « la villa de Cluni et toutes possessions attenantes » à Bernon, abbé de Baume-les-Messieurs (Jura). A la demande de Guillaume, Bernon y fonde un monastère de douze moines, selon la règle de saint Benoît, et consacré aux apôtres Pierre et Paul.
Façade du pape Gélase II
Complètement néophyte à cette époque (2020), je n'étais pas encore entrée dans les ordres clunisiens.. je me réjouissais de voir un si beau batiment préservé.... la suite dira que j'allais surtout visiter des ruines.
A cette période, la France est sous la dynastie carolingienne, mais l’autorité royale est affaiblie. L’Eglise est prise dans le système féodal, en particulier au travers de la dîme, cet impôt que les paysans doivent aux abbés. La crise est également morale, la règle de St Benoît est délaissée, ce sont des laïcs qui choisissent les abbés parmi les riches familles. La charte fondatrice de Cluny permet précisément à l’abbaye d’être directement rattachée au Pape, et permet à ses moines de désigner eux-mêmes leur abbé lorsque Bernon décèdera. Les moines de Cluny s’engagent à la miséricorde envers les pauvres, les indigents, les étrangers et les voyageurs.
La construction de Cluny III débute vers 1080 sous l'abbatiat de Hugues de Semur. L'expansion de l'Ordre, le nombre de moines sans cesse croissant assistant aux offices, et les chantiers imposants ouverts dans toutes les abbayes rivales, voire de simples prieurés, rendent obsolète l'abbatiale de Maïeul, décrite comme « bergerie étroite et vétuste » dans la Vie de saint Hugues par Geilon vers 1115. En 1088 a lieu la pose symbolique d'une première pierre. En 1095, le pape Urbain II consacre deux pierres d'autel et trois chapelles au milieu du chantier.
Le plan de l'édifice est en forme de croix archiépiscopale : il y a deux transepts. Le grand transept, dont un bras subsiste aux trois quarts, est long à lui seul comme une petite cathédrale. Il est surmonté de trois clochers : le « clocher de l'Eau bénite » surplombera jusqu'à nos jours le bras sud.
La période révolutionnaire est fatale à l'ensemble des édifices monastiques et particulièrement à l'abbaye de Cluny.
Le 29 juillet 1789, une bande de révolutionnaires incendie plusieurs demeures seigneuriales des environs et, arrivée à Cluny pour incendier l'abbaye, est repoussée par la milice des habitants de Cluny. Les bâtiments de l'abbaye sont laissés ensuite sans entretien et vidés de leur contenu, les cloches sont décrochées en 1793, les mausolées et les statues de l'abbatiale sont vandalisés. Les grilles sont brisées, les statues en bois, les peintures, les archives sont brulées. Avec le rétablissement du culte, en février 1795, la commune et les habitants de Cluny souhaitent la conversion de l'abbatiale en église paroissiale et celle des autres bâtiments de l'abbaye en fabrique . Mais ils ne sont pas entendus par l'administration et les ventes de bâtiments commencent en 1797 pour se poursuivre jusqu'en avril 1798.
Cette photo est prise a la place du porche de l'abbaye.
L'abbatiale est achetée par une bande noire de Mâcon pour 2,14 millions de francs en assignats, équivalant avec l'inflation à 50.000 francs de 1790, et sa démolition commence en juillet 1798. En août 1800, l'abbatiale est visitée par Alexandre Lenoir qui se préoccupe du sort du mausolée du cardinal de Bouillon, abbé de Cluny sous Louis XIV. Frappé par l'ampleur et la singularité de l'abbatiale, Alexandre Lenoir intervient auprès du ministre de l'intérieur, Chaptal, en faveur de sa conservation. En novembre 1800, Chaptal ordonne au préfet de suspendre la démolition. Malgré un arrêté du préfet renouvelé en juin 1801, la démolition de l'abbatiale se poursuit, en commençant par l'ouverture d'une rue à travers la nef.
Le 8 mai 1810, on fait exploser la façade et le grand portail. L'abbaye sert de carrière de pierres jusqu'en 1813 pour les maisons du bourg. Il ne reste plus, de nos jours, que 8 % de l'édifice initial.
Avec cette maquette, nous découvrons ce qu'était Cluny III au temps de sa splendeur.
Ce qui apparait en clair concerne tout ce qui a été déconstruit, en foncé ce qui reste debout a ce jour.
La façade avec ses deux tours appelées Baraban. c'est l'endroit ou a été prise la photo 6.
Pendant les quarante années d'abbatiat de saint Mayeul, ses liens avec le Saint-Empire favorisent l'extension de l’Ecclesia cluniacensis vers l'est. Mayeul est certainement l'un des conseillers écoutés d'Hugues Capet, duc puis roi des Francs, ce qui lui permet de réformer des monastères et d'y placer des abbés réguliers. Enfin, il poursuit les relations qu'Odon avait nouées avec la papauté. Sous l'abbatiat d'Odilon de Mercœur (994-1049), Cluny devient un seigneur et obtient un privilège d’exemption octroyé par le pape Grégoire V en 998. Ce privilège, qui permet à l'abbaye d'être indépendante de l'évêque de Mâcon, est prolongé par Jean XIX en 1024.
L'abbatiat de Pons de Melgueil (1109-1122) est marqué par les crises internes de l'ordre clunisien, dues à la concurrence de l'érémitisme et de nouveaux ordres (cisterciens et chartreux). À son apogée, l'Église de Cluny compte environ 10 000 moines répartis dans 1 200 établissements répandus depuis le nord de l’Angleterre jusqu'à l’Espagne, en passant par l'Italie et le Saint-Empire romain germanique.
Cluny est aussi un centre d'études de premier ordre. Le droit romain est resté vivant par l'étude de fragments de textes juridiques datant du règne de Justinien Ier. Les thèses néoplatoniciennes y survivent et nourrissent la réflexion sur l'organisation de la société. Les chapiteaux du déambulatoire de l'abbatiale de Cluny III figurent les arts libéraux, autrement dit les disciplines enseignées au Moyen Âge. Enfin de l'abbaye sortent des personnages éminents tels que le pape Urbain II.
nous entrons par le bâtiment dit du "Pape Gélase" pour la visite guidée, pour nous retrouver dans le cloitre
et dans les bâtiments conventuels qui avaient été préservés lors de la Révolution
En 1926, l'archéologue américain Kenneth John Conant commence ses recherches sur l'abbatiale. À partir de 1927, il reprend les fouilles menées avant la Première Guerre mondiale par Edmond Malo, architecte en chef des Monuments historiques pour la Bourgogne. Ses fouilles se poursuivent jusqu'en 1950, financées par la Medieval Academy of America. Conant publie sa monographie avec les dessins de restitutions en 1968. À propos de cet édifice, il écrit que « c'était un témoin de l'art roman supérieur à tout autre ». Dès 1938-1940, une maquette est réalisée à partir des hypothèses de Conant : les parties disparues sont restituées en volume au moyen d'une armature métallique. Cette maquette est exposée à la Cité de l'architecture et du patrimoine, dans la section consacrée à la Bourgogne romane.
Dans mon prochain article nous verrons ce qui reste de ce fabuleux édifice, soit 10 %
a Bientôt.
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Situé dans le 7e arrondissement de Paris le long de la rive gauche de la Seine, en surplomb de la promenade Édouard-Glissant, il est installé dans l'ancienne gare d'Orsay, construite par Victor Laloux de 1898 à 1900 et réaménagée en musée sur décision du président de la République Valéry Giscard d'Estaing.
Quoi de plus beau qu'un hall de gare pour y installer la fine fleur de la sculpture francaise
Anacréon - Eugène Guillaume
Ses collections présentent l'art occidental de 1848 à 1914, dans toute sa diversité : peinture, sculpture, arts décoratifs, art graphique, photographie, architecture, etc. Il est l'un des plus grands musées d'Europe pour cette période.
Le musée d’Orsay a ouvert ses portes dans la gare reconvertie, le 9 décembre 1986. Afin de permettre sa transformation en un musée des arts du XIXe siècle, le bâtiment a été reconfiguré de 1983 à 1986 par les architectes Renaud Bardon, Pierre Colboc et Jean-Paul Philippon (agence ACT Architecture), lauréats d'un concours d’architecture organisé en 1979, rejoints ensuite par l’architecte d’intérieur italienne Gae Aulenti.
Le musée d'Orsay expose et conserve la plus grande collection de peintures impressionnistes (plus de 480 toiles) et post-impressionnistes (plus de 600 toiles cloisonnistes, néo-impressionnistes, symbolistes, nabis...) au monde, ainsi que de remarquables ensembles de peintures de l'école de Barbizon, réalistes, naturalistes, orientalistes et académiques, y compris des écoles étrangères.
Dès les années 1920 des projets de liaisons avec la gare des Invalides et celle du Luxembourg sont prévus. Mais seule une amorce d'environ 300 mètres vers Luxembourg est construite et servira par la suite comme tiroir pour les manœuvres en gare, puis à partir de 1939 comme garage pour les rames de banlieue. Ses quais devenant trop courts pour l'évolution des transports ferroviaires, l'édifice voit sa fonction limitée au trafic de banlieue en 1939. Le trafic grandes lignes est alors reporté à la gare de Paris-Austerlitz.
À la suite de l'appel de l'abbé Pierre en 1954, la gare, rebaptisée « Gare de l'espoir », est transformée en entrepôt servant de vide-greniers pour l'« opération débarras ». Dès le début des années 1960, ses voûtes à l'abandon abritent des tournages de films dont celui du Procès d'Orson Welles d'après Kafka, sert de lieu d'implantation, pendant plusieurs années, au théâtre d'Orsay (démontable) de la compagnie Renaud-Barrault et accueille des salles de vente de l'hôtel Drouot pendant sa reconstruction.
photo prise depuis la pendule
Les premiers projets de rénovation de la capitale sous le président Charles de Gaulle prévoient sa démolition pour laisser la place à un immense hôtel en verre et de forme parallélépipédique (projet Guillaume Gillet-René Coulon). Pour sa part, Le Corbusier propose également d'y édifier à la place une barre d'immeuble, alors que Jean Faugeron a l'idée d'une tour. Mais des efforts pour sa sauvegarde la sauvent de justesse. L'ancienne gare est inscrite à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques en 1973.
La fin des années 1970 marqua de grands changements pour la gare d'Orsay. En 1979, le percement d'un tunnel avec la gare des Invalides, située à quelques centaines de mètres, est enfin achevé. La gare d'Orsay ne comporte dès lors que quatre voies à quai (au lieu d'une dizaine) et devient une station souterraine de passage du RER C. L'amorce des anciennes voies supprimées devient durant les années 1980 un atelier pour les trains de travaux du RER C, tandis que l'amorce vers la gare du Luxembourg reste un lieu de garage des rames le week-end.
Je voulais surtout vous parler de cet édifice qui a échappé de peu à la démolition et qui est l'un des plus beaux musée des arts que ce soit en peinture et en sculpture.
A bientôt .
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En rentrant chez nous, nous sommes passés dans le département de la Drôme.
Le Claps (de l'occitan clap ou clapas, « bloc de rocher ») est un site qui se trouve à deux kilomètres au sud du village de Luc-en-Diois, dans le département de la Drôme.
C’est un site né de l'écroulement d'un flanc de montagne du pic de Luc. Il s'y est développé des activités de loisirs (détente et baignade). Il s'agit également d'un site privilégié par les amateurs d'escalade, puisqu'on y trouve de nombreuses voies équipées, ainsi qu'une via ferrata.
En 1442, une assise se détacha du flanc sud du pic de Luc (au-dessus de Luc-en-Diois). En glissant, elle vint heurter en aval un éperon calcaire. Cette masse rocheuse se divisa, se brisa en blocs énormes et barra la Drôme en deux points.
Ainsi se forma en amont le Grand Lac (5 km de long environ, 300 hectares de surface) et en aval, le Petit Lac (6 hectares).
Le lac a son histoire : il donna lieu à des conflits entre seigneurs et riverains. Il devint en 1561, la propriété des Chartreux de Durbon qui en firent une réserve de poissons pour leur monastère, mais eurent quelques peines à le défendre des maraudeurs. Il fallut l'intervention du Parlement de Grenoble puis de Louis XIV lui-même.
Finalement, par crainte de maléfices au niveau des rives marécageuses et des problèmes d'insalubrité firent envisager en 1753 son assèchement. Mais des rivalités engendrèrent de nouveaux procès et retardèrent les travaux jusqu'en 1788... Et ce fut après la Révolution, en 1804, que sera percée la roche par où s'écoulent les eaux du « saut de la Drôme »
Ainsi cet éboulement qui en son temps fut ressenti comme une catastrophe et donna lieu par la suite à d'incessantes mésententes locales est devenu aujourd'hui un « site classé », cher aux habitants du Diois, et une des curiosités du Dauphiné.
Il existe une légende comme quoi l’ancienne ville de Luc aurait disparu sous les eaux du Petit Lac. Un témoin Aymar du Rivail, affirma avoir visité les lieux en 1553 (près de cent ans après l'éboulement) et avoir vu émerger de l'eau les restes de constructions importantes. Mais outre que le récit comporte des invraisemblances, on a la preuve aujourd'hui grâce à des historiens que l’actuel site de Luc est, selon toute vraisemblance, celui de l’antique Lucus voconce, et donc qu'il n'a pas été englouti par les eaux
Toutefois, en 2002 une archéologue a révélé l'existence d'une ordonnance du Dauphin, futur Louis XI, datée de 1451, accordant une réduction fiscale aux habitants de Luc et de six lieux voisins en raison des dommages causés à leurs habitations par l'inondation de la Drôme et de la nécessité de reconstruire ces habitations.
Le site du Claps est connu pour sa pratique de l'escalade, il a pour nom le "Chaos du Claps" et comporte des voies typées couenne, une via ferrata et une grande voie ainsi que du bloc entre les rochers. C'est également un endroit de départ pour le canyoning ainsi qu'un endroit propice à la randonnée.
De cet endroit on voit bien les blocs de pierre qui ont débaroulé de la montagne.
Nous reprenons le Ccar pour rentrer chez nous.
a bientôt.
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Nous voici donc encore à Entrevaux, afin de terminer notre visite dans ce superbe village, si intéressant par sa situation géographique, que par son histoire.
L’ancien site de la ville, Glandèves, est siège d’un évêché à la fin de l’Empire romain, mais aucune découverte archéologique de la période gallo-romaine n’est intervenue.
La cathédrale d’Entrevaux, dernière en date des cathédrales successives des évêques de Glandèves et aujourd’hui église paroissiale, est un édifice inscrit sur l'Inventaire supplémentaire des monuments historiques
elle possède par ailleurs cinquante trois stalles du XVIIe siècle, une stalle de célébrant, un ensemble de 3 stalles, d'un lambris d'appui et de bancs de chœur
Elle abrite un grand tableau de l’Assomption de la Vierge, peint par François Mimault vers 1647,
Un orgue fabriqué par le marseillais Jean Eustache en 1717
quelques détails magnifiques
ce ciel étoilé est fort beau
Un pèlerinage en l’honneur de saint Jean-Baptiste a lieu tous les ans, le week-end le plus proche du 24 juin, à la chapelle de Saint-Jean-du-Désert.
en sortant de l'église, nous passons la porte d'Italie
Nous retrouvons les murs de la citadelle percés de meurtrières
N'oublions pas les canons prêts a servir
les portes
la principale, dite du Midi, Royale ou Nationale, précédée par une avant-porte avec corps de garde :
la porte occidentale, dite de France ou de Guillaumes, empruntée actuellement par un chemin ;
et la porte orientale, dite de Savoie, d’Italie ou de Puget.
Les remparts, bâtis sur l’à-pic au-dessus du Var, sont soutenus par des arcs. La cathédrale est intégrée à l’enceinte : son mur sud surélève la courtine, son clocher est crénelé et sert de tour d’observation. Les remparts dateraient, pour l’essentiel, de 1628. Du côté du Var (qui est le côté menacé), le rempart est renforcé sur ordre de Vauban par deux tours bastionnées
La porte de Savoie, défendue par le clocher de la cathédrale et un ouvrage à cornes ou cornichon, qui est équipé de deux pont-levis successifs et de trois portes, et aménagé en chicane
Le chemin fortifié d’accès à la citadelle est bordé d’un mur côté vallée, parfois percé de meurtrières, et coupé de loin en loin par dix-sept portes, ouvertes par des arches en plein cintre. Construit de 1724 à 1746, il donne également accès à deux fortins ou redoutes.
La gare d'Entrevaux est desservie par la ligne de Nice à Digne.
Nous quittons Entrevaux, ce fut une trés belle découverte.
A bientôt
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Entrons plus avant dans les ruelles d'Entrevaux. Seules les petites voitures y entrent, la vie des habitants doivent être différentes de na notre. Je pense aux travaux de construction, aux pompiers en cas d'incendie, etc.....
En 2019, Entrevaux comptait 816 habitants.
Je descends de suite sur la droite en direction de la Porte d'Italie
les rues ne sont pas larges, mais cette fraicheur est agréable
Il n'y a pas que moi qui me suis trompée, je fais demi tour.
une petite place avec un jardinet
et me voila place du couvent, cette maison peinte est fort jolie (la porte et la fenêtre le sont)
je longe l'église dont je vous parlerai plus tard, on découvre le clocher et au fond, la porte d'Italie
en levant le nez on est juste au dessous des fortifications
la porte d'Italie
voici la place du couvent prise depuis la porte d'Italie (a voir lors de mon prochain article)
Je repars par la même rue, il y a quelques visiteurs
prés de l'eglise fortifiée on trouve les fameuses meurtrières de Vauban
Dans cette rue se trouve les maisons ou les gens importants de la ville habitaient
l'Hotel des barons de Glandèves
Ce n'est pas Versailles
Tour bastionnée de la Portelle - Monument historique
L''entrée de la tour. j'ai hésité a y entrer (toujours cette peur de tomber)
l'Hôtel du commandant de la place
Et nous voila revenue à notre Porte Royale.
en haut nous voyons le système qui permet au pont levis de se lever
Il existe comme partout, des placettes avec des fontaines comme en Provence avec des commerces et des platanes. RD m'y a attendu.
Il me reste a vous montrer l'Eglise et les fortifications au delà de la porte d'Italie.
a bientôt
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Changeons de style, voici Entrevaux. c'est une commune française, située dans le département des Alpes-de-Haute-Provence en région Provence-Alpes-Côte d'Azur. Entrevaux a reçu le label « village et cité de caractère ».
À la Renaissance, les guerres d’Italie opposent François Ier et Charles Quint. Celui-ci convoite la Provence et s’empare d’Entrevaux en 1536, à cause de la trahison du seigneur de la ville, Jacques de Glandevez. La moitié de la population est massacrée et la ville incendiée. Elle se révolte en 1542. Le gouverneur espagnol est égorgé. La population reprend le contrôle de la ville et se donne au roi de France. Reconnaissants, François Ier et le Dauphin déclarèrent par la "charte d’Avignon", Entrevaux ville royale du royaume de France, dépendant directement du roi et exemptée de toutes tailles, emprunts, services et devoirs (31 juillet 1542). C’est aussi à cette époque que la cathédrale de Glandèves est abandonnée et le siège épiscopal définitivement transféré à Entrevaux.
La cité fortifiée s'est développée autour d'un éperon rocheux, dans une boucle du Var (fleuve), dominée par la citadelle. Confinée initialement à l’intérieur de ses remparts, Entrevaux s'est progressivement développée sur la rive droite du Var. L’isolement d’Entrevaux aux confins du royaume créait une situation périlleuse, aussi tous les souverains veillèrent au renforcement des fortifications. En 1624, Richelieu décide de les compléter et de les renforcer. En 1658, la Porte royale et le pont sur le Var, gardé par une tour à chaque extrémité, sont construits.
le Var qui descend jusqu'à Nice
Le roi Louis XIV décide de renforcer et moderniser les forteresses de la frontière alpine (Briançon, Embrun, Seyne, Colmars, Entrevaux). Bien que Vauban ne visite pas la ville, il signe les plans de Niquet à Saint-Paul-de-Vence en 1692
Les travaux, commencés en février de la même année, ne sont pas réalisés en entier, mais la ville comme la citadelle sont renforcées : le chemin fortifié date de cette époque. Les portes d’Italie et de France sont également renforcées. La citadelle, perchée sur son piton rocheux, témoigne encore des efforts pour prévenir les tentatives d’invasion.
La place forte résiste au siège des Piémontais commandés par le chevalier de Blaisigny en juin 1704. Arrivés sous les murs de la ville le 7 juin, les Piémontais installent leur camp au plateau de la Pigière, situé sur la rive opposé du Var et dominant la ville. Renforçant ses cent hommes de garnison de quatre compagnies d’habitants, le gouverneur de la Contardière fait une sortie de nuit et détruit ce camp, ce qui aboutit à la levée du siège dès le 14 juin.
À la Révolution, l’évêché est supprimé. Dans la nuit du 17 au 18 janvier 1792, le maire Carros, contre-révolutionnaire, tente un coup de force contre la Révolution, qui échoue devant l’opposition populaire
Le rattachement de Nice (1860) éloigne la frontière. Cependant, la forteresse est utilisée jusqu’au début du XXe siècle, et sert de prison pour les officiers allemands durant la Première Guerre mondiale. Ils étaient sous la garde du dernier commandant de la citadelle, le capitaine Jean-Baptiste Perini.
Le pont de la Porte royale (qui est l’entrée actuellement utilisée pour accéder au vieux bourg) est un pont à tour-porte (rive droite du Var) et à tablier levant (rive gauche, côté ville), construit en 1668. Son arche en plein cintre et à double rouleau a 17,6 m de portée.
Le chemin fortifié d’accès à la citadelle est bordé d’un mur côté vallée, parfois percé de meurtrières, et coupé de loin en loin par dix-sept portes, ouvertes par des arches en plein cintre. Construit de 1724 à 1746, il donne également accès à deux fortins ou redoutes
La citadelle Vauban est située en haut d'une barre rocheuse, avec un chemin d'accès très escarpé et fortifié (classée monument historique).Les fortifications de la ville sont également classées par les Monuments historiques. Elles comprennent trois portes :
la principale, dite du Midi, Royale ou Nationale, précédée par une avant-porte avec corps de garde :
la porte occidentale, dite de France ou de Guillaumes, empruntée actuellement par un chemin ;
et la porte orientale, dite de Savoie, d’Italie ou de Puget.
Nous n'y sommes pas monté, dommage ! mon genou n'a pas voulu !!!
La porte Royale
détail de la porte Royale avec ses machicoulis et son pont levis
j'ai chercher vainement des détails concernant le blason de la ville. les 3 fleurs de lys rappelle la lettre de François 1er en 1542, pour le reste .....
en entrant on trouve à droite, la prison
Nous voici a l'intérieur du village, plein de bâtiments à découvrir au prochain ariicle.
A bientôt.
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Commandée à Jehan de Beauce au tout début du XVIe siècle, la clôture de chœur dit "tour du chœur" de la cathédrale Notre-Dame de Chartres, est une œuvre réalisée en pierre se dressant à plus de 6 m de hauteur sur une longueur d'environ cent mètres, ayant pour objet d’isoler le chœur liturgique auquel les laïcs n’avaient pas accès.
elle n'était pas complètement visible, car en réfection, mais je me suis faufilée derrière un rideau, afin de ne rien manquer et j'en suis ravie.
Formant la transition entre l'art gothique et le style de la Première Renaissance française, cette clôture de chœur de style Louis XII est classée, en totalité et pour chacune de ses parties, au titre des objets monuments historiques depuis 1862.
il y avait encore quelques statues non encore nettoyée
ici au centre la déploration de Marie (piéta)
et la résurrection
Elle est structurée horizontalement en quatre niveaux : le soubassement, la claire-voie, les niches et le couronnement.
a droite l'élévation de la croix
la flagellation et le couronnement d'épines
Jèsus devant Pilate et le baiser de judas
Une importante valeur patrimoniale. Commencée en 1519 par Jehan de Beauce et achevée en 1727, cette clôture monumentale qui sépare la partie centrale du chœur, réservée au clergé, du déambulatoire ...
Rafraîchir et consolider. Sans être en péril, il souffre d’un fort encrassement, de la perte de nombreux éléments sculptés dont plus de 300 ont été retrouvés.
Commandée à Jehan de Beauce au tout début du XVIe siècle, la clôture de chœur dit "tour du chœur" de la cathédrale Notre-Dame de Chartres, est une œuvre réalisée en pierre se dressant à plus de 6 m de hauteur sur une longueur d'environ cent mètres,
je ne saurai vous en expliquer toutes les scènes
Un ensemble de seize statues, hautes d'environ 1,60 m, ornent les piliers des travées. Elles représentent Dieu le Père, situé à gauche de la première niche, et des évêques de Chartres non identifiés, A l'exception de l'abbé Fulbert sur le pilier a droite
les travaux de restauration ont débutés en 2014 et ces photos datent de octobre 2021
il y a 40 scènes différentes avec de nombreux personnages
Adoration des mages, la présentation au temple, le massacre des innocents
Au centre, le cadran de l'horloge astronomique intérieure.
Ceci est l'histoire de Marie et de Jésus.
Vous voulez avoir des détails sur ces statues - voir : https://www.pop.culture.gouv.fr/notice/palissy/IM28000329
Voici les principaux vitraux
au dessus des portes nord et sud
au dessus de la porte royale.
Je ne suis pas trés branchée vitraux, mais je me devais de vous mettre les plus beaux.
Notre voyage à Chartres s'arrête là, une petite précision pour ceux qui ne me connaissent peu. Je suis complètement athée, je ne crois a aucun dieu ni a aucun diable. Mais je suis très attirée par l'histoire du Moyen Age et par toutes les constructions qui s'y rapportent. Les cathédrales et les abbayes en sont les plus importants témoignages. Le futur ne peut plus m'intéresser, il n'est pas beau a voir.....
A bientôt de vous lire.
Moune
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Elle a été construite au début du xiiie siècle, pour la majeure partie en trente ans, sur les ruines d'une précédente cathédrale romane, elle-même détruite lors d'un incendie en 1194. Des ajouts ont par la suite été réalisés, tels la flèche nord qui date du XVIe siècle.
Les deux clochers sont trés différents.
la tour sud (dite « clocher vieux »), d'une hauteur de 103 m, est reconnaissable à sa flèche effilée ; elle a été édifiée entre 1142 et 1170.;La tour sud est de plan carré pour les trois premiers niveaux, de plan octogonal pour le quatrième niveau et la flèche. Cette flèche est recouverte d'écailles taillées dans la pierre. Sa forme pourrait avoir été inspirée par la flèche de l'église de la Trinité de Vendôme, située à (80 km au sud de Chartres. Sa pureté géométrique a inspiré de nombreux artistes et écrivains, parmi lesquels Charles Péguy qui l'a dite « unique au monde » et Joris-Karl Huysmans qui l'a décrite comme « s'effusant d'un seul jet, (...) chassant dans les nuages une fumée de prières par sa pointe »
La tour nord (dite « clocher neuf »), haute de 115 m et ornée de baies sculptées, a été achevée en 1516.les étages inférieurs de la tour nord sont en vérité plus anciens que la tour sud : on entreprend la construction du premier étage en 1134, après un incendie datant de la même année, le second étage est réalisé entre 1145 et 1152, et le troisième étage commencé en 1194, après un autre incendie. Son beffroi est à l'origine un simple clocher de bois, mais il est détruit par un incendie en 1506. Cette même année, on décide de confier la construction d'une nouvelle flèche à Jehan de Beauce. Il achève son clocher de style gothique flamboyant en 1516.
Voici le plan de la cathédrale, j'ai rajouté Nord et Sud afin que vous compreniez mieux mes modestes explications, je suis arrivée par le nord par la porte de l'Officialité.
nous longeons le bâtiment par le nord aprés le portail
elle est vraiment imposante, elle fait 140 m de longueur
Le portail "Royal"
La façade occidentale (vu sur mon précédent post) constitue la porte d'entrée principale de l'édifice religieux. Encadrée par deux tours, elle présente un programme sculpté important : 24 grandes statues (il en reste 19 aujourd'hui) et plus de 300 figures forment un décor en harmonie avec l'architecture de la cathédrale. L'identification des statues est incertaine, mais sur le plan artistique elles représentent un jalon important de l'évolution du style gothique : malgré un aspect assez hiératique, elles présentent selon Bulteau « une délicatesse et une habileté inimitables dans les détails, une naïveté charmante, une expression chrétienne admirable »
voici l'angle qui mène au portail sud (en travaux)
Les deux portails nord et sud possèdent chacun une rosace et 5 baies. Tandis que celui du portail Royal ne possède que 3 baies. Ces portails n'ont pas été encore nettoyés. Et l'accès y est difficile.
portail gauche
portail droit
détail du portail central
Les restaurations extérieures entreprises en 2006 ont porté sur la façade occidentale, les portails de la façade nord et les contours de la rose sud. Comme à l'intérieur, les chercheurs ont découvert que la totalité de la superficie extérieure était peinte : des traces de badigeon de couleur ocre et blanc recouvrant les parois sont caractéristiques d'une polychromie sur enduit. Cette polychromie extérieure identique au revêtement couvrant intérieur, révèle notamment une esthétique du faux appareil et laisse entrevoir combien la couleur des cathédrales, lumière matérielle, devait participer à l’effet de transparence, favoriser la confusion visuelle entre la paroi et l’enveloppe, niant ainsi « la réalité lithique de l’édifice sous le voile d’une luminance incarnée ».
détails : notez les sculptures au bas des colonnes, j'ai rarement vu cela dans une cathédrale.
Sous la Révolution française, la cathédrale est convertie en temple de la Raison le 15 novembre 1793. Elle subit des dommages pendant la Terreur : destructions de vitraux et des statues du portail sud, disparition de tout le mobilier, plomb de la couverture arraché et fondu pour fabriquer des balles de fusil.
L'orfèvrerie et l'argenterie du trésor sont également fondus. La statue de Notre-Dame-de-Sous-Terre est livrée aux flammes. Le député de la Convention Sergent-Marceau, originaire de Chartres, est nommé en octobre 1792, adjoint à la commission conservatrice des monuments des arts. C'est à ce titre qu'il prend des mesures pour que soit évitée la destruction de toutes les sculptures et même de tout l'édifice. Les chapelles absidiales reçoivent même des embellissements grâce à l'entrepreneur-architecte Laurent Morin.
la nef
l'édifice fait partie des plus grandes cathédrales de France :
hauteur sous voûte : 37,50 m
hauteur du sol au faîte de la toiture : 51 m
hauteur du clocher de style roman : 105 m
hauteur du clocher de style gothique : 115 m
longueur intérieure : 130 m
dont longueur de l’avant-nef : 17 m
longueur de la nef : 44 m
croisée du transept : 14 m
longueur du chœur : 37 m
déambulatoire et chapelle axiale : 18 m
le choeur
Le maître-autel monumental date de la fin du XVIIIe siècle. Ce groupe en marbre réalisé en 1772 par Charles-Antoine Bridan représente l'Assomption de Marie.
Abritant une relique du voile de la Vierge, elle est un grand lieu de pèlerinage marial qui domine la ville de Chartres et la plaine de la Beauce et se dévoile au regard à plus de dix kilomètres de distance.
L’édifice fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par son recensement sur la liste de 1862. Par ailleurs, il est parmi les premiers monuments inscrits sur la liste du patrimoine mondial par l'UNESCO en 1979.
Il me reste a vous montrer les vitraux et surtout le tour du coeur.
un petit détail historique :
Henri IV est sacré dans cette cathédrale et non pas à Reims, comme le voulait la coutume. Reims et Paris sont en effet tenus à cette époque par l'armée de la Ligue catholique, qui opposent leur résistance au roi à cause de sa religion protestante. Arrivé le 17 février à Chartres, il passe ses journées en prières et en recueillement et se fait sacrer roi de France dans la cathédrale de Chartres le 27 février 1594 : après s'être vêtu d'une chemise blanche, ouverte devant et derrière pour permettre l'onction, et d'une cape en satin cramoisi, il entre solennellement dans la cathédrale, non pas selon la légende sur son cheval, mais à pied. La cérémonie se déroule dans le chœur, le peuple ne pouvant la voir à cause du jubé. À la fin de ce rituel, le roi et l'évêque s'installent sur le jubé afin que le prélat célèbre la messe et que le peuple puisse y participer. Après la messe du sacre, un cortège se dirige vers l'évêché, sous les « Vive le Roi » de la foule, pour un immense banquet.
je sais, j'ai été un peu longue dans mes explications, mais elle vaut vraiment le détour.
a bientôt
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Chartres est une commune française, préfecture du département d'Eure-et-Loir, dans la région Centre-Val de Loire. La ville est à environ quatre-vingt-dix kilomètres de Paris (centre). Elle est surnommée « Capitale de la lumière et du parfum »
Première approche le soir vers 17 heures, nous la voyons de loin, mais elle disparait en s'approchant, beaucoup de rues sont interdites aux Ccar et nous ne pouvons pas entrer dans les parkings ( portiques à 2m20)
Nous repartons vers une aire de CCar, quelque kilomètres plus loin.
le lendemain nous voila plus prés et nous trouvons un parking le long de l'Eure
Le cœur de la ville de Chartres se situe sur le plateau de la Beauce, sur un promontoire rocheux que contourne l'Eure.
Chartres est traditionnellement un lieu de pèlerinage, notamment le dimanche des Rameaux pour les étudiants, ainsi que la Pentecôte pour le pèlerinage de Chrétienté. La ville est également située sur la Via Turonensis du pèlerinage à Saint-Jacques-de-Compostelle.
Nous longeons l'Eure et nous trouvons un pont qui n'est pas privé.... et nous montons par l'escalier de Reine Jeanne
Un ensemble architectural roman subsiste à Chartres, l'église Saint-André, rue Saint-André, datant de la seconde moitié du XIIe siècle. Le chœur emjambant l'Eure s'est effondré en 1805, rompant l'harmonie de cet édifice.
Fontaine Saint Nicolas, jadis principale source d'eau potable de la ville.
Cet édifice est employé comme magasin à fourrage de la Révolution à 1861, et sa restauration commencée en 2003 apporte une nouvelle vocation à la collégiale en tant que lieu d'activités culturelles.
Nous montons toujours pour nous trouver à la porte de l'Officialité
le cloitre avait 9 portes
Au Moyen-Âge, le quartier cathédrale, sous l’administration de l’évêque, était totalement clos, percé de neuf portes. Ces dernières donnaient accès à l’ancien cloître médiéval, qui accueillait les maisons des chanoines du Chapître de la cathédrale. Ces fameuses portes, dont vous pourrez certainement en déceler les traces de leur ancienne existence, étaient constituées en madriers de chêne et munies de ferrures. Elles mesuraient plus de 3,50 mètres de hauteur. La plupart d’entre elles ont été détruites entre la fin du 18e et vers le milieu du 19e siècle. Elles représentent aujourd’hui l’entrée d’un vaste secteur piétonnier.
et au bout nous découvrons la cathédrale
cette porte débouchait sur les anciens bâtiments de l’administration épiscopale et des lices, où se trouvait entre autres l’échafaud, débouchant sur l’entrée de la rue Saint-Yves.
Le portail nord
Le portail nord est aussi appelé « portail de l'Alliance ». Il se présente, comme le portail sud, sous la forme d'un porche percé de trois portails. Des accès latéraux relient les trois baies et permettent de circuler à l'abri du porche. Ses statues ont été exécutées entre 1205 et 1210. Elles représentent des scènes de l'Ancien Testament et de la vie de la Vierge Marie. Les voussures de la baie centrale évoquent les épisodes de la Genèse. La baie de droite reprend le thème des travaux et des jours.
La baie centrale représente, dans le tympan, le Couronnement de la Vierge et, sur le trumeau, Anne, mère de Marie. La porte est entourée de dix statues représentant des personnages de l'Ancien testament qui ont figuré ou prophétisé la naissance de Jésus-Christ et les évènements de sa vie, soit de gauche à droite, sur l'ébrasement de gauche : Melchisédech, Abraham, Moïse, Samuel ou Aaron, enfin David, et sur l'ébrasement de droite : Isaïe au-dessus de Jessé endormi, Jérémie, Siméon, Jean-Baptiste et saint Pierre.
La baie de gauche représente des épisodes de la vie de Marie. L'ébrasement de gauche accueille d'abord Joseph père du Christ ou Daniel, voire le prophète Isaïe qui a annoncé selon l'Ancien testament que « la jeune fille deviendra enceinte, elle enfantera un fils », puis l'Annonciation : Marie écoute l'ange Gabriel en portant un livre symbolisant la sagesse. L'ébrasement de droite, de manière symétrique, présente la scène de la Visitation où Marie reçoit Élisabeth, puis, isolé à droite, le mari de celle-ci Zacharie ou bien un prophète qui pourrait être Malachie. Le tympan montre la naissance de Jésus et le réveil des bergers sur le registre inférieur, la venue des rois Mages et leur départ sur le registre supérieur ; cette disposition permet de placer la Vierge avec l'Enfant au centre de la composition.
La baie de droite représente, sur le tympan, le jugement de Salomon dans le registre inférieur et Job sur le fumier dans le registre supérieur. Dans l'ébrasement de gauche on voit, de gauche à droite, les statues de Samson ou de Balaam, de la reine de Saba et de Salomon au-dessus du bouffon Marcolf apparaissant dans un récit médiéval, et dans l'ébrasement de droite celles de Ben Sira, de Judith ou de la Sibylle d'Érythrée et de Gédéon ou de Joseph fils de Jacob.
Nous arrivons sur la place centrale et nous trouvons une maison renaissance
Maison Canoniale du 13 ème siècle, pied à terre du roi Henri III lors de ses voyages à Chartres, il y trouva refuge en 1588 au moment de la journée des barricades
Facade Ouest avec son portail royal
Rosace au dessus du portail royal.
La cathédrale a 3 fois 3 portails donc 9 portes
Mais je vous en parlerai la prochaine fois
A bientôt.
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