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    La Madone de Bruges ou Vierge et l'Enfant est une statue en marbre réalisée par Michel-Ange entre 1501 et 1504 et représentant la Vierge Marie et l'Enfant Jésus. Sa hauteur est de 125 cm. L'œuvre est conservée depuis le XVIe siècle dans l'église Notre-Dame de Bruges, en Belgique.

    J'avais entendu parler ce cette oeuvre en regardant le film "Monument Man"

    Elle fait partie du Trésor de l'église donc il faut payer 8 euros afin de la voir, mais je pense qu'elle le vaut bien.

    LA  MADONE  DE  BRUGES

    Cette statue de la Vierge et l'Enfant de Michel-Ange diffère sensiblement des représentations antérieures du même sujet, qui avaient tendance à représenter une Vierge pieuse et souriante regardant le nouveau-né dans ses bras. Au lieu de cela, dans la Madone de Bruges, se référant délibérément aux formes hiératiques de l'iconographie byzantine et médiévale.

    LA  MADONE  DE  BRUGES

    Michel-Ange figure Jésus debout entre les genoux de sa mère et enveloppé dans sa robe, presque sans soutien, exprimant à la fois sa nature divine et humaine dans une traduction presque littérale de « né de la Vierge Marie » et « le Verbe fut fait chair ». Il est retenu légèrement par la main gauche de Marie et semble être sur le point de s'éloigner de sa mère et partir dans le monde. 

    LA  MADONE  DE  BRUGES

     Pendant ce temps, Marie ne tient pas son fils et ne le regarde même pas. Son regard vague regarde au loin comme si elle savait déjà ce que serait le destin de son fils.

    LA  MADONE  DE  BRUGES

    Presque grandeur nature, la Madone de Bruges a des similitudes certaines avec la Pietà (1499) de Michel-Ange, qui a été achevée peu de temps avant, principalement par le mouvement de la draperie et par son fini. Le long visage ovale de Marie rappelle aussi celui de la Pietà.

    LA  MADONE  DE  BRUGES

    La statue en marbre de la Madone de Bruges, réalisée par Michel-Ange entre 1501 et 1504, a la particularité d'être la seule sculpture de l'artiste à avoir quitté l'Italie de son vivant et d'être presque inconnue à Florence. Elle a été achetée pour 4 000 florins par Giovanni et Alessandro Moscheroni (Mouscron) membres d'une riche famille de marchands de tissus de Bruges, à l'époque une des villes commerciales les plus importantes d'Europe. Les lettres envoyées de Rome à son père par Michel-Ange donnent des instructions précises pour l'expédition.

    LA  MADONE  DE  BRUGES

    La sculpture a quitté deux fois Bruges : La première fois en 1794, les révolutionnaires français, qui avaient envahi les Pays-bas autrichiens, emportèrent la statue ainsi que d'autres œuvres d'art. La statue regagna Bruges après la défaite de Napoléon Ier en 1815. 

    LA  MADONE  DE  BRUGES

     La seconde fois en 1944 quand les soldats allemands au cours de la retraite emportèrent la statue camouflée dans un matelas dans un camion de la Croix-Rouge. Elle a été retrouvée en 1945 par les Monuments Men, dans une mine de sel à Altaussee en Autriche, avec de nombreuses autres œuvres d'art pillées dans toute l'Europe et ramenée de nouveau dans l'église Notre-Dame de Bruges où elle se trouve aujourd'hui.

    LA  MADONE  DE  BRUGES

     

    Elle est trés belle, mais elle ne m'a pas touché autant que la Piéta qui se trouve à Saint Pierre de Rome. Et je suis toujours étonnée qu'un artiste avec un bloc de marbre et un ciseau réalise des œuvres aussi belles.

    Passez un bonne fin de semaine. a bientôt.

     

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    L'église Notre-Dame de Bruges est un édifice religieux catholique de style gothique sis à Bruges en Belgique. Édifiée au XIIIe siècle et XIVe siècle, l'église possède une tour de 122 mètres de haut (sans compter la croix), dont la flèche à elle seule mesure 54 mètres, ce qui en fait un des plus hauts bâtiments en briques du monde.

    NOTRE  DAME  DE  BRUGES  ET  SES  TRESORS

    La construction de l'actuelle église Notre-Dame de Bruges (Vrouwekerk) commence xiiie siècle sur l'emplacement d'une église romane, au cœur historique de la ville de Bruges. Son architecture est composite, trois styles gothiques successifs peuvent y être distingués.

    NOTRE  DAME  DE  BRUGES  ET  SES  TRESORS

    Vers 1230 débute la construction des parties les plus anciennes de l'église actuelle, dans le style gothique scaldien, qui est marqué par l'utilisation de la pierre bleue de Tournai comme matériau principal. La façade occidentale notamment relève essentiellement de ce style, la pierre bleue constitue les parties nobles qui encadrent des moellons de grès plus grossier. Vers 1270 à 1280 environ la construction de l'église intègre le gothique rayonnant d’influence française, en s'inspirant du chœur de la cathédrale de Tournai précédemment construit dans ce style.

    NOTRE  DAME  DE  BRUGES  ET  SES  TRESORS

    C'est entre 1270 et 1340 que la partie la plus importante et massive de la haute tour est construite, en brique jaune (la couleur originelle de la brique est désormais visible depuis une récente restauration). Cette tour est typiquement flamande et représente un modèle pour de nombreux clochers des régions côtières de la Flandre. Ici elle est placée sur la nef collatérale nord. Vers le milieu du XVe siècle une flèche de 54 mètres de haut en brique rouge et pierre blanche est ajoutée à l'édifice, portant la hauteur totale de la tour de 115,5 mètres, ce qui en fait l'une des plus hautes constructions en brique du monde.

    NOTRE  DAME  DE  BRUGES  ET  SES  TRESORS

    Il n'y a pas de transition brusque car les éléments du gothique rayonnant et du gothique scaldien sont intégrés ensemble dans une partie de l'édifice. Ces nouvelles parties sont en brique et pierre. Plus tardivement l'église est continuée dans le style gothique brabançon, notamment pour les nefs latérales et le portail du Paradis.

    NOTRE  DAME  DE  BRUGES  ET  SES  TRESORS

    Notre dame de Bruges est un musée, la plus grande partie est visitable gratuitement, mais les trésors ne sont visitable que moyennant 8 euros, et cela les vaut bien.

    NOTRE  DAME  DE  BRUGES  ET  SES  TRESORS

    la nef, le musée et le choeur

    NOTRE  DAME  DE  BRUGES  ET  SES  TRESORS

    j'ai oublié quel os de saint se trouve dans cette main

    NOTRE  DAME  DE  BRUGES  ET  SES  TRESORS

    La chaire 

    NOTRE  DAME  DE  BRUGES  ET  SES  TRESORS

    Vitraux somptueux et Triptyque des primitifs flamants

    NOTRE  DAME  DE  BRUGES  ET  SES  TRESORS

     la transfiguration de Jésus 1505 Gérard David

     les panneaux latéraux sont plus récents que le panneau central. ils ont été peints en 1573  par Pieter Pourbus  sur commande du couple, Anselmus de Boodt et Johanna de Voet. Il les a représenté avec leurs enfants.

    NOTRE  DAME  DE  BRUGES  ET  SES  TRESORS

    La vierge des 7 douleurs  Adriaen  Isembraudt  1528 - 1535

    Cette œuvre fait partie d'un diptyque. L'autre moitié avec les portraits des commanditaires et de leurs enfants, est conservé au Musée des beaux Arts à Bruxelles

    NOTRE  DAME  DE  BRUGES  ET  SES  TRESORS

     

    La Cène  - Pieter Pourbus 1562

    Aprés la mort de Pourbus, cette œuvre fut restaurée de manière radicale par son élève Antoon Claeissens. Le visage des apôtres en ont particulièrement souffert.

    La visite n'est pas terminée. Je vais faire durer le plaisir. Des merveilles s'y cachent encore .....

     

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  • Il y a bien longtemps que je ne suis pas allée faire une balade au bord du Rhône, fleuve que j'ai côtoyé durant 75 ans. En cherchant des photos de Conques.... (2008) J'ai trouvé ces photos prisent à Vernaison (69) prés du stade des Joutes, sport qui ne se pratique plus guère au sud de Lyon.

    REFLETS  SUR  LE  RHONE  A  IRIGNY

     

    REFLETS  SUR  LE  RHONE  A  IRIGNY

     

    REFLETS  SUR  LE  RHONE  A  IRIGNY

     

    REFLETS  SUR  LE  RHONE  A  IRIGNY

     

     

    REFLETS  SUR  LE  RHONE  A  IRIGNY

     

    REFLETS  SUR  LE  RHONE  A  IRIGNY

     

    REFLETS  SUR  LE  RHONE  A  IRIGNY

     le Rhône, cette partie n'est pas navigable, elle est doublée par le canal après le barrage de Pierre Bénite. 

    Vous dirais je que le Rhône me manque ? pas vraiment. je n'ai plus envie de venir à Lyon, la ville est devenue une pétaudière pour les voitures. 

    Nous avons la Loire a quelques kilomètres (4) elle est paresseuse,  nous la voyons a peine couler.

    Bonne semaine a vous.

    je vous reparlerai de Bruges prochainement.

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  • Aprés la Flandre maritime, nous voici dans la Flandre belge. En ce qui concerne la Flandre zélandaise ce sera pour une autre fois. la ville de Bruges n'est pas trés loin de Dunkerque, environ 45 minutes d'autoroute. Il bruinait lorsque nous sommes partis, il pleuvait vraiment à notre arrivée. Mais à la guerre, comme à la guerre, nous voila parti. 

    L'important pour moi, était de voir la "Madone à l'enfant de Michel-Ange". Mais il y avait beaucoup d'endroits a découvrir dont le ne soupçonnais pas la richesse de la découverte.

    Il y a bien longtemps lors de mes lectures, j'avais entendu parler de Béguinage, je ne me souviens plus de l'ouvrage en question, car il y a fort longtemps de cela. Mais cette façon de vivre pour les femmes m'avait très intéressée.

    BRUGES  ET  SON  BEGUINAGE

    À l'origine, en 1225, un groupe de jeunes femmes sans ressources, qui avaient fondé une association pieuse de béguines, décida de s’installer près d’un cours d’eau, dans un endroit isolé appelé « La Vigne »note 1. Cet endroit, situé à l'extérieur de la ville, leur permettrait de gagner leur vie en travaillant la laine pour les tisserands. Avec leurs consœurs des autres villes flamandes, les béguines brugeoises ont bouleversé l'ordre moral de l’Église, révolutionné les mentalités et modifié le paysage de nombreuses villes de Flandre.

    BRUGES  ET  SON  BEGUINAGE

    La comtesse de Flandre Marguerite de Constantinople les a prises sous sa protection en 1245 et est intervenue pour obtenir de l'évêque de Tournai Gauthier de Marvis que l'enclos soit érigé en paroisse indépendante. Cette autonomie a été confortée par un privilège accordé par le roi Philippe le Bel, en vertu duquel le béguinage relevait désormais uniquement du tribunal royal. Par ailleurs, la dimension contemplative a été renforcée par une nouvelle règle de vie. En 1275, à la suite de la construction de la nouvelle muraille d'enceinte de Bruges, le béguinage s'est retrouvé au-dedans du périmètre de la ville.

    BRUGES  ET  SON  BEGUINAGE

    Avec la plupart des autres béguinages de Flandre, celui de Bruges est inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO. Son paisible enclos central planté d'arbres longilignes et bordé d'une trentaine de maisons béguinales (certaines datant du XVe siècle) est un des endroits les plus célèbres de la ville.

    BRUGES  ET  SON  BEGUINAGE

    Le patrimoine architectural du site comprend :

    un portail monumental, auquel mène un pont à dos d'âne daté de 1776. Ce pont, orné notamment d'une statue de sainte Élisabeth de Hongrie, patronne de plusieurs béguinages, est la principale voie d’accès à l'enclos.

    BRUGES  ET  SON  BEGUINAGE

    Une trentaine de maisons béguinales de couleur blanche, la plupart datées des XVIe au XVIIIe siècle, qui entourent une vaste pelouse plantée d'arbres. Près du portail d'entrée, une maisonnette, aménagée en musée, fait revivre la vie quotidienne des béguines. On peut y voir notamment quelques tableaux des XVIIe et XVIIIe siècles, un mobilier d'époque et les instruments du travail des béguines, en particulier la broderie de la dentelle.

    BRUGES  ET  SON  BEGUINAGE

    Les narcisses et les jonquilles jonchent la pelouse c'est un enchantement.

    BRUGES  ET  SON  BEGUINAGE

    l'église Sainte-Élisabeth de style gothique à l’origine, qui doit son aspect actuel aux remaniements effectués vers 1700. Le mobilier, dont les stalles, est en grande partie de style baroque et date du XVIIe siècle, mais l'église garde quelques objets de l'époque gothique, notamment des statues de la madone.

    BRUGES  ET  SON  BEGUINAGE

     

    la maison de la Grande Dame (supérieure de la communauté), immédiatement reconnaissable car plus vaste et plus élaborée dans son architecture, datant du XVIIe siècle. Elle est flanquée d’une petite chapelle plus ancienne (XVe siècle). La maison attenante, qui faisait autrefois office d'infirmerie, fait partie du même complexe de bâtiments. À proximité, un ensemble de six maisonnettes alignées plus petites (le Dopsconvent) était réservé aux béguines financièrement démunies.

    BRUGES  ET  SON  BEGUINAGE

    Nous sortons par le petit pont pour repartir le long du canal, je ne saurai vous dire ce qu'est ce grand bâtiment de briques. Mais c'est là que l'on peut trouver des cabriolets tiré par des chevaux afin de visiter la ville.

    Je suis repartie sur la pointe des pieds afin de ne pas gêner par ma présence ces dames béguines.

    la suite de Bruges bientôt....

     

    PS : surtout ne me parlez pas de chocolat, Bruges vaut mieux que cela !

     

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  • Nous étions plein d'espoir ce jeudi 30 mars en quittant Civens à 6 heures du matin, afin de rejoindre au Faubourg de Cassel (59) le gite que nous avions réservé. Un accident sur l'autoroute du nord nous a fait dévier de notre parcours, nous avons du passer par Amiens..... etc....etc.... Au fur et à mesure que nous montions au nord, le froid et la pluie nous accompagnaient.  Arrivés a 17h 30 . Gite de France pour 2 personnes, confortable, rien ne manquait. Il y faisait chaud.

    Prévisions pour la semaine : la côte de Gravelines à la frontière belge, Le coeur de Flandre et ses jolis villages,  Bruges, Gand, et point d'orges Le keukenoff au Pays Bas. Et entre temps, recherches généalogiques pour RD dont la famille est issue de la Flandre maritime.

    BRUGES -  LA VENISE DU NORD

    Notre plage préférée Malo les bains

    BRUGES -  LA VENISE DU NORD

    le front de mer est superbe avec ses maisons style "belle époque"

    vite, nous marchons jusqu'à notre cantine "Le Maloin" ou nous dégustons les célèbres "Moules/frites"

    BRUGES -  LA VENISE DU NORD

    nous découvrons ces cabines qui attendent les baigneurs 

    BRUGES -  LA VENISE DU NORD

     

    et d'autres, moins luxueuses

    BRUGES -  LA VENISE DU NORD

    le bord de mer du coté de Malo

    BRUGES -  LA VENISE DU NORD

    au loin le port de Dunkerque.

    A suivre : 2ème jour Bruges

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    Avant de partir demain matin à l'aube, voici quelques fleurs de mon jardin, je gage que ce sont les mêmes que chez vous. le printemps est universel.

    DU BLEU, DU ROSE, DU JAUNE, LES PROMESSES DU PRINTEMPS

     

    DU BLEU, DU ROSE, DU JAUNE, LES PROMESSES DU PRINTEMPS

     

    DU BLEU, DU ROSE, DU JAUNE, LES PROMESSES DU PRINTEMPS

     

    DU BLEU, DU ROSE, DU JAUNE, LES PROMESSES DU PRINTEMPS

     

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    DU BLEU, DU ROSE, DU JAUNE, LES PROMESSES DU PRINTEMPS

     

    DU BLEU, DU ROSE, DU JAUNE, LES PROMESSES DU PRINTEMPS

     

    DU BLEU, DU ROSE, DU JAUNE, LES PROMESSES DU PRINTEMPS

     

    DU BLEU, DU ROSE, DU JAUNE, LES PROMESSES DU PRINTEMPS

     

    DU BLEU, DU ROSE, DU JAUNE, LES PROMESSES DU PRINTEMPS

     

    DU BLEU, DU ROSE, DU JAUNE, LES PROMESSES DU PRINTEMPS

     

    Passez tous un bonne semaine, nous rentrons le 6 avril.

    a Bientôt

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  • QUELLE SERA LA LONGUEUR DE LA PROCHAINE.......

    Bonjour mes Aminautes, je vous ai délaissé ces derniers temps, je préparais mon 80ème anniversaire. La fête est finie, ce fut une folle journée.

    j'ai été bien fleurie. 

    UNE NOUVELLE  PAGE  SE  TOURNE......

     

    UNE NOUVELLE  PAGE  SE  TOURNE......

     

    UNE NOUVELLE  PAGE  SE  TOURNE......

     

    UNE NOUVELLE  PAGE  SE  TOURNE......

     

    UNE NOUVELLE  PAGE  SE  TOURNE......

     

    le temps de ma refaire une santé, et je repars..... pour le Keukenhof

    a bientôt

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  • Le château de Couches est situé sur la commune de Couches en Saône-et-Loire, en contrebas de la ville, sur un replat qui surplombe la vallée de la Creuse. Il fait partie des anciennes forteresses du duché de Bourgogne et permettait notamment de protéger la route menant de Paris à Chalon en passant par Autun.

    LE  CHATEAUX  DE  COUCHES

    Le château de Couches, dit de Marguerite de Bourgogne, est un ensemble inscrit au titre des monuments historiques français.

    LE  CHATEAUX  DE  COUCHES

     

    Le château occupe un vaste quadrilatère encore ceint de murailles arasées à hauteur d'appui sur trois côtés. À l'angle sud-est, se dresse une haute tour vraisemblablement construite au XIIe siècle et qui contrôlait l'accès primitif de la forteresse.

    LE  CHATEAUX  DE  COUCHES

     

    Le corps du logis du chateau de Couches 

    LE  CHATEAUX  DE  COUCHES

     

    on peut visiter la tour

    LE  CHATEAUX  DE  COUCHES

     À l'angle sud-est, se dresse une haute tour vraisemblablement construite au XIIe siècle et qui contrôlait l'accès primitif de la forteresse.

    LE  CHATEAUX  DE  COUCHES

    Entre les deux tours rondes du xiiie siècle, se trouve la chapelle, de style gothique flamboyant, construite en 1460 par Claude de Montagu, à l'emplacement d'un petit sanctuaire .

    LE  CHATEAUX  DE  COUCHES

    Le château est une ancienne forteresse des ducs de Bourgogne remontant au XIème siècle. Exerçant  une fonction de protection de la route entre Paris et Chalon-sur-Saône, le château subit  au fil des siècles de nombreuses transformations, mais son caractère défensif reste intact. Cette place forte domine la route et la campagne environnante du haut de ses tours crénelées et de son donjon. A l’intérieur, on visite la chapelle gothique flamboyant, le logis, la tour de justice et surtout d’impressionnants souterrains. 

    LE  CHATEAUX  DE  COUCHES

    Le Château de Couches est dit de Marguerite de Bourgogne. Petite fille du roi Saint Louis et fille du Duc de Bourgogne, elle passa une partie de sa jeunesse en ce lieu. Son mariage avec le futur Louis X le Hutin, fait d’elle une reine de France mais convaincue d’adultère, elle est enfermée dans la forteresse de Château Gaillard en Normandie. La Légende prétend qu’après la mort de son royal époux, des négociations secrètes entre la couronne et le puissant duché de Bourgogne lui auraient permis de finir ses jours au château de Couches.

    LE  CHATEAUX  DE  COUCHES

    l'arrière du logis dont je ne sais pas grand chose

    LE  CHATEAUX  DE  COUCHES

    En 1844, le comte Odet-Louis-Joseph de Montagu rachète le château qui tombait en ruine. Il entreprend de grands travaux de réfection et les bâtiments d'habitation sont reconstruits en style néo-gothique.

    LE  CHATEAUX  DE  COUCHES

    vue de la route la tour

    La couverture du corps de logis récemment restaurée conformément aux toutes premières photographies existantes du lieu est constituée de tuiles plates vernissées. Sans motif, ces tuiles de couleur jaune, verte, rouge-orangé et brun foncé offre un ensemble des plus esthétiques particulièrement propice à la réalisation de belles photographies plongeantes sur les vignes du clos que borde l'ancienne voie romaine reliant Autun à Chalon-sur-Saone.

    LE  CHATEAUX  DE  COUCHES

    on visite la chapelle et la salle d'armes du château médiéval

    LE  CHATEAUX  DE  COUCHES

    la chapelle du XIIIe siècle

    LE  CHATEAUX  DE  COUCHES

     

     

    LE  CHATEAUX  DE  COUCHES

    l'intérieur de la tour

    LE  CHATEAUX  DE  COUCHES

    En décembre 2009, le couple Poelaert fait l'acquisition du château et lance un programme de rénovation et de mise en valeur.

    Un manoir en prolongement du bassin aux cygnes en contrebas du logis confère à l'ensemble un bel équilibre et les anciennes écuries reconverties en restaurant et chambres d'hôtes permettent de profiter d'un séjour de rêve en plein coeur du triangle Beaune-Autun-Chalon, bassin fertile en grandes appellations et bâtis historiques.

    C'est un ensemble touristique de belles prestations. Apportez la carte bleue.

    a bientot....

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  • Une découverte en Bourgogne, la Cote d'Or a de nombreux vieux village à visiter

    Nous étions un matin, en Novembre et ce village n'était pas très accueillant, je gage qu'en Juillet et Aout, il devait être plus animé, mais il nous convenait tout à fait pour le découvrir dans son jus.

    La commune a été reçue membre, pour son vieux bourg, de l'association des Plus Beaux Villages de France, et le label officiel de « Site remarquable du goût » lui a été décerné en tant que lieu exclusif de fabrication des « Anis de Flavigny ».

    FLAVIGNY  SUR  OZERAIN

     

    Porte du bourg, ancien pont levis XIVe siècle

    Au cœur de l'Auxois, la cité médiévale de Flavigny-sur-Ozerain est située sur un éperon rocheux. Flavigny fait partie de la communauté de communes Pays d'Alesia et de la Seine.

    FLAVIGNY  SUR  OZERAIN

    Tour de guette XVe siècle

    FLAVIGNY  SUR  OZERAIN

    En 52 avant J-C, le chef gaulois Vercingétorix dirige la rébellion et conduit une armée contre César. Vercingétorix se replie sur le mont Auxois et César établit des lignes de défense tout autour de l'oppidum, et défait les armées gauloises. Il installe l'un de ses campements militaires sur la colline de Flavigny.

    FLAVIGNY  SUR  OZERAIN

    Après le siège d'Alésia (oppidum situé alors sur une colline voisine) et le départ des armées romaines, le général de Jules César et vétéran romain Flavinius se voit offrir une partie de cette terre formée de la colline où sera bâtie peu après la cité de Flavianiacum, aujourd'hui commune de Flavigny-sur-Ozerain.

    FLAVIGNY  SUR  OZERAIN

     

    immeuble du XIIIe siècle, partagé en 2 au XVe siècle

    FLAVIGNY  SUR  OZERAIN

    un autre porte du village qui donne sur la campagne

    FLAVIGNY  SUR  OZERAIN

    Maison au Loup  XIIIe siècle

    FLAVIGNY  SUR  OZERAIN

    Le roi de France Philippe Auguste convoque le duc Eudes III à sa cour à Vincennes en novembre 1198. Il lui fait tenir serment de ne jamais contracter alliance avec son ennemi Richard Cœur de Lion, ni même à se marier dans son entourage ou par sa médiation. 

    FLAVIGNY  SUR  OZERAIN

     

    Satisfait de l’assurance que lui donne le duc, il lui offre en donation immédiate les droits qu’il détient sur l’abbaye et la cité de Flavigny devenus ainsi propriété directe des ducs de Bourgogne.

    FLAVIGNY  SUR  OZERAIN

     

    Maison au Donataire XVe XVIe siècle

    FLAVIGNY  SUR  OZERAIN

    En 1590, Henri IV crée à Flavigny un Parlement rival de celui du Parlement de Dijon qui ne le reconnaît pas pour roi. Ainsi se rendent à Flavigny les parlementaires qui lui sont fidèles.

    FLAVIGNY  SUR  OZERAIN

    Le village tient aussi son origine de l'ancienne abbaye bénédictine de Flavigny fondée en 719 par Wideradus, fils du chef burgonde Corbon (peuple germano-scandinave), puis rénovée au XVe siècle par l'archevêque de Besançon Quentin Ménard, natif du lieu. La règle bénédictine écrite par saint Benoît de Nursie au VIe siècle organise la vie quotidienne des moines ; elle rythme leur temps entre la prière, le travail manuel et le travail intellectuel.

    FLAVIGNY  SUR  OZERAIN

     

    Charles II le Chauve nomme Egil de Prüm abbé de Favigny en 860. Il est en contact avec Loup de Ferrières et Raban Maur de Fulda. D'après Hugues de Flavigny, le 22 mars 864, il procède à la translation des reliques de sainte Reine, depuis Alise-Sainte-Reine vers la crypte de l'abbatiale où se trouvaient déjà les reliques de saint Prix. C'est de cette époque que date la partie la plus ancienne de l'abbatiale, la crypte carolingienne.

     

    FLAVIGNY  SUR  OZERAIN

    Soumise à la règle de saint Benoît de Nursie, sa charte de fondation est approuvée en 745 au concile d'Autun. Bénéficiant de la protection des rois carolingiens, elle va connaître à ses débuts une période florissante.

    FLAVIGNY  SUR  OZERAIN

    Crypte carolingienne du VIIIe siècle

    La crypte Sainte-Reine fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques depuis le 24 janvier 1906, remplacé par un classement en date du 13 septembre 2013 protégeant la crypte et les vestiges enfouis, classement modifié le 27 février 2014. la crypte étant fermée, j'ai prise cette photo a travers la grille.

    FLAVIGNY  SUR  OZERAIN

    Depuis 1591, Flavigny est le lieu de fabrication des Anis de Flavigny. Ce sont des dragées contenant en leur cœur une graine d'anis. Fabriqués simplement avec du sucre, une graine d'anis et des arômes naturels, les Anis sont déclinés en plusieurs arômes naturels : l'anis, la violette, la menthe, le citron, la réglisse, la rose, la fleur d'oranger, le cassis, le gingembre, la mandarine. Les dragéistes successifs sont fidèles à la même recette depuis plus de quatre siècles et les Anis sont toujours fabriqués à l'abbaye Saint-Pierre. 

    FLAVIGNY  SUR  OZERAIN

     

    la fabrique des Anis de Flavigny

    Situé en contrebas du village, le domaine viticole de Flavigny est très ancien. Il était déjà renommé en 741 et sa superficie atteignait 480 hectares en 1820, mais le phylloxera et différents facteurs économiques le font disparaître à la fin du xixe siècle. À partir de 1994, le vignoble est replanté et les bâtiments d'une ancienne dépendance monastique sont transformés en conséquence. Celui-ci prend le nom de Flavigny-Alésia, pour valoriser la proximité du site présumé de la bataille d'Alésia, à Alise-Sainte-Reine. 

    Ce village doit être bien plus charmant à la belle saison, mais justement les maisons de pierres anciennes ont d'autant plus de cachet pour moi dans leur grande sobriété.

     a bientôt....

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  • Dans moins d'un mois, ce sera le printemps. Je sens que la végétation se réveille. Allons donc faire un tour dans mes  jardins passés.

    SI  ON  ALLAIT   AUX   JARDINS

     

    SI  ON  ALLAIT   AUX   JARDINS

     

    SI  ON  ALLAIT   AUX   JARDINS

     

    SI  ON  ALLAIT   AUX   JARDINS

     

    SI  ON  ALLAIT   AUX   JARDINS

     

    SI  ON  ALLAIT   AUX   JARDINS

     

    SI  ON  ALLAIT   AUX   JARDINS

     

    SI  ON  ALLAIT   AUX   JARDINS

     

    SI  ON  ALLAIT   AUX   JARDINS

     

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    SI  ON  ALLAIT   AUX   JARDINS

     

    SI  ON  ALLAIT   AUX   JARDINS

     

    SI  ON  ALLAIT   AUX   JARDINS

     

     

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    SI  ON  ALLAIT   AUX   JARDINS

     

    SI  ON  ALLAIT   AUX   JARDINS

     

     

    SI  ON  ALLAIT   AUX   JARDINS

     

    Burdignes (Loire)  mon jardin de 1997 à 2005

    Mon plus beau jardin. Je l'avais créé entièrement .

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  • Dijon est une commune française, préfecture du département de la Côte-d'Or et chef-lieu de la région Bourgogne-Franche-Comté. Elle se situe entre le bassin parisien et le sillon rhodanien, sur l'axe Paris-Lyon-Méditerranée, à 310 kilomètres au sud-est de Paris et 190 kilomètres au nord de Lyon.

    Héritière d'un riche patrimoine historique et architectural, Dijon est une cité touristique dont l'attrait est renforcé par la réputation gastronomique de la région. Le centre historique de la ville est la seconde composante des climats du vignoble de Bourgogne, inscrits depuis le 4 juillet 2015 au patrimoine mondial de l'UNESCO

    DIJON  -  UN  TOUR   EN  VILLE

    Nous pouvons découvrir dans cette ville nombre de maisons à colombages ou médiévales

    DIJON  -  UN  TOUR   EN  VILLE

    Rue des ducs de Bourgogne

    DIJON  -  UN  TOUR   EN  VILLE

    L'hôtel Aubriot est un hôtel particulier du XIIIe siècle avec une toiture en tuile vernissée de Bourgogne, accolé à la Maison Maillard, au 40, rue des Forges à Dijon. La cave voutée sur piliers de la maison est inscrite au titre des monuments historiques par arrêté du 30 novembre 2009 puis remplacé par un arrêté classement le 16 août 2011.

    DIJON  -  UN  TOUR   EN  VILLE

    Cet hôtel particulier est construit en 1561 pour Jean Maillard, maire de Dijon de 1560 à 1561, avec une remarquable façade richement sculptée. Le niveau supérieur de la façade et la façade de la cour intérieure sont attribués à l'ébéniste et architecte comtois Hugues Sambin (1520-1601).

    Au début du XXe siècle, le rez-de-chaussée a été percé pour l’installation du coffrage en bois d'une boutique.

    DIJON  -  UN  TOUR   EN  VILLE

    L'Hôtel Morel Sauvegrain, ancien hôtel de Rochefort, est un hôtel particulier de la ville de Dijon, en France, situé 52-54-56 rue des Forges, dans son secteur sauvegardé.

    Il a été construit au milieu du XVe siècle par Jean Morel, échevin et capitaine de la ville de Dijon et sa femme, Simone Sauvegrain issue d'une famille influente à la cour ducale au XVe siècle. Cette dernière était la nourrice de Charles le Téméraire en 1433. Leur fils Pierre Morel eut la succession de cet hôtel.

    DIJON  -  UN  TOUR   EN  VILLE

    Rue François Rude 

    DIJON  -  UN  TOUR   EN  VILLE

    L'Hôtel des Godrans ou Hôtel Godran est un hôtel particulier du XVe siècle avec toiture en tuile vernissée de Bourgogne à Dijon. L'hôtel est inscrit aux monuments historiques depuis le 13 janvier 1947 et la toiture est inscrite depuis le 28 octobre 1941.

    DIJON  -  UN  TOUR   EN  VILLE

    j'ai beaucoup aimé le mur végétalisé nous étions en octobre 

    DIJON  -  UN  TOUR   EN  VILLE

    Au XVIe siècle cet hôtel particulier aurait appartenu à Jacques Godran (deuxième président du Parlement de Dijon en 1537).

    DIJON  -  UN  TOUR   EN  VILLE

     C'est le fils de Jacques Godran; Odinet Godran (président du parlement de Bourgogne) qui fonde en 1580 le Collège des Godrans.

    DIJON  -  UN  TOUR   EN  VILLE

     La maison aux trois visages est une maison à colombages du XVe siècle de Dijon, à l'angle 54, 56 rue de la Liberté et 1 rue Bossuet. Elle est classée aux monuments historiques depuis le 3 février 1971.

    DIJON  -  UN  TOUR   EN  VILLE

     Cette maison divisée en trois parties et composée de trois pignons accolés est construite entre 1450-1470, elle fut habitée par les moines des Chartreux.

    DIJON  -  UN  TOUR   EN  VILLE

    On peut noter que ces maisons sont trés bien restaurées 

    DIJON  -  UN  TOUR   EN  VILLE

     

    je ne vous ai pas parlé de la moutarde de Dijon, elle est vendue au poids de l'or.

     

    J'espère vous avoir donner envie de venir en Bourgogne, Il y a beaucoup d'endroits à visiter et je ne parle pas du vin qui est pour moi le meilleur au monde. Aie ! aie ! aie ! ne me tapez pas sur la tête.

    L'histoire des ducs de Bourgogne est passionnante. 

    A bientôt .....

     

     

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  • Un peut de changement, nous retournerons à Rome un peu plus tard.

    En Novembre 2022, nous sommes repartis vers le Bourgogne que nous aimons tant. Dijon est l'une de nos principales haltes, et il y a beaucoup a voir.

    Tout d'abord, le Palais des Ducs et des Etats de Bourgogne.

    Le palais fut l'un des sièges des souverains de l'État bourguignon, les ducs de Bourgogne. Classé au titre des monuments historiques par la liste de 1862 et par arrêté de 1926, il abrite aujourd'hui l'hôtel de ville de Dijon et le musée des beaux-arts de Dijon.

    DIJON  -  CAPITALE DE LA BOURGOGNE

     le Musée, qui est comme tout le monde le sait est fermé le Mardi.

    De deux choses l'une, ou je ne le savais pas, mais plutôt, je ne savais pas que nous étions un mardi 

    (Alzheimer, fiches moi la paix)

    DIJON  -  CAPITALE DE LA BOURGOGNE

    Le palais des ducs et des états de Bourgogne à Dijon en Côte-d'Or est un ensemble architectural comprenant plusieurs parties imbriquées : la plus ancienne est le palais ducal des XIVe et XVe siècles, de style gothique, qui comprend encore un logis (bien visible depuis la place des Ducs), les cuisines ducales (cour de Bar) et deux tours : la tour de la terrasse, ou tour Philippe le Bon et la tour de Bar. 

    DIJON  -  CAPITALE DE LA BOURGOGNE

    La plus grande partie des bâtiments visibles aujourd'hui a cependant été bâtie aux XVIIe et surtout XVIIIe siècles, dans un style classique, avec le dessin de la place royale, aujourd'hui place de la Libération. Enfin, la façade du musée des Beaux-Arts, sur la place de la Sainte-Chapelle, a été élevée au XIXe siècle à l'emplacement de la Sainte-Chapelle de Dijon détruite en 1802. Cet ensemble, dans un remarquable état de conservation, témoigne de presque un millénaire de vie politique à Dijon.

    DIJON  -  CAPITALE DE LA BOURGOGNE

     Le somptueux palais des ducs de Bourgogne est entièrement reconstruit à partir de 1365 et à partir du vieux château ducal avec la tour de Bar au cœur de Dijon, capitale du duché de Bourgogne, par le premier duc de Bourgogne de la maison de Valois, le prince et duc Philippe II de Bourgogne dit Philippe le Hardi, fils du roi Jean II et ses trois successeurs : façade flamboyante, logis ducal de 1448 à 1455, grande salle des festins et cuisine ducale de 30 cuisiniers en 1433.

    DIJON  -  CAPITALE DE LA BOURGOGNE

     Originellement appelée la tour de la terrasse, la tour Philippe le Bon, haute de 46 m, domine encore aujourd'hui, tout le centre ville de Dijon. Elle représente l'autorité ducale de Philippe le Bon, qui la fit construire vers 1460. Elle a la forme d'un trapèze légèrement courbe dans sa façade Nord. Ces derniers étages, ont des encorbellements et des fenêtres et sont aménagées en appartement. Le dernier étage en particulier est très soigné, avec une cheminée monumentale, et de belles fenêtres. L'escalier est richement décoré de motifs en branche de vigne, feuilles d'acanthe, escargots et des emblèmes du duc, le briquet et le silex. L'ensemble se termine par une colonne hélicoïdale ornée de très fines nervures, dans une voûte à ogives.

    DIJON  -  CAPITALE DE LA BOURGOGNE

     Philippe II de Bourgogne dit Philippe le Hardi (1342-1404), fils du roi Jean II

    Jean Ier de Bourgogne dit Jean sans Peur (1371-1419)

    Philippe III de Bourgogne dit Philippe le Bon (1396-1467)

    Charles Ier de Bourgogne dit Charles le Téméraire (1433-1477)

    DIJON  -  CAPITALE DE LA BOURGOGNE

     La Sainte-Chapelle de Dijon, devient par la décision de Philippe le Bon à Rethel en janvier 1432 le « lieu, chapitre et collège » de l'ordre de la Toison d'or. Il y organisa le chapitre de 1433 et fonda une messe solennelle et quotidienne dite par un chapitre de vingt-quatre chanoines, du même nombre que les chevaliers de l'Ordre. Cette messe sera célébrée jusqu'en 1789.

    DIJON  -  CAPITALE DE LA BOURGOGNE

    La grande salle du palais, dite salle des gardes depuis le XVIIIe siècle, se trouve au premier étage du logis ducal. Elle fait 18 m de long, 9 m de large et 9 m de haut. C'était le cadre des grandes fêtes de la cour de Bourgogne. Elle possède une tribune pour les musiciens et une cheminée monumentale couverte d'une hotte verticale avec remplages flamboyants réalisés par Jean Dangers en 1504 après l'incendie qui a ravagé le palais en 1503. La salle a été reconstruite pour la visite du roi Henri II, en 1548 et communique avec la tour de bar et les appartements du premier étage. 

    DIJON  -  CAPITALE DE LA BOURGOGNE

     À la mort de Charles le Téméraire en 1477, sa fille Marie de Bourgogne apporte l'Ordre à son époux Maximilien d’Autriche, et la chapelle de l'Ordre est transférée au palais du Coudenberg à Bruxelles. En 1794, l'ensemble du trésor de l'Ordre est conservé dans la salle du Trésor, la Schatzkammer de Vienne.

    La Sainte-Chapelle fut détruite en 1802, pour construire le théâtre.

    DIJON  -  CAPITALE DE LA BOURGOGNE

     Philippe le Hardi entreprit la rénovation du palais des ducs capétiens dès son arrivée à Dijon, et fit construire la tour Neuve (1365) par Belin de Comblanchien. Cette tour résidentielle de trois étages est pourvue de vastes salles équipées de grandes cheminées. Le rez-de-chaussée aux clefs de voûte sculptées, servait de salle capitulaire pour la Sainte-Chapelle. Elle servit de prison au roi René d'Anjou, duc de Bar et de Lorraine. 

    DIJON  -  CAPITALE DE LA BOURGOGNE

    Le roi René fut fait prisonnier par Antoine de Toulongeon à la bataille de Bulgnéville, le 21 juillet 1431. Il fut retenu par Philippe le Bon jusqu'au 1er mai 1432. Ayant laissé ses deux jeunes fils comme otages à Dijon pendant son élargissement, il se constitua prisonnier en 1435, et, devenu duc d'Anjou, comte de Provence, roi de Naples et de Sicile, demeura jusqu'au 8 novembre 1436 au second étage de cette tour, qui prit ensuite le nom de tour de Bar. 

    DIJON  -  CAPITALE DE LA BOURGOGNE

    À la suite de la mort de Charles le Téméraire, le Palais des ducs devint « Logis du Roi », avec l'annexion de la partie française de l'État bourguignon au domaine royal par le roi Louis XI entérinée par le traité d'Arras, le 23 décembre 1482.

    DIJON  -  CAPITALE DE LA BOURGOGNE

    Le palais servit de résidence aux gouverneurs de la province, et la plupart des rois de France y séjournèrent lors de leur passage en Bourgogne. Il reçut à partir de 1679 les états de Bourgogne.

    DIJON  -  CAPITALE DE LA BOURGOGNE

    Le télégraphe Chappe est installé dans la tour Philippe le Bon qui devient la station no 36 de la ligne Paris-Lyon puis Dijon-Besançon. On perce une lucarne au sixième étage pour installer les mécanismes d'un « télégraphe à cadran », comme une horloge plaquée sur le mur repeint en blanc, de 1835 à 1852. Les directeurs du télégraphe sont des notables logés au second étage de l'hôtel de ville. 

    DIJON  -  CAPITALE DE LA BOURGOGNE

    Les cuisines ont été reconstruites par Philippe le Bon, en 1433. C'est une grande salle carrée de 12 m de côté, dont les 3 faces sont d'immenses cheminées doubles, portées par huit colonnes. Les fumées sont évacuées les murs en ogive donnant sur une clef de voûte à jour. Le quatrième mur est ouvert par de larges fenêtres. Elle était prolongée par un autre bâtiment regroupant les réserves, la paneterie, la pâtisserie et une cour avec un puits, toujours en place

     DIJON  -  CAPITALE DE LA BOURGOGNE

     

    Cette partie a été détruite en 1853, mais donne une idée de l'importance centrale des cuisines dans la volonté des ducs d'organiser d'immenses festins, et des fêtes majestueuses au palais. Ces cuisines appartiennent à la famille dites « à cheminée de plan centré ». On connait celles de Montreuil-Bellay, celles du château d'Angers détruites au début du XIXe siècle, celles de Saumur représentées dans les Très Riches Heures du duc de Berry, celles de Château-Thierry. 

    Première visite à Dijon, ville de Cote d'Or qui m'a conquise.  Nous y retournerons trés certainement, et pas un mardi afin de visiter le musée et les intérieurs. l'Histoire des ducs de Bourgogne et des rois de France sont complètement imbriquée, et elle m'a toujours passionnée.

     

    a Bientôt ....

     

     

     

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  • Le Forum de César (en latin : Forum Iulium ou Forum Caesaris), construit par Jules César vers le milieu du Ier siècle av. J.-C., est le premier des forums impériaux de Rome.

    À l'origine, la nouvelle place est conçue afin d'agrandir le Forum Romain, centre politique, administratif et religieux de Rome, et permettre ainsi d'y transférer une partie des activités qui s'y déroulent. Mais très vite, le nouveau forum se détache de l'ancien forum et devient un monument distinct dont Jules César se sert à des fins idéologiques. Le forum est un des seuls projets d'urbanisme initiés par Jules César que ce dernier a pu inaugurer de son vivant, en 46 av. J.-C..

    LE  FORUM  DE  CESAR

    Après l'édification du forum de César décidé par Jules César et terminé par son fils adoptif Auguste, ce dernier décide de la construction d'un deuxième forum en 42 av. J.-C. peu avant la bataille de Philippes pour une inauguration en 2 av. jc. Le principal objectif d'Auguste est de faire de ce nouveau forum un lieu de réunion des sénateurs et des négociations de paix.

    LE  FORUM  DE  CESAR

    J'ai longtemps parlé à César à propos de Vercingétorix, il ne m'a pas répondu !!!!

    Entre le XIIe et le IXe siècle av. J.-C., avant la fondation de Rome, la zone où est construit le forum de César sert de nécropole comme en témoignent les tombes mises au jour lors de récentes fouilles.

    LE  FORUM  DE  CESAR

    Jules César a comme projet un réaménagement complet de Rome comme l'évoque Suétone dans sa Vie des douze Césars. Ce projet prévoit un détournement du Tibre depuis le pont Milvius, d'aménager le champ de Mars et de déplacer les fonctions de ce dernier sur l'ager vaticanus. Le plan d'ensemble est confié à un architecte originaire d'Athènes. Ce projet gigantesque paraît peu réalisable et l'assassinat de son initiateur en 44 av. J.-C. va y mettre un terme. Le champ de Mars, le Transtévère et les mandres du Tibre ne seront pas aménagés. Le butin provenant la guerre des Gaules permet de commencer une partie du projet dès 54 av. J.-C. avec la restauration de la Basilique Æmilia, ainsi que la construction des Saepta Julia et d'un nouveau forum.

    LE  FORUM  DE  CESAR

    Vestiges du forum, le temple de Vénus Genitrix, 

    LE  FORUM  DE  CESAR

     

     le portique sud-ouest, sa double colonnade et la rangée de tabernae en arrière-plan.

    Le forum est construit non loin du Forum Romain, dans l'espace disponible entre la Curie et les pentes de l'Arx, celles du Quirinal et celles de l'ensellement qui joint ces deux collines. Il s'étend depuis l'Argilète jusqu'à l'Atrium Libertatis, longé sur le côté sud par le Clivus Lautamiarum, connu sous le nom de Clivus Argentarius depuis le Moyen Âge, qui le sépare des pentes de l'Arx.

    LE  FORUM  DE  CESAR

     

    Derrière le forum de César nous découvrons le Forum romain qui  a été construit avant les forums impériaux.

    Je vous en parlerai dans un autre article.

    A bientôt

     

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  •  

    Le forum de Nerva, en latin Forum Nervae, ou encore forum transitorium, est un des forums impériaux de Rome, l'avant-dernier construit à la fin du Ier siècle après celui de César, d'Auguste, de Vespasien et avant celui de Trajan.

    il ne reste de ce forum que le temple de Minerve

     LES  FORUMS  IMPERIAUX - NERVA ET FORUM DE LA PAIX

    Avant que des travaux ne soient entrepris, l'emplacement était un marché consacré à la librairie et à la cordonnerie. En 85, Domitien en confie la réalisation à l'architecte Rabirius, qui a déjà bâti la Domus Augustana pour lui. Le forum est achevé sous le règne de Nerva et inauguré en 97. Au IIIe siècle, Sévère Alexandre le fait embellir. Après la chute de l'Empire romain, le forum est abandonné, puis devient un quartier résidentiel au IXe siècle. 

    LES  FORUMS  IMPERIAUX - NERVA ET FORUM DE LA PAIX

     Situé sur le Forum de Nerva, le Temple de Minerve fut construit par Domitien pour honorer cette déesse protectrice du foyer, qu'il vénérait tout particulièrement et dont il prétendait être le fils.

    Hexastyle et prostyle, le Temple de Minerve, assez bien conservé jusqu’au début du XVIIe siècle, fut démantelé par le pape Paul V en 1606 : les colonnes et les corniches furent utilisées pour la construction de la fontaine dell’Acqua Paola sur le Janicule.

     LES  FORUMS  IMPERIAUX - NERVA ET FORUM DE LA PAIX

    Nerva, en entier Nerva César Auguste, de son nom original Marcus Cocceius Nerva, (né vers 30 de NOTRE ÈRE - mort fin janvier 98), empereur romain du 18 septembre 96 à janvier 98, le premier d’une succession de souverains traditionnellement connus sous le nom de Cinq bons empereurs.

    Membre d’une famille sénatoriale distinguée, Nerva était parent par alliance de la maison julio-claudienne et avait été deux fois consul quand, à l’assassinat de l’empereur Domitien, il devint empereur. Un certain nombre d’hommes d’État âgés sont sortis de leur retraite pour l’aider à gouverner l’empire. La clé de voûte du régime de Nerva était un renoncement habilement propagandé aux moyens terroristes par lesquels Domitien avait imposé sa tyrannie. 

     

    LE FORUM DE LA PAIX

    LES  FORUMS  IMPERIAUX - NERVA ET FORUM DE LA PAIX

    Le forum de la Paix est le troisième des forums impériaux. Le terme « paix » n'avait pas la même signification que celle qu'il peut avoir au XXIe siècle ; il s'agissait de la « paix imposée par l'empereur de Rome » ou Pax Romana éventuellement imposée par les armes. Vespasien (69-79, Imperator Cæsar Vespasianus Augustus) l'avait d'ailleurs fait construire, entre 71 et 75, pour commémorer sa victoire sur les Juifs de Judée. 

    LES  FORUMS  IMPERIAUX - NERVA ET FORUM DE LA PAIX

     Il s'agit d'un ensemble monumental de 145 m sur 85 m, entouré d'un mur d'enceinte sur trois côtés et d'un grand portique à colonnes sur le quatrième côté. Il a été construit à l'est du forum de Nerva, à l'emplacement de l'ancien macellum incendié en 64.

    LES  FORUMS  IMPERIAUX - NERVA ET FORUM DE LA PAIX

    Il n'en reste pas grand chose, c'est pour cela que je vous inclus la photo du panneau descriptif. Désolé, c'est en italien et en  anglais.

     Il s'agit d'un ensemble monumental de 145 m sur 85 m, entouré d'un mur d'enceinte sur trois côtés et d'un grand portique à colonnes sur le quatrième côté. Il a été construit à l'est du forum de Nerva, à l'emplacement de l'ancien macellum incendié en 64.

    LES  FORUMS  IMPERIAUX - NERVA ET FORUM DE LA PAIX

     Sur le site du forum de la Paix on pouvait trouver :

    Le temple de la Paix (environ 34 × 22 m) qui contenait le trésor récupéré lors de la prise du Second Temple de Jérusalem et de nombreuses autres œuvres d'art.

    La bibliothèque du forum de la Paix (tabularium) qui contenait les archives de la préfecture urbaine, les plans cadastraux et une série de documents concernant les travaux édilitaires réalisés notamment sous Vespasien et Septime Sévère ainsi qu'un très grand nombre des ouvrages du médecin Galien.

    La célèbre Forma Urbis (plan cadastral en marbre de Rome), nouvelle édition complétée et mise à jour du plan d'Agrippa, exécuté en 73, et détruite lors du grand incendie de 191 ou 192.

    Un jardin.

     A bientôt ... je vous parlerai prochainement du forum de César. 

     

     

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  • Le forum d'Auguste est l'un des forums impériaux de Rome. Il a été construit à la fin du Ier siècle av. J.-C., sous le règne de l'empereur Auguste. Il est situé actuellement dans le rione de Monti.

    LES  FORUMS  IMPERIAUX - AUGUSTE

    Auguste, en latin Augustus (né sous le nom de Caius Octavius le 23 septembre 63 av. J.-C. à Rome – d'abord appelé Octave puis portant le nom d'Imperator Caesar Divi Filius Augustusn  à sa mort le 19 août 14 apr. J.-C. à Nola), est le premier empereur romain, du 16 janvier 27 av. J.-C. au 19 août 14 apr. J.-C.

    LES  FORUMS  IMPERIAUX - AUGUSTE

     

    Voici la carte des forums romains. A noter que la rue que nous empruntons afin de visiter les forums part du bas du forum de Trajan, pour arriver au dessous de l'étiquette Foro de Nerva 

    Issu d'une ancienne et riche famille de rang équestre appartenant à la gens plébéienne des Octavii, éduqué à Rome selon les coutumes de l'aristocratie républicaine, il devient, à 19 ans, en 44 av. J.-C., le fils adoptif posthume (par testament) de son grand-oncle maternel Jules César, peu après l'assassinat de ce dernier. Retournant en Italie, d'où il s'était absenté pour terminer sa formation littéraire et philosophique, s'attachant un temps le soutien de Cicéron pour pouvoir réclamer son héritage et son nouveau nom, il forme peu après, avec Marc Antoine et Lépide, le second triumvirat, afin de défaire les assassins de César, dont il avait juré de se venger. 

     

     

    LES  FORUMS  IMPERIAUX - AUGUSTE

     

    Le terrain envisagé pour la construction du forum et du temple se situe juste à l'est du forum de César, l'espace restreint dans la zone ne laissant que peu de choix du fait du relief que représente l'ensellement entre le Capitole et le Quirinal et qui empêche toute construction étendue

    Pour isoler la nouvelle place des taudis de la Subbura et des incendies qui s'y déclaraient fréquemment, Octave fit bâtir une grande muraille qui constituait le fond du forum.

    LES  FORUMS  IMPERIAUX - AUGUSTE

    Vestiges de l'exèdre occidentale. Ce balcon et ces deux fenêtres, n'ont rien de romain. 

    D'après les auteurs antiques, le forum d'Auguste est construit afin de désengorger les deux forums précédents, le Forum Romain et celui de César, en accueillant une partie des activités judiciaires avec les tribunaux des préteurs urbains et des activités commerciales et politiques. Mais la véritable fonction du forum est idéologique, une fonction de légitimation politique qui transparaît à travers la décoration et la disposition des édifices. En effet, tout est mis en œuvre pour glorifier l'empereur, surtout sur le plan militaire et à travers sa prétendue filiation divine et son rôle de « nouveau Romulus cumulant le double héritage césarien et républicain ». Le complexe est considéré comme un modèle de l'architecture monumentale mise au service de la propagande impériale sous Auguste.

    LES  FORUMS  IMPERIAUX - AUGUSTE

    les colonnes de droite sont ce qui reste du Temple de Mars Vengeur

    Les fonctions attribuées au forum et au temple sont connues grâce aux témoignages de Suétone dans la partie consacrée à Auguste dans la Vie des douze Césars et celui plus tardif de Dion Cassius dans son Histoire romaine. Ces auteurs rapportent le contenu de la lex templi instaurée par Auguste au moment de la dedicatio dont il se charge lui-même exceptionnellement étant donné que cette charge est normalement dévolue à ses petits-fils Caius et Lucius Césara

    LES  FORUMS  IMPERIAUX - AUGUSTE

    La présence du temple de Mars concentre donc dans le forum de nombreuses activités liées à la guerre, plus précisément à la préparation et à la consécration de la victoire. Le Sénat se réunit dans le temple pour discuter des affaires concernant la guerre ou les triomphes même si cette pratique n'est pas systématique, le Sénat continuant à se réunir selon la tradition dans le temple de Jupiter Capitolin pour régler les affaires extérieures.

    LES  FORUMS  IMPERIAUX - AUGUSTE

    L'arc de Germanicus

    Devant chacune des deux entrées qui communiquent avec le quartier de Subbure, de part et d'autre du temple, ont été élevés deux arcs en l'honneur de Julius Caesar Drusu.

    LES  FORUMS  IMPERIAUX - AUGUSTE

    Une partie seulement du forum a été dégagée comprenant le secteur nord-est de l'esplanade, le temple et les sections des portiques correspondantes avec les deux grandes exèdres. Tout le reste a été recouvert lors de l'aménagement de la Via dei Fori Imperiali sous Mussolini dans les années 1930.

    LES  FORUMS  IMPERIAUX - AUGUSTE

    A gauche, on voit bien les escaliers du Temple de Mars. Au milieu des marches est encore visible l'emplacement de l'autel. le long du temple le sol était couvert de pavements de marbre colorés.

    Le forum a une forme rectangulaire de 125 mètres de long sur 118 mètres de large au niveau des grandes exèdres. Le plan du forum n'est pas tout à fait symétrique, Auguste n'ayant pas racheté tous les terrains prévus. L'architecte parvient néanmoins à corriger ce défaut en plaçant l'abside du temple dans l'angle que forme le haut mur septentrional du forum et en rétablissant la symétrie en plaçant un arc en oblique sur un des côtés du temple. La place centrale est flanquée de portiques latéraux et dominée par le temple de Mars vengeur. Ce dernier prend appui sur un mur d'environ 33 mètres de haut en blocs de péperin et en tuf de Gabies (un granit extrait près de Gabies, dans le Latium) disposés en opus quadratum et assemblés par des crampons de bois du. Ce mur, le plus haut de la ville, permet de séparer visuellement le forum du quartier avoisinant, Subure, et de le protéger des risques d’incendie.

     Ce forum est plus petit que celui de Trajan, néanmoins on peut s'y croire avec de l'imagination. 

    Petit bonus photos prises en février 2007 au même endroit, les fouilles battaient leur plein

    LES  FORUMS  IMPERIAUX - AUGUSTE

    désormais les voitures ne peuvent plus stationner 

    LES  FORUMS  IMPERIAUX - AUGUSTE

     

    A bientôt pour la suite .....

     

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