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Il a beaucoup d'avance, ce printemps 2024, dés le 29 Février, il montre le bout de son nez, pour mon plus grand plaisir.
Les primevères sont arrivées en 2019 dans un pot qui abritait les pivoines de RD et chaque année elles sont les premières a nous annoncer le printemps.
beaucoup d'avance pour ce prunus
Le coeur est jaune
et pour celui là aussi
celui là a le coeur rose
quant au troisième il fait quelques fleurs, il est plein de boutons dans quelques jours ce sera l'apothéose
Jamais les pivoines ne sont sorties aussi tôt .
et le Forsythia a peine a fleurir ........ attendons encore un peu.
a Bientôt
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Je change de genre, des pierres, toujours des pierres mais celle là sont plus naturelle.
Nous voici en Corse en 2006. 3 semaines, en chambres et tables d'Hôtes, dont la première vers Porto à l'ouest, la seconde à Lévie au sud et la dernière prés de Saint Florent au nord. Robert avait déjà quelques difficultés à marcher et je faisais des randonnées seule.
J'avais beaucoup aimé celle ci : Le Castellu di Cucuruzzu est un site préhistorique, attribué à la culture torréenne, situé à Levie, en Corse-du-Sud.
Le village de Levie
Le site a été découvert en 1959. Il a été fouillé par Roger Grosjean en 1963, et par François de Lanfranchi jusque dans les années 1990. Le site est acquis en 1975 par l'État qui le classe monument historique par arrêté du 9 novembre 1982.
Il appartient désormais à la collectivité de Corse et a été restauré en 1991 et en 2016-2017 pour le mettre en valeur et permettre au public de le visiter tout en assurant sa protection. Ces photos sont prises avant la restauration de 2016.
Le site est un complexe torréen classique du type « castellu a torra ». Le caractère isolé du site a contribué à sa bonne préservation. Le castellu a été édifié sur un chaos granitique dominant à 700 m d'altitude la partie nord du plateau de Levie. Il comporte une large enceinte de 40 m de long sur 20 m de large construite en gros blocs dont le poids atteint parfois 1 tonne.
Elle est conservée sur une hauteur moyenne de 5 m. L'accès à l'intérieur de l'enceinte se fait par une unique entrée, dont l'escalier a été taillé dans une boule de granite du chaos naturel, prolongée par une une chicane.
Au nord-ouest, le castellu comporte une terrasse semi-circulaire surélevée où Grosjean a identifié des traces de foyers sur un dallage. Elle se poursuit par une coursive longeant l'enceinte qui selon Grosjean devait être recouverte à 2 m de hauteur par un plancher
Suivons le sentier
Cette coursive débouche sur un secteur comprenant trois petits diverticules (baptisés C1 à C3) construits dans la masse du mur d'enceinte avec des parements particulièrement soignés. Ces diverticules sont recouverts de dalles.
Selon Grosjean, leur exiguïté exclut une fonction d'habitation et devait plutôt les destiner à l'entrepôt des vivres et des réserves d'eau.
Un rocher visible devant le diverticule C2 comporte une cupule au centre.
L'ensemble est séparé de la « torra », qui domine le castellu de 10 m de hauteur, par les gros blocs du chaos rocheux sur lequel elle s’appuie. On accède à la torra par une entrée à l'est prolongée d'un couloir comportant des niches latérales. La salle intérieure, de forme semi-circulaire, mesure entre 3 m et 4 m de diamètre. Elle a conservé sa voûte d'origine en encorbellement, ce qui en fait un cas unique en Corse.
Le site fut fréquenté dès le Néolithique mais le castellu fut édifié à l’âge du bronze et occupé de manière continue entre le Bronze moyen et le second âge du fer (fin du IIIe siècle av. J.-C.).
Une statue-menhir découverte sous la forme de deux fragments en remploi dans le renfort de l'escalier médiéval a été restaurée et redressée sur place. Elle est composée d'un fût quasi-rectangulaire avec un léger rétrécissement au niveau de la partie inférieure
Le castellu di Capula, visible à proximité, un peu plus haut à 759 m d'altitude, a été construit au IXe siècle, par un dénommé Bianco comte de Corse, sur les fondations d'une structure plus ancienne datée de l’âge du bronze/âge du fer dont il ne demeure qu'un mur d'enceinte partiellement recouvert par la construction médiévale.
Aprés la Renaissance, on s'enfonce dans les méandres de l'age de bronze. Et en traversant une forêt méditerranéenne au coeur d’un environnement préservé, vous découvrirez le Casteddu de Cucuruzzu, qui fait partie de la vingtaine de casteddi connus de l’île, situés essentiellement en Corse méridionale. Les hommes de ce temps là n'avaient ils pas autant de mérite.
A Bientôt.
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Entre 1988 et 2013, une seule chose m'importait, mes jardins. J'ai bien eu raison d'en profiter, car entre le réchauffement climatique qui nous fait vraiment prendre conscience que l'eau va nous manquer, et le vieillissement de ma carcasse, mon jardin n'est plus une priorité. En ce temps là, j'aurai bien voulu aller visiter le "Festival des jardins de Chaumont", j'en rêvais !!!!
Le temps passant, mes envies et mes plaisirs ont beaucoup évolués. Donc j'étais à Chaumont sur Loire et c'est le château que je désirais voir. J'avais complètement occulté mes désirs de Festival.
Mon rosier favori : Pierre de Ronsard. Il a été dans tous mes jardins
De part et d'autres de l'avenue des plantations et des Écuries de grande envergure ou il était question d'expositions en 2023 : Le Jardin Résilient
Dérèglement climatique, dégradation du monde vivant, telles sont les nouvelles données auxquelles les zones naguère tempérées du globe sont désormais confrontées. Fragilité, déséquilibre, incertitude sont aujourd’hui au cœur des préoccupations et impliquent pour chacun d’entre nous la nécessité de s’adapter à un climat qui change, en minimisant les effets délétères de températures élevées, en repensant nos comportements, en luttant contre les îlots de chaleur, en utilisant des solutions nouvelles ou traditionnelles, face à la raréfaction de l’ombre et de l’eau.
Sobriété, autosuffisance grâce à la permaculture, aux forêts comestibles, aux corridors verts… tout est à mettre en œuvre pour renforcer la résilience de nos jardins, pour anticiper, agir, rebondir, réduire les vulnérabilités.
Dans ce jardin résilient à inventer, à cultiver, toutes les contraintes de notre temps ont été envisagées et de belles solutions proposées par les concepteurs, qui ont su faire de leur parcelle un concentré d’imagination, de savoirs et de savoir-faire, pour y renforcer la présence des végétaux.…
Tel est le défi proposé aux concepteurs des jardins de l’édition 2023 qui ont su proposer des projets tentant d’ouvrir des pistes permettant au jardin, condensé de vie et de biodiversité, de résister aux outrances de l’Anthropocène.
j'ai été séduite par ce mélange de couleurs
Nous avons visité quelques bâtiments qui abritait d'étranges machines
et dans l'un d'eux un énorme mobile qui ne m'a pas inspirer car je ne l'ai même pas photographié
Le château était là, tout prés il nous attendait
Dans mon article précédent, je ne vous ai pas parlé de la chapelle, elle aussi est en résilience
Le chœur de la chapelle vu du balcon. Je me suis beaucoup étonnée de ce foisonnement de branchage
le plafond et les vitraux, je n'ai rien trouvé d'écrit sue cette chapelle
Vue du rez de chaussée. J'ignore pourquoi l'on ne peut pas y entrer. Une barrière de branchage nous en empêche, les feuilles ont séché et mis a part les vitraux on ne peut rien admirer. J'ai trouvé cela assez grotesque
La Loire à Chaumont
elle est pareille a elle même, comme celle que je vois couler prés de ma maison avec ses bancs de sable
J'aime beaucoup ces bateaux a fond plat.
Voila pour ces magnifiques châteaux, il y en a d'autres plus petits, moins connus dont je vous parlerai a l'occasion. C'est à Lôches que nous avons pris la décision de rentrer. J'aurai bien voulu aller visiter le gisant d'Agnés Sorel. Mais mon état ne le permettait pas. Un jour peut être.... dans une autre vie.
Amboise et Chenonceaux ne sont pas dans cette série, je les avais visiter a plusieurs reprises quelques années plus tôt.
A bientôt...
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Le château de Chaumont-sur-Loire se trouve en Loir-et-Cher, sur les bords de la Loire, entre Amboise et Blois, en France. Il fait l’objet de classements au titre des monuments historiques par la liste de 1840, ainsi qu'en 1937 et 1955. Il a été construit dans plusieurs styles suivant les années, de Féodal il devient Renaissance.
Au Xe siècle, Eudes Ier, comte de Blois, fait construire une forteresse pour protéger la ville de Blois contre les attaques des comtes d'Anjou. Un batailleur du comte Eudes II, Gilduin de Saumur, surnommé le Diable de Saumur, combattit le comte d'Anjou Foulques Nerra et reçut en récompense le château de Chaumont. Sa petite-nièce, Denise de Fougères (fille de Frangalo de Fougères selon des généalogies, ayant épousé en 1039 Sulpice Ier d'Amboise, le château passe dans la famille d'Amboise pour cinq siècles.
Louis XI ordonne en 1465 de brûler et de raser Chaumont pour punir Pierre d'Amboise de s'être révolté contre le pouvoir royal lors de la « Ligue du Bien public ». Rentrée en grâce, la famille d'Amboise est autorisée à reconstruire le château. C'est son fils Charles Ier d'Amboise qui l'entreprend de 1469 à 1481 en édifiant notamment l'aile nord, faisant face à la Loire, aujourd'hui disparue, et l'aile ouest, encore existante.
La porte d'entrée précédée d'un double pont-levis est enserrée par deux grosses tours rondes, massives, dotées de mâchicoulis et de chemins de ronde. Contrairement à l'usage, le donjon central est abandonné au profit de la tour ouest, dite tour d'Amboise, destinée à planter l'étendard du seigneur des lieux.
Louis XII et Anne de Bretagne
l'emblème de Charles de Chaumont d'Amboise
Le porc épic, emblème de Louis XII
De 1498 à 1510, Charles II de Chaumont d'Amboise, assisté par son oncle, le cardinal Georges d'Amboise, ministre de Louis XII, poursuit la reconstruction dans le style Louis XII déjà marqué par la Renaissance tout en conservant la même allure générale fortifiée. C'est alors que sont élevées les ailes est et nord, qui viennent fermer le quadrilatère.
Le 31 mars 1550, la reine Catherine de Médicis achète à la famille d'Amboise le château pour la somme de cent vingt mille livres. À la fin de 1559, peu après le décès accidentel d'Henri II, Catherine de Médicis, l'échange à sa rivale Diane de Poitiers, maîtresse du défunt roi, contre celui de Chenonceau.
À la mort de Charlotte de La Marck, petite-fille de Diane (1594), le château est hérité par son époux, Henri de La Tour d'Auvergne, duc de Bouillon, qui le revend à un fermier général des gabelles nommé Jean Largentier.
La Chapelle
Le duc de Beauvilliers (devenu duc de Saint-Aignan à la mort de son père) l'achète à cette famille en 1699. Le château retrouve son faste passé et accueille même en 1700 le duc d'Anjou qui cheminait vers l'Espagne pour s'y asseoir sur le trône.
À la mort du duc, une de ses filles en hérite et l'apporte à Louis de Rochechouart, duc de Mortemart, prince de Tonnay-Charente, son époux. Ce dernier, grand joueur, contracte des dettes et doit s'en séparer
Il est vendu en 1740 à un maître des requêtes ordinaires de Louis XV, Nicolas Bertin de Vaugyen, qui fait certaines modifications, dont l'ouverture sur la Loire, en abattant le corps de logis qui fermait la cour.
Les écuries de Chaumont (*) sont représentatives de ce que la noblesse fortunée fait construire à la fin du XIXe siècle pour abriter ses chevaux. Elles sont considérées à l'époque comme les plus luxueuses d'Europe, bénéficiant alors d'un éclairage électrique à arc, en même temps que l'Opéra Garnier et l'hôtel de ville de Paris.
Décoration de la partie Renaissance
Pendant quarante ans, le château connaît une époque fastueuse durant laquelle les Broglie donnent fêtes et réceptions, en menant une vie luxueuse. Le « krach Crosnier » de 1905 amoindrit les revenus du patrimoine de la princesse, puis veuve en 1917 d'Henri Amédée de Broglie, elle se remarie avec le prince Louis-Ferdinand d'Orléans, infant d'Espagne.
Cet époux volage et peu scrupuleux achève de dilapider la fortune de la princesse. En 1938, le château de Chaumont est cédé à l'État pour 1 800 000 francs, qui l'affecte au service des Monuments historiques.
(*) Dans l'espace des écuries de Chaumont, le Festival International des Jardins de Chaumont-sur-Loire réunit chaque année depuis 1992, dans une partie du Domaine de Chaumont-sur-Loire, en Loir-et-Cher, une sélection de créations paysagères en lien avec un thème particulier. Devenu aujourd'hui un rendez-vous incontournable de l'art des jardins, le Festival s'adresse aussi bien aux spécialistes qu'à un large public.
Avant d'arriver au château on traverse le domaine qui comporte de trés beaux arbres, des massifs et des prairies fleuries.
A bientôt.....
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Quelques détails fort intéressants qui font de ce château, l'un des plus visité.
L'escalier a double révolution est un modelè du genre, en voici quelques explications.
Il est probable que l’escalier à double révolution [ou double vis] placé au centre de l’édifice, soit de Léonard de Vinci ou en tout cas inspiré de ses croquis.
Noyau central vu par le bas
Comme son nom l’indique, il comporte deux volées d’escaliers suivant un schéma de double hélice à la manière des deux troncs enlacés qui représentent l’arbre de vie au Moyen Âge. Deux personnes qui empruntent chacun une volée de marches peuvent s’apercevoir par les ouvertures, mais ne peuvent se rencontrer.
le F et la salamandre sont partout
Noyau central vu par le haut
Tour de l'escalier a double révolution
Arrivé sur la terrasse, le visiteur peut remarquer que l’escalier est surmonté d’une tour-lanterne, elle s’élève à 32 mètres et surmonte toutes les cheminées de Chambord.
Son sommet est coiffé d’une fleur de lys (symbole de la monarchie française).
Les terrasses sont encadrées de tourelles et de lucarnes parées de marqueterie de tuffeau et d’ardoise.
Les tours, tourelles, clochetons, cheminées et lucarnes sont ornées de médaillons, losanges, carrés, demi-cercles et triangles en ardoise qui évoquent les incrustations de marbre noir de la Chartreuse de Pavie où François Ier fut prisonnier.
La création de cette terrasse a mis en œuvre un dispositif de construction original. Les dalles ne sont pas jointoyées, laissant passer les eaux pluviales, qui tombent sur un toit de tuiles plates reposant sur un maillage de murets de pierre appuyés sur les voûtes des pièces du dernier étage.
Ainsi, l’usage de support des dalles est très clairement distinct de l’usage d’étanchéité, assuré par le toit caché dans les maçonneries. De là, l’eau s’écoule vers un chéneau aménagé tout autour sur la corniche. Cette solution inédite en France pourrait dater des années 1537-38. Elle fut reproduite quelques années plus tard aux terrasses du château de Grignan.
Le deuxième étage est également remarquable par ses quatre salles qui gardent encore quelque trace de l’or et de la peinture dont elles étaient revêtues. Ces salles comportent chacune 80 caissons sculptés qui alternent les symboles royaux
La salamandre parfois entourées de semis de flammes en forme de lys, et monogramme « F » couronné, accompagné d’une cordelette nouée représentant des 8 formés par le nœud en « lacs d’amour », emblème de sa mère, Louise de Savoie
Certains monogrammes de l’escalier à hauteur des terrasses sont tracés à l’envers de manière que Dieu du haut du ciel voie la puissance du Roi. Les salamandres de Chambord illustrent la devise de François Ier, nutrisco et extinguo (Je me nourris du bon feu et j’éteins le mauvais feu).
Lanterne d'un des deux tours d'angle.
Le chantier de Chambord fut l’un des plus importants de la Renaissance. Environ 220 000 tonnes de pierres sont nécessaires. À défaut de pouvoir dévier le cours de la Loire, selon le vœu de François Ier, le Cosson a finalement été détourné par un canal qui alimente les douves.
Notre voyage caniculaire de septembre 2023 est bientôt terminé. Il me reste le Château de Chaumont que nous visiterons prochainement.
a bientôt !
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Nous quittons l'Allemagne et ses magnifiques villes afin de retourner dans les châteaux de la Loire, je vous avais un peu parlé de Chambord, mais voici quelques détails de ce grand et beau château, qui n'a pas grand chose a nous compter du point de vue historique. C'est surtout un faire valoir pour le roi François 1er. Par contre coté architecture c'est une merveille.
Construit au cœur du plus grand parc forestier clos d’Europe (environ 50 km2 ceint par un mur de 32 km de long), il s’agit du plus vaste des châteaux de la Loire. Il bénéficie d’un jardin d’agrément et d’un parc de chasse classés monuments historiques.
Nous devons en faire le tour pour y entrer.
e nom Chambord – du gaulois cambo-rito – signifie « passage sur la courbe » ; c’est un gué dans la courbe d’une rivière9. Ce gué crée un marécage sur lequel est construit un pont mentionné dès 1307 dans le testament du comte de Blois, Hugues II de Blois-Châtillon, alors propriétaire du terrain
Chambord a été considérablement modifié au cours des 28 années de sa construction (1519-1547), pendant lesquelles le chantier a été supervisé par Pierre Nepveu. Le château étant en voie d'achèvement, François Ier exhibe son énorme symbole de richesse et de puissance en accueillant à Chambord son ancien rival, l'empereur Charles Quint.
Dès la fin du Haut Moyen Âge, Chambord accueille un château fort, au Xe siècle, destiné aux comtes de Blois. Thibault VI et sa veuve y signent notamment des chartes à la fin du XIIe et au début du XIIIe siècle. Le château, situé à une lieue au nord de celui de Montfrault, bénéficie d'une localisation préférentielle par les comtes.
Comme l’ensemble des possessions des comtes de Blois, le château de Chambord passe de la maison de Châtillon, à celle des ducs d’Orléans en 1397, avant d’être rattaché à la couronne de France lorsque Louis d’Orléans devint Louis XII de France en 1498, le petit château fort étant déjà à cette époque une maison de plaisance et de chasse.
En 1516, François Ier, roi de France depuis 1515, auréolé de sa victoire à Marignan, décide la construction d’un palais à sa gloire, à l’orée de la forêt giboyeuse de Chambord. Le désir du roi est de réaliser une ville nouvelle à Romorantin, et à Chambord un grand édifice dans le style néoplatonicien. Le projet se nourrit de l’humanisme d’Alberti, qui a défini les principes de l’architecture Renaissance, dans son traité De re aedificatoria, inspiré de l’architecte romain Vitruve. Il repose sur la géométrie, les rapports mathématiques et la régularité.
Le donjon est achevé lorsque l’empereur du Saint-Empire romain germanique, Charles Quint, grand rival du roi de France, est accueilli à Chambord par François Ier, dans la nuit du 18 au 19 décembre 1539, alors qu’il quitte l’Espagne pour Gand, sa ville natale, qu’il veut châtier d’avoir refusé sa contribution aux frais de guerre. Le cortège est reçu par des ballets et des jonchées de fleurs dans un somptueux décor de tapisseries.
L’aile royale à la pointe Nord de l’enceinte du château est achevée en 1544. Une galerie extérieure portée sur des arcades et un escalier à vis sont ajoutés vers 1545, alors que se poursuivent les travaux de l’aile symétrique (aile de la chapelle), et d’une enceinte basse fermant au sud la cour, à la manière d’une forteresse médiévale, comme au château de Vincennes.
François Ier meurt en 1547. Le roi a finalement passé très peu de temps à Chambord (42 jours au total en 32 ans de règne). Il a pris l’habitude de disparaître en forêt pour y chasser en compagnie d’un petit groupe d’intimes - composé de beaucoup de dames - que les contemporains appellent la « petite bande » du roi.
depuis le coté sud les jardins
Les travaux de l’aile de la chapelle se poursuivent sous le règne de Henri II, mais ils sont interrompus par sa mort en 1559. Le traité de Chambord est signé en 1552 au château entre le roi et des princes allemands s’opposant à Charles Quint.
coté sud vu depuis la terrasse on voit l'enceinte basse qui entoure le château fermant au sud la cour, à la manière d’une forteresse médiévale, comme au château de Vincennes.
en voici le plan ! on comprend mieux
Photo de la face Nord, c'est la plus belle bien entendu.
Lors de notre visite nous avons regardé des projections de films qui nous renseignaient sur les diverses phases de la construction du château. On comprend mieux comment se sont articulées les différentes tours.
prés du château coté Est se trouve la chapelle
Il faut attendre l’avènement de Louis XIV pour que soit achevé le projet de François Ier. Le Roi-Soleil comprend le symbole que représente Chambord, manifestation du pouvoir royal, dans la pierre et dans le temps. Il confie les travaux à l’architecte Jules Hardouin-Mansart, qui, entre 1680 et 1686 achève l’aile ouest, la toiture de la chapelle (la plus grande pièce du château), ainsi que l’enceinte basse, qui est couverte d’un comble brisé destiné aux logements du personnel.
Bientôt, je vous parlerai de la terrasse et ses cheminées et du fameux escalier a double révolution.
Je vous ai trouvé un site qui explique la construction du château.
https://www.chambord.org/fr/histoire/le-chateau/architecture/
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Le Zwinger est un ancien lieu de détente et de festivités des rois de Saxe, aujourd'hui transformé en musée.
Il a été construit sur l'emplacement de l'ancienne forteresse de Dresde dont le mur extérieur a été conservé. Le mot « Zwinger » (fausse braie) désigne la partie située entre les remparts extérieur et intérieur d'une forteresse.
Vous retrouverez ce bâtiment vu depuis la place du théâtre à la fin de mon article.
Une partie est en travaux
A l'époque d'Auguste le Fort, il se trouvait à l'extérieur de la ville.et le Glockenspiel. Le Wallpavillon qui contient un carillon en porcelaine de Meissen installé entre 1924 et 1936.
Il est une des attractions majeures de la ville de Dresde, notamment parce qu'il abrite des musées des Collections nationales de Dresde comme la Gemäldegalerie Alte Meister, la Rüstkammer (La Salle d'armes ) ou encore la Porzellansammlung. (Musée de la porcelaine)
Le Zwinger fut commandé en 1709 par Auguste II dit « le Fort » et réalisé par Matthäus Daniel Pöppelmann entre 1711 et 1722. L'enceinte a été fermée par la construction, entre 1847 et 1854, du bâtiment qui abrite la galerie de Peintures, réalisé par Gottfried Semper.
De style baroque, il fut gravement endommagé durant la Seconde Guerre mondiale, le 13 février 1945. Le Zwinger fut l'un des premiers édifices de Dresde à être reconstruits après la guerre. La restauration s'acheva durant les années 1960.
Avec la cathédrale au nord-est et le Semperoper opéra de l'architecte Gottfried Semper à l'ouest, le Zwinger fait partie de place du Théâtre.
Le Zwinger est constitué de six pavillons reliés par des galeries. Les deux principaux sont le Wallpavillon, orné de sculptures baroques et surmonté d'une statue d'Hercule,
Le site est fermé au nord, le long de l'Elbe, par la Semper galerie, de style Renaissance, qui abrite la galerie de Peinture des Maîtres Anciens. Celle-ci fut construite au XIXe siècle par l'architecte Gottfried Semper. À l'époque d'Auguste le Fort il n'existait rien à cet emplacement.
Au nord du Zwinger se trouve un petit édifice nommé Le petit village italien, avec des restaurants et des cafés. Le nom vient d'une ancienne auberge avec des logements d'ouvriers italiens œuvrant sur l'opéra de Gottfried Semper.
L'entrée s'effectue par la Kronentor (porte de la Couronne), à l'ouest, surmontée d'un dôme en bulbe orné de dorures.
La galerie de Peinture des Maîtres Anciens du Zwinger est une des attractions culturelles majeures de Dresde. Elle présente une collection de peintures de maîtres, parmi lesquelles des œuvres de Rubens, Sandro Botticelli, Albrecht Dürer, Paolo Veronese et bien sûr la fameuse Sixtine Madonna de Raphaël.
Le Zwinger vu depuis la place du théâtre, dans ce bâtiment se trouvent les plus belles collections de peinture des Maitres Anciens.
La vieille ville de Dresde est vraiment a découvrir, et le fait qu'elle soit reconstruite après la guerre apporte un regain d’intérêt. Je ne voulais pas aller en Allemagne et j'avais bien tort. Merci à RD de m'avoir fait découvrir ces magnifiques endroits.
Notre voyage est presque terminé, nous sommes passés à Meissen voir la fabrique de porcelaine.
c'était fort intéressant, mais fort cher.
J'adore les coquelicots....... mais pas leur prix.
A bientôt !!!!
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Nous continuons a visiter le centre ancien de Dresde
Je mets cette photo afin que vous identifiez l'endroit d’où part cette fresque monumentale, sur la gauche
Cette peinture monumentale représentant les Ducs de la Maison de Saxe( 35 margraves, princes-électeurs et rois sur une période d'environ 1 000 ans ) fut transférée en 1906 sur 25 000 carreaux de porcelaine de Saxe et se situe sur la façade extérieure du château
Il a été peint à l'origine entre 1871 et 1876 pour célébrer le 800e anniversaire de la dynastie Wettin, la famille dirigeante de Saxe. D'une longueur de 102 m, elle est connue comme la plus grande œuvre d'art en porcelaine au monde. La peinture murale présente les portraits ancestraux des 35 margraves, électeurs, ducs et rois de la maison de Wettin entre 1127 et 1904.
Pour le 800e anniversaire de la maison de Wettin en 1889, une autre version en stuc d'une peinture murale à grande échelle a été commandée. Elle a été réalisée par l'artiste Wilhelm Walther entre 1871 et 1876. Comme l'œuvre s'est rapidement détériorée, elle a été remplacée par environ 23 000 carreaux de porcelaine de Meissen entre 1904 et 1907.
Seuls des dommages minimes aux carreaux de porcelaine résultent du bombardement du 13 février 1945. En clair les carreaux remplacés
Le presse citron
Dôme en verre de l'Académie des beaux-arts de Dresde appelé le "Presse-citron" est surmontée d'une statue de l'ange d'or.
Le 6 février 1764, le prince Xavier de Saxe devient l'administrateur-fondateur d'une nouvelle académie de peinture, au nom de son neveu encore dans sa minorité, le prince-électeur Frédéric-Auguste Ier de Saxe. L'institution comprend dans un premier temps un second établissement, plus petit, situé à Leipzig, subordonné à celui de Dresde
Le "langer Gang", une longue galerie formée par des arcades toscanes. Cette galerie ferme la cour des écuries.
Je reviens dans la grande cour intérieur du château, j'avais oublié quelques photos
toujours en travaux
Le Johanneum de Dresde est un bâtiment Renaissance de 1586 nommé d'après le roi Johann Ier de Saxe. Il servait à l'origine d'écuries pour accueillir les chevaux des Electeurs et les voitures. Aujourd'hui, il abrite le musée des transports de Dresde.
Ce lundi 26 août 2013, Dresde, capitale de la Saxe, à l’est de l’Allemagne, inaugure un nouveau pont à quatre voies surplombant l’Elbe. La construction suscite la polémique depuis plusieurs années. L’Unesco, qui estime qu’elle altère la vue sur la vieille ville – largement détruite pendant la seconde guerre mondiale, puis restaurée – a ainsi pris la décision de retirer Dresde de la liste de patrimoine mondial de l’humanité sur laquelle elle figurait depuis seulement 2004.
le pont Auguste sur l'Elbe
l y a eu un pont au même endroit, au moins depuis le XIIe siècle ; on y aboutissait par une porte de la ville, devenue la Georgentor au XVIe siècle. Sous le roi Auguste II le Fort de Pologne et de Saxe, un nouveau pont en grès a été construit entre 1727 et 1731, qui était l’œuvre d'un architecte de Dresde, Daniel Pöppelmann (1728–1730) ; malgré les protestations contre la reconstruction de cet ouvrage d'art, l’accroissement du trafic imposait sa démolition : il a donc été remplacé par l'ouvrage actuel, conçu par Wilhelm Kreis et Theodor Klette. Kreis imagina un pont utilisant des matériaux modernes, mais respectant au plus près l'architecture historique de l'ancien pont, et ce compromis trouva la faveur du public
Il me reste a vous montrer le Zwinger......a bientôt !
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C'est un très grand château, il est chargé d'histoire, puisqu'il est un des plus vieux bâtiments de la ville (bien qu'il ait été reconstruit) et qu'il était la résidence des princes-électeurs saxons (1547–1806) puis des rois de Saxe (1806–1918). En tant que résidence de la branche albertine de la Maison de Wettin, il fut dès le XVIe siècle d'une importance capitale pour le développement culturel de la ville. Ensuite, de nombreux styles architecturaux vinrent se greffer pour en faire un complexe unique en son genre.
Voici une photo prise depuis Google Earth, qui vous montre l'étendue du chateau
Le château d'origine fut bâti au début du XIIIe siècle (les textes recensant son existence remontent à 1289), puis agrandi entre 1471 et 1474 par l'architecte Arnold von Westfalen. Cependant, à la suite d'un feu survenu en 1701, Auguste le Fort le reconstruit dans un style baroque typique de l'époque. Au XXe siècle, le château est à nouveau transformé avec des apports néo-Renaissance. Cependant dans la nuit du 13 au 14 février 1945, le bâtiment est entièrement détruit. Ce n'est qu'à partir des années 1960 que la reconstruction de l’ensemble débute.
L'une des facades gothiques, on entre dans la cour du château par plusieurs passages votés
e Georgenbau (aile Georg) et la Georgentor (porte Georg) de Dresde furent construits entre 1533 et 1535, sous le règne du duc Georg. Cette aile relie la partie Nord du château à la partie opposée, la chancellerie, érigée entre 1565 et 1567. Dans cet ensemble furent intégrées des parties de l’Elbtor (porte de l’Elbe), datant du Moyen Âge. Sous la porte Georg se trouve un passage voûté qui n’est autre qu’une arche de l’ancien Elbbrücke (pont de l’Elbe). La partie située aujourd’hui à l’extrémité de l’aile Georg est accolée à un bâtiment de 1899.
les abords du château sont en travaux, on y trouve des barrières avec des photos Avant/Aprés
Un pont entre la résidence et l'un des bâtiments adjacents
Autrefois, les visiteurs avaient la possibilité d’aller de l’aile Georg à l’Hausmannturm (tour Hausmann), dont l’accès aujourd’hui n’est possible que par l’entrée principale pour visiteurs de l’aile Ouest. Cette haute tour culmine à 100,27 mètres depuis qu’elle a retrouvé en 1991 la flèche qui la surmonte, ce qui en fait un des bâtiments les plus remarquables de Dresde. On peut accéder, après avoir grimpé les 222 marches qui y amènent, à la balustrade de la tour, située à 38,5 mètres de hauteur, et d’où l’on peut jouir d’un magnifique panorama de la ville.
Nous entrons dans une cour en travaux a ciel ouvert qui est décorée d'une façon remarquable
en passant cette porte, nous entrons dans la petite cour dont je vous montre des photos ensuite
par contre je ne trouve aucune explication sur cette décoration romaine impériale
que nous avons trouvé particulièrement belle
Si l'un ou l'une d'entre vous a des détails, je suis preneuse. Ensuite nous allons visiter la Voute Verte fabuleux musée de Dresde en passant par la petite cour
À la fin de la rénovation de la plus grande partie du château, on eut l'idée de recouvrir la petite cour intérieure de la Résidence d'un toit permettant d'accueillir les nombreux visiteurs. À la suite de longues discussions, les autorités de l'État libre de Saxe se décidèrent pour la solution des architectes Peter Kulka et Philipp Stamborski.
La coupole recouvrant la cour pèse 84 tonnes et est composée de 265 coussins en feuilles d'ETFE, remplis d'air comprimé. L'ETFE, une matière transparente et très solide, a été testée dans des conditions extrêmes en Arizona.
La Voute Verte divisée en deux parties
Le Kupferstich-Kabinett (collection d’estampes, de dessins et de photographies)
Le Münzkabinett (Cabinet des Monnaies et Médailles)
La Türkische Cammer (Cabinet Turc) ainsi qu'une Kunstbibliothek (bibliothèque d'art).Nous avons commencé la visite qui montrait des bijoux d'une riche beauté. je ne vous cache pas que tout cela m'a laissé de marbre. Voici sur ces photos la maquette de la Résidence vue sur ses 4 faces.
Dans les salles baroques du château de la Résidence de Dresde, tout scintille : la Voûte verte historique attire le public venu admirer les collections d’État de Dresde. De 1723 à 1730, Auguste le Fort réalisa sa vision de l’œuvre d’art totale baroque, expression de la richesse et du pouvoir absolutiste. En harmonie avec l’architecture festive, environ 3 000 œuvres d’art vous sont présentées devant des murs d’exposition décorés ou sur des tables d’apparat. Le point culminant de la visite est la Salle des Bijoux avec les parures d’Auguste le Fort et de son fils, une collection unique de bijoux d’apparat du XVIIIe siècle.
Tandis que les œuvres d’art du trésor de la Voûte verte historique fusionnent avec l’aménagement intérieur pour former une œuvre d’art totale baroque, dans la Nouvelle Voûte verte, située juste un étage au-dessus, les quelque 1 000 objets exposés, dont certains ne sont entrés dans la collection qu’après la mort d’Auguste le Fort, sont au mis au premier plan.
Le cambriolage de la voûte verte de Dresde se produit le 25 novembre 2019, au cours duquel des dizaines de parures en diamants et autres pierres précieuses sont dérobées.
quelques étrangetés
Nous nous sommes installés dans la petite cour à l'ombre pour attendre nos amis voyageurs qui visitaient la Voute Verte !!!!!
Je vous souhaite une bonne soirée à bientôt pour le suite de Dresde !
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Nous voici maintenant devant l'église Notre Dame culte protestant appelée Frauenkirche.
L'église Notre-Dame de Dresde (Dresdner Frauenkirche en allemand) est une église luthérienne de Dresde, œuvre de l'architecte George Bähr, commencée en 1726 et achevée en 1743. On l'a considérée comme une des plus belles églises luthériennes d'Allemagne. Avec son immense dôme surhaussé en pierre, chef-d’œuvre technique de l'architecture baroque, et le grand lanternon qui le surmonte, l'église mesure 96 mètres de hauteur.
Statue de Martin Luther
Elle fut presque entièrement détruite, comme la majeure partie de la ville, lors du bombardement allié de Dresde le 13 février 1945. Sa reconstruction à l'identique débuta en 1994 et fut achevée en 2005. Les anciennes pierres qui ont été réintégrées à l'édifice se démarquent par leur couleur foncée, due au vieillissement, alors que les nouvelles pierres, majoritaires, sont de couleur claire.
Dès sa construction, l'église Notre-Dame est considérée par les habitants luthériens de Dresde comme le symbole du protestantisme, face au prince-électeur de Saxe et roi de Pologne, Auguste II le Fort, qui s'est converti au catholicisme en 1697. Son fils Auguste III va faire construire l'église catholique de la Sainte-Trinité, en même temps que la municipalité fait construire l'église Notre-Dame.
L'architecte municipal de la ville, George Bähr, dresse les plans de l'édifice entre 1722 et 1726 et commence les travaux à partir de 1726. L'église Notre-Dame est consacrée en 1734. Après la mort de George Bähr en 1738, c'est son élève J. G. Schmid qui termine la construction jusqu'au 27 mai 1743, par la fixation de la croix sur le dôme.
Il faut attendre la réunification allemande en 1990 pour que la situation évolue. Si quelques Dresdois engagés évoquent une reconstruction en 1989, l'impulsion est donnée le 13 février 1990 avec « l'appel de Dresde » lors du 45e anniversaire de la destruction de la ville.
L'initiative, sous la direction du musicien dresdois Ludwig Güttler, démarre en 1990 avec quatorze membres. Après l'appel de Dresde, qui touche une audience mondiale, l'association compte 5 000 membres, répartis dans plus de vingt pays, en 1991. Quatre cents associations sont affiliées : ainsi le Dresden Trust au Royaume-Uni, les Friends of Dresden, Inc. aux États-Unis ou encore, en France, l'« association Reconstruction de la Frauenkirche à Dresde ».
D'expositions en concerts, de donations en subventions, le projet de reconstruction trouve son véritable point de départ avec la mise en place de la Fondation Église Notre-Dame de Dresde sous le patronage du Land de Saxe et de l'Église protestante. Les travaux de reconstruction sont évalués à quelque 125 millions d'euros.
Il faut dire que cette reconstruction ne s'est pas faite dans l'unanimité. En Allemagne, une majorité des conservateurs du patrimoine et même certains cercles religieux désapprouvaient ce chantier. Ce projet était considéré comme une falsification de l'histoire au détriment d'une ruine imposante qui rappelait et symbolisait, pour beaucoup, l'effondrement du Troisième Reich.
C'est ainsi que la Frauenkirche de Dresde devint une pierre d'achoppement sur l'attitude à avoir, à la fin du XXe siècle, à l'égard du patrimoine monumental ».
L'église est rebâtie à l'identique. La croix dorée surplombant l'église est financée par des crédits britanniques, en signe de réconciliation. À l'intérieur de l'église, l'orgue signé du facteur alsacien Daniel Kern n'est pas une copie de l'ancien orgue disparu, mais un instrument moderne qui peut aussi bien jouer les pièces romantiques du XIXe siècle que la musique contemporaine. Les fresques sont refaites sur la base de documents et de récits. De nouvelles cloches sont installées.
L'église parachevée a été consacrée le dimanche 30 octobre 20052. Elle a été dévoilée complètement aux yeux du public en 2006 à l'occasion du 800e anniversaire de la ville. Elle peut recevoir jusqu'à 2 200 fidèles et accueille régulièrement des concerts.
Nous ne ferons pas de comparaison entre Notre Dame de Paris et cette église magnifique.
Bientôt nous parlerons du "Château de la Résidence" de Dresde qui était la résidence des princes-électeurs saxons (1547–1806) puis des rois de Saxe (1806–1918).
Prenez soin de vous.
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Nous continuons notre visite du quartier historique de Dresde. Voici la Cathédrale de la Sainte Trinité de culte catholique. Elle est située dans la "Vieille Ville". Symbolique de Dresde, elle a été construite par l'architecte Gaetano Chiaveri entre 1739 et 1755.
Le roi Auguste II le Fort, portant peu d'intérêt à la religion catholique, après s'être converti au catholicisme en 1697 pour pouvoir devenir roi de Pologne, faisait dire la messe dans une modeste chapelle du château de la Résidence de Dresde, puis à partir de 1707 dans l'opéra vide près du château. Lorsque la population luthérienne de la ville, a été sur le point de construire l'église Notre-Dame (Frauenkirche), l'édifice sacré protestant le plus important d'Europe, le roi Auguste III de Pologne voit alors la nécessité de construire un pendant catholique.
Mais à cette époque, il n'était pas facile d'édifier une église catholique dans une ville protestante, même pour le roi ! C'est pourquoi les plans et les préparatifs de la construction ont été faits dans le plus grand secret. Le roi s'est adressé à l'architecte italien Gaetano Chiaveri qui va la construire entre 1739 et 1755 en style baroque. Elle est considérée comme l'une des plus grandes églises de Saxe.
On ne le voit pas trés bien, mais il existe un pont entre le château de la résidence et la cathédrale comme le pont des soupirs à Vénise.
La cathédrale est consacrée le 29 juin 1751 par le nonce apostolique en Pologne, l'archevêque Albert Archinto, et dédiée à la Sainte Trinité. Les habitants de Dresde, en majorité luthériens, ont toujours refusé à l'église catholique de pouvoir faire sonner les cloches. Ce n'est qu'en 1806, lorsque l'empereur français Napoléon Ier fait du duché électoral de Saxe un royaume, que retentissent pour la première fois ses cloches.
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, lors du bombardement de Dresde du 13 au 15 février 1945, l'église a été frappée à plusieurs reprises par les bombes, ce qui l'a fortement endommagée. Le toit et la voûte se sont effondrés à l'intérieur de l'édifice, et certains murs extérieurs ont été complètement détruits.
La crypte de la cathédrale accueille le cœur de l'électeur de Saxe et roi de Pologne Auguste II, ainsi que les dépouilles de 49 membres de la maison de Wettin, depuis qu'Auguste II s'est converti au catholicisme le 1er juin 1697.
La reconstruction par la République démocratique allemande a commencé en 1962 et a duré tout le reste du XXe siècle. Les traces des destructions sont encore visibles sur les différences de couleur des pierres de la nef. Trois des chapelles d'angle magnifiquement conçues ont été restaurées à l'original.
L'aménagement intérieur est richement décoré. On peut y admirer une chaire rococo du sculpteur Balthasar Permoser et des peintures de Raphaël Mengs.
Une pietà en porcelaine de Saxe, œuvre de Friedrich Press datant de 1973, se trouve dans la chapelle latérale dédiée aux « victimes du 13 février 1945 et de toute violence injuste ».
Elle est trés imposante et mesure
Longueur totale : 92 m
Largeur totale : 54 m
Hauteur du clocher ajouré : 83 m
Hauteur des 78 statues extérieures : 3 m
Superficie totale : 4 800 m2Je vous retrouverai bientôt pour un autre monument, l'église Notre-Dame (Frauenkirche), de culte protestant.
Prenez soin de vous !! Profitez du soleil.
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Le Semperoper est un opéra situé à DRESDE en Allemagne. Il abrite l'« Opéra d'État saxon de Dresde »), parfois abrégé simplement en Staatsoper Dresden. Symbole de la ville de Dresde.
Le bombardement de 1945
À la fin de la Seconde Guerre Mondiale, un tiers de la ville fut détruit du 13 au 15 février 1945 par la Royal Air Force, avec l'appui de l'aviation américaine ; 650 000 bombes incendiaires et explosives d'un poids total de 3 900 tonnes sont larguées sur la ville, tuant un nombre encore indéterminé d'habitants. Les chiffres ont oscillé entre 35 000 et 50 000 morts, sans être pour autant le fait d'un parti pris politique (la Croix-Rouge soutint une estimation assez proche de celle donnée par les différents rapports de l'état-major allemand). Il est néanmoins très difficile d'établir un nombre étant donné que les corps ont été brûlés par le bombardement et que, pour établir des estimations, il ne restait que des cendres qui ont pu être pesées.
je me permets de vous montrer l'Opéra tel qu'il est présenté sur une affiche après reconstruction
En 1838, l'architecte Gottfried Semper (1803–1879) commence la construction du premier théâtre de la cour royale dans un style Renaissance. Achevé en 1841, il ouvre le 13 avril 1841. Mais, en 1849, pour avoir participé à l'insurrection de mai, Semper est contraint de quitter la Saxe.
Mais la guerre ne l'épargnera pas. Le 13 février 1945, l'opéra frôle la disparition sous les bombes. Il ne reste que les murs extérieurs et quelques sculptures.
Un début de classification des pièces manquantes a lieu dès 1952. La première pierre du troisième Semperoper est posée en 1977. En attendant sa reconstruction, l'opéra se joue dans le Staatsschauspiel reconstruit en trois ans seulement après la Seconde Guerre mondiale et inauguré en 1948.
La reconstruction se fera à l'identique. Pour seul changement, lié à l'évolution des normes, le nombre de places sera réduit à 1 400 en même temps qu'on élargit la scène. Le troisième Semperoper est inauguré le 13 février 1985 avec l'opéra Der Freischütz (Le tireur libre) de Weber.
Pourtant, le sort s'acharne encore. En 2002, l'opéra souffre de l'inondation du siècle. L'Elbe monte jusqu'à un niveau de 8 m dans l'édifice. Les cages d'escalier et les caves sont sévèrement endommagées.
En 2004, l'opéra est une nouvelle fois sauvé.Je ne saurai vous dire qui est ce fier cavalier, sauf son prénom Johann
L'opéra donnera ainsi des représentations jusqu'au 31 août 1944.
Les efforts de reconstruction se sont accélérés avec la réunification de l'Allemagne et culminent en 2006 avec les fêtes des 800 ans de la ville. Si les reconstructions se poursuivaient au rythme et avec l'orientation actuels, la tragédie de 1945, d'un point de vue architectural, serait à peu près effacée vers 2025. Dresde est redevenue, avec Heidelberg, Bamberg ou Ratisbonne, l'un des hauts lieux du tourisme en Allemagne.
A gauche de la place du théatre, Le Zwinger de style baroque, c'est un ancien lieu de détente et de festivités des rois de Saxe, aujourd'hui transformé en musée.
Je vous en reparlerai plus tard.
A propos des bombardements de février 1945. Il se dit que c'est aprés avoir découvert les camps de concentration que les anglais et les américains ont lancé ces bombardements en représailles. Il est a noté que la quartier historique de Dresde a été reconstruit à l'identique. Je vous en reparlerai bientôt.
Prenez soin de vous.
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Je pense que vous l'avez ressenti..... il fait froid ! normal c'est l'hiver ! Chez moi, comme chez vous et dans tout l'hémisphère nord.
J'ai eu envie de vous faire profiter de mon paysage hivernal. Il doit ressembler au vôtre.
De ma fenêtre, 15 km de plaine du Forez puis les monts du Forez ou il a neigé déjà a plusieurs reprises. Entre les deux la Loire qui coule nonchalamment. Je ne me lasse pas du paysage, il n'est jamais le même suivant les jours et les saisons.
Une petite maison dans la prairie
Je vois les 4 saisons se succéder sur ces arbres qui bordent les prés, la culture des céréales est prépondérante dans cette plaine, quelques troupeaux de vaches et des pâtures pour les chevaux, il y a beaucoup de haras dans les environs. Feurs a un grand hippodrome ou l'on court le tiercé plusieurs fois pas an. (non, je ne joue pas)
les arbustes ont pris leur couleur de glace.
mon romarin qui est bien vieux se rafraichit les idées.
Heureusement, on nous a livré du bois ...... mais on attendra des jours meilleurs pour l'empiler.
Le printemps ne saurai tarder..... nous sommes dans notre phase cocooning comme beaucoup d'anciens de nos âges. Nous préparons nos prochaines escapades, il faut bien rêver.
Prenez soin de vous, attention sur les routes...... a bientôt.
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Donc voici l'intérieur du Palais de Sanssouci a Potsdam.
L'architecture baroque transfère l'étage noble du premier étage vers le rez-de-chaussée. Dans le cas de Sanssouci et sur le choix de Frédéric, ce rez-de-chaussée est par ailleurs le seul étage du corps de logis (les communs, pour leur part, en comportent deux).
Le plan intègre aussi l'innovation issue de France d'une double circulation, l'une, destinée aux maîtres, se présente typiquement sous la forme de belles pièces en enfilade donnant sur le parc, l'autre que le langage du temps appelle « dégagements », est destinée aux serviteurs et se trouve sur l'arrière du bâtiment.
L'enfilade des pièces nobles permet au visiteur de percevoir d'un seul coup d'œil l'étendue et la richesse des appartements et, par là-même, de son propriétaire. Les dégagements quant à eux permettent de se faire servir sans avoir à supporter la présence constante du personnel de maison.
On pénètre dans le palais par le vestibule où l'ordre classique de la colonnade de la cour d'honneur à l'extérieur se poursuit à l'intérieur. Les murs sont soutenus par dix paires de colonnes corinthiennes en stuc blanc aux chapiteaux dorés. Les dessus-de-porte sont ornés de reliefs représentant le mythe de Bacchus et font écho au vignoble créé à l'extérieur. Ils sont l'œuvre de Georg Franz Ebenhech. L'austère élégance est adoucie par un plafond peint par le Suédois Johann Harper représentant Flore et des génies jetant des fleurs depuis le ciel.
Frédéric se soucie peu de l'étiquette et de la mode, il aime en revanche à s'entourer d'objets d'art et de peintures. Il arrange ses appartements privés en fonction de ses goûts et de ses besoins en ignorant le plus souvent les courants en vogue et les modes, c'est ainsi qu'on parle de rococo frédéricien pour décrire le style qui se développe alors en Prusse sous l'impulsion du roi.
Frédéric, outre le plan général, dessine lui-même ses desiderata pour la décoration intérieure et ses souhaits sont interprétés et réalisés par des artistes comme Johann August Nahl, les frères Hoppenhaupt, les frères Spindler et Johann Melchior Kambly dans le style rococo.
La salle de musique est considérée comme un chef-d’œuvre du rococo allemand. Des toiles d’Antoine Pesne sur le thème des Métamorphoses d'Ovide alternent avec de grands miroirs entre les boiseries à palmettes et rocailles.
La salle d'étude du roi et la chambre à coucher attenante ont été refaites par Frédéric-Guillaume von Erdmannsdorff, en 1786 après la mort de Frédéric, dans un style néo-classique qui contraste avec l'atmosphère rococo de l'enfilade qui y conduit. On peut cependant y admirer le bureau sur lequel Frédéric travailla et le fauteuil dans lequel il mourut et qui ont été rapportés ici au milieu du XIXe siècle en même temps que d'autres portraits et peintures qui faisaient l'agrément du roi.
On aime, ou pas, mais il faut souligner le travail des artistes de ce temps là.
La Marmorsaal, ou salle de marbre est la principale pièce du palais. De forme elliptique, elle retient le même système architectonique de paires de colonnes corinthiennes en stuc blanc et aux chapiteaux dorés que dans le vestibule mais elles soutiennent ici un dôme surmonté d'une coupole. La décoration des murs et des sols est en marbre de Carrare et de Silésie.
Deux niches font face au parc et abritent des statues d'Uranie et d'Apollon par le Français François Gaspard Balthazar Adam rendent hommage aux dieux des arts et à la muse de l'astronomie et placent l'iconographie de Sanssouci sous l'égide des arts et de la nature. Le dôme quant à lui est orné de trophées militaires -on est en Prusse- et de putti enjoués -on est au XVIIIe siècle.
Il n'est pas certain que le célèbre philosophe des Lumières a effectivement dormi dans la « chambre de Voltaire », toujours est-il qu'on a ici l'une des plus délicieuses décorations rococo qui nous soient données de voir, avec ses murs laqués de jaune, ses guirlandes de fleurs et de fruits, ses oiseaux exotiques, perroquets ou aigrettes, ses singeries qui lui donnent un caractère amène et joyeux, voulu par Frédéric qui en dessina l'essentiel et réalisé par Johann Christian Hoppenhaupt entre 1752 et 1753.
Le palais et le parc de Sanssouci, souvent décrits comme le « Versailles prussien », représentent une synthèse des mouvements artistiques et de l'art de cour européen au XVIIIe siècle. Cet ensemble est un exemple unique de l'intégration de l'architecture et du paysage dans le cadre intellectuel des idées de l'État monarchique.
Je ne connais pas Versailles et je ne puis faire la comparaison. Mais ce bel endroit m'a enchanté et m'a fait me pencher sur l'histoire de ce monarque Prussien.
A suivre .....
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Cher(es) Aminautes, me voila revenue dans la blogosphère, presque en pleine forme, mais à mon âge, que demander de plus. Je veux tout d'abord vous souhaiter les meilleurs bonheurs possible, une bonne santé, un peu d'argent, beaucoup d'amour et de tendresse autour de vous.
Je voudrais aussi souhaiter pour notre pauvre terre, la paix ! notre terre se déchire à grande vitesse que ce soit du fait des éléments ou des hommes. Je suis très pessimiste pour elle. l'I.A. va t' elle apporter du bonheur au monde, je n'y crois pas. Dire que l'on est obligé d'apprendre l'Empathie à l'école à nos enfants. Je croyais qu'ils étaient nés avec ........
Je vais reprendre mes histoires de voyages, j'ai un bon stock, l'année 2023 a été prolifique. Nous avons des projets pour 2024, tout dépendra de ma facilité a me déplacer.
le Palais de Sansouci a Potsdam
Le palais de Sanssouci ou Sans-Soucie est l'ancien palais d'été du roi de Prusse Frédéric II (dit Frédéric le Grand). Il est situé à Potsdam, dans le Land du Brandebourg, à vingt-six kilomètres au sud-ouest de Berlin. Il fut bâti entre 1745 et 1747 par l'architecte Georg Wenzeslaus von Knobelsdorff dans un style issu du rococo, que l'on nomme rococo frédéricien. Il est également renommé pour ses fabriques, ses jardins et les autres extravagances du parc de Sanssouci, attenant à l'édifice.
Je vous en propose les extérieurs.
Sanssouci répondait au besoin qu'avait Frédéric II d'une résidence privée où se détendre, loin des solennités de la cour berlinoise. Le « palais », pour cette raison, s'apparente en réalité davantage à une grosse villa, et son véritable équivalent en France est le château de Marly.
Le roi y réunissait ses proches — il y reçut Voltaire — et la conversation se faisait uniquement en français, pour des repas en petit comité, des tabagies, ou des concerts quotidiens privés où le roi se mettait souvent à la flûte.
Le bâtiment de dix pièces s'étend sur un seul niveau, au sommet d'une colline en terrasses et au centre du parc. Les goûts personnels du roi ont eu une telle influence sur la conception et la décoration du palais que l'on parle parfois de « rococo frédéricien ».
Au XIXe siècle, le palais devint la résidence du roi Frédéric-Guillaume IV. Ce dernier engagea l'architecte Ludwig Persius pour agrandir l'édifice, tandis que Ferdinand von Arnim fut chargé d'embellir les environs afin d'offrir un meilleur panorama depuis le palais. Après la Seconde Guerre mondiale, le palais devint une attraction touristique en République démocratique allemande.
Le gouvernement est-allemand, sensible à la valeur historique du site, fit le choix de le garder en l'état et de l'entretenir. À la suite de la réunification allemande, la dernière volonté de Frédéric le Grand put enfin être accomplie : son corps ramené du château de Hohenzollern dans le Jura souabe (le berceau de sa dynastie) fut inhumé « sans splendeur, sans pompe et de nuit… » en ce lieu tant aimé et y trouva une nouvelle tombe.
Il est écrit FREDRICH DER GROSSE, il est enterré a coté de ses chiens.
En bon économiste, il se montre mercantiliste dans la lignée du matérialisme propre aux Lumières. En abolissant les octrois à l'intérieur du territoire, il développe le commerce et l'industrie de son pays qu'il protège par des barrières douanières élevées. Les transports (avec, entre autres, la construction du canal de Bydgoszcz entre l'Oder et la Vistule) sont améliorés. Avec l'aide de colons hollandais, des marais sont drainés pour augmenter la surface agricole et de nouvelles espèces (pomme de terre et navet) introduites. Voici pourquoi les visiteurs mettent des pommes de terre sur sa tombe.
Sanssouci et ses vastes jardins furent inscrits au patrimoine mondial de l'UNESCO en 1990 au sein des châteaux et parcs de Potsdam et Berlin
au fond, en face les ruines d'un chateau ?????
Le 10 août 1744, Frédéric ordonne que le coteau soit transformé en une vigne terrassée. Trois larges terrasses sont alors créées avec une forme d'arbalète convexe pour maximiser l'apport du soleil (voir plan). Des plants de vignes dont les cépages sont issus du Portugal, d'Italie, de France et du Neuruppin voisin y sont plantées sur treilles alors que des figuiers sont mis en terre dans les 168 niches protégées de parois vitrées pour bénéficier d'un effet de serre.
Cette photo est de MBzt. Je ne suis pas descendu jusqu'en bas. je l'ai bien regretté, mais je n'aurai pas pu remonter.
Prochainement les photos de l'intérieur du style "Rococo Fredericien".
a bientôt !
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